— Collectif —
Plus de cinquante spécialistes des questions environnementales, parmi lesquels Samuel Cazenave, Jean Jouzel, Valérie Masson-Delmotte, Serge Tisseron ou Ophélie Gaillard, expliquent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut réviser les attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, qui ne font aucune mention à l’éducation à la transition écologique.
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé, le 16 avril, à Marseille que son quinquennat « sera écologique ou ne sera pas », en affichant le projet de « faire de la France une grande nation écologique », nous, citoyennes et citoyens engagés pour l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) [adoptés en 2015 par les Nations unies], souscrivons à ce projet et souhaitons singulièrement appeler l’attention du chef de l’Etat sur l’outil éducatif.
La « nation écologique » a pour préalables indispensables une nation-école et une école écologique.
Ce qui suit est l’objet d’une première démarche collective de réflexion d’acteurs de l’éducation au développement durable et à la transition écologique. Et nous connaissons l’intérêt d’Emmanuel Macron pour l’école, qui vient d’en donner un nouveau témoignage en Sorbonne devant les recteurs, peu avant la rentrée scolaire [le 25 août].