Le Quai d’Orsay a assuré, vendredi, rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois, enlevé il y a 505 jours au Mali, et ce malgré la fin de la présence des militaires français de l’opération Barkhane dans le pays.
u Mali, les forces françaises ont beau avoir plié bagage, Paris n’oublie en rien le journaliste Olivier Dubois, qui s’y trouve détenu : tel est en substance le message du gouvernement français vendredi 19 aout, après le retrait, cette semaine, de la force Barkhane du pays, aux prises avec des groupes jihadistes.
« Le retrait de l’opération Barkhane du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer Olivier Dubois », a dit devant la presse le porte-parole adjoint des Affaires étrangères, François Delmas.
Le dernier soldat français a quitté le Mali après neuf ans d’engagement contre les jihadistes. La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d’août 2020 s’est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie.
Unique otage français au monde
« Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération de notre compatriote », a déclaré François Delmas à l’approche du 500e jour de captivité d’Olivier Dubois, dimanche 14 aout.