— Par Léo Ursulet —
Monsieur le Président du Comité Exécutif de la CTM
Pour tous, l’échouage massif des sargasses sur les côtes des îles de l’Archipel des Antilles depuis plus d’une décennie est un fléau qui, jusque-là, n’a pu encore recevoir de parade satisfaisante. Ses effets réels sur le plan sanitaire ne cessent de s’aggraver pour les populations concernées qui finalement s’en trouvent littéralement piégées : elles ont de moins en moins les moyens de quitter les lieux vu la perte brutale immobilière subie par leurs habitations ; et ses effets sont de même dévastateurs pour l’activité touristique.
Les réactions à cette crise se multiplient sans qu’il y ait une perspective véritablement sérieuse de solution au problème. Des idées sont émises chaque jour, mais sans portée aucune quant au fond. Comme envisager d’utiliser les sargasses à la fabrication d’engrais (ce qui pour l’instant convainc peu vu leur teneur en métaux lourds), ou à la fabrication de briques pour la construction immobilière, ou encore à la fabrication de divers articles comme produit de substitution du plastic. Et j’en passe.
Mais l’essentiel est que soit interrompu cet arrivage massif des algues sur nos rivages lequel pourrait constituer un arrêt total de toute vie au voisinage de nos côtes : vie des habitants des côtes, pêche, aquaculture, santé du monde coralien etc.