— Par Jean-Marie Nol, économiste et ancien banquier —
Depuis plus de 2 ans les Martiniquais et les guadeloupeens scrutent de plus en plus près les étiquettes en magasins. Et ils se serrent chaque mois davantage la ceinture. L’inflation précarise de nombreux guadeloupéens et surtout Martiniquais qui pour s’en sortir font de plus en plus appel aux CCAS, les centres communaux d’action sociale et se ruent dans les épiceries solidaires.
En cause la crise économique , inflationniste et financière actuelle .
Nul besoin dans de telles conditions de se pencher sur une quelconque analyse, qu’elle soit technique ou fondamentale pour comprendre qu’un crash bancaire mondial à déjà eu lieu dès la semaine dernière. La partie est jouée , et pour cause la France a déjà basculé dans la récession économique, et on va assister à une succession de faillites d’entreprises et de surendettement des ménages au cours de l’année 2023 . Et aussi , fait notable, à la chute des actifs en bourse au gré des ventes paniques d’investisseurs .
La crise financière actuelle avec la déconfiture du secteur bancaire s’explique par la conjonction de nombreux phénomènes, en particulier par l’accumulation de déséquilibres macro-économiques, la formation récurrente de bulles spéculatives sur les marchés financiers en raison des comportements mimétiques, et par les mutations microéconomiques liés au rôle central du crédit et des innovations financières dans nos économies.