— Tribune collective —
Les sociétés de journalistes de plusieurs médias dénoncent les violences dont a été victime le journaliste Rémy Buisine de la part de policiers, alors qu »il couvrait la manifestation du 1er mai à Paris.
Nous, sociétés de journalistes, apportons tout notre soutien à notre confrère Rémy Buisine, journaliste à Brut, qui vient de porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » contre deux agents de police.
Alors qu’il exerçait son métier et couvrait la manifestation du 1er mai à Paris, et alors qu’il était clairement identifiable en tant que journaliste, notre confrère a été frappé à plusieurs reprises par les forces de l’ordre, à l’épaule, puis à la tête. Une vidéo le montre, au sol, au moment où il reçoit une charge violente de la police avec une matraque. Il venait tout juste de recevoir un coup de bouclier.
À l’issue de la manifestation, alors qu’il dénonçait le traitement dont il a fait l’objet, notre confrère a ensuite été mis en cause publiquement, dans des messages mettant en doute sa qualité de journaliste ou son sens des responsabilités.