Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis, la Chine, mais aussi la Russie et l’Iran, ont notamment critiqué les violences de la police en marge des manifestations.
Attaques contre les migrants, profilage racial, discrimination contre les musulmans… la France a été visée lundi par des critiques à l’ONU qui examinait la situation des droits de l’homme dans l’Hexagone.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est penché pendant plus de trois heures sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les États membres des Nations unies.
Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis mais également la Tunisie, ont appelé la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences et les discriminations raciales. «Nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine antimusulmane», a déclaré la représentante américaine, Kelly Billingsley.
La Chine pointe «le racisme et la xénophobie»
«Il y a une augmentation du racisme et de la xénophobie», a accusé le représentant chinois, qui a appelé la France à cesser de prendre «des mesures qui violent les droits des migrants».