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Balade nocturne de pleine lune sur le site de la Savane des Pétrifications

Le 7 mars, rendez-vous à 18h 30 sur le parking

Annabel Guérédrat, co-directrice du FIAP Martinique (FestivalInternational d’Art Performance), commissaire d’exposition, artiste chorégraphe, performeuse,
Henri Tauliaut, co-directeur du FIAP Martinique, plasticien -et performeur, sont les lauréats du projet Cocolloba Caravellae Planète, projet d’intérêt général du Ministère de la Culture qui se déroulera en deux parties :
• Une partie « spectacle vivant » sous forme de d’une balade nocturne de pleine lune le 7 mars sur le site de la Savane des Pétrifications
• Une partie « arts visuels » avec une exposition à la maison de la bourse sur la Ville de Saint Pierre. Avec une installation sonore d’Axel Brisard, des photographies en noir et blanc et couleurs de Gaspard Pauwels, de Jean-Baptiste Barret, et des vidéos performances.

Le vernissage de l’exposition est programmé au 8 avril et se terminera le 26 avril.
Le 8 avril nous ferons un vernissage avec un mapping conçu par Henri Tauliaut, sur la façade de la maison de la-bourse, de nuit, qui sera accompagné d’une performance d’Annabel Guérédrat et d’une bande son originale de Renaud Bajeux.

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Ce 8 mars exige une mobilisation du plus grand nombre. Pourquoi ?

— Par Culture Égalité —
Parce que, partout dans le monde, les droits des femmes régressent.
Là, les femmes sont tuées parce qu’elles manifestent et réclament la liberté.
Ailleurs, elles voient leur vie en danger, leur avenir compromis parce qu’on leur refuse le droit d’avorter.
Les femmes payent le prix fort dans les pays en guerre mais aussi dans les pays où la barbarie fait la loi et dans une indifférence du plus grand nombre. Oui elles sont victimes de viol ! Nous avons une pensée très forte pour les femmes, en Haïti, qui subissent les actes les plus odieux de barbares sans foi ni loi et qui agissent en toute impunité.
Les féminicides, étape ultime de l’oppression patriarcale, augmentent dans le monde. Ici, il y a 3 semaines, une des nôtres tombait sous les balles de son bourreau.
Les violences envers les femmes sont de plus en plus nombreuses et exacerbées, qu’elles soient psychologiques, économiques, ou sexuelles. Nos corps, dès notre petite enfance, se trouvent à la merci de prédateurs qui prétendent nous protéger.
La pauvreté croît partout sur la planète et particulièrement chez nous, dans la Caraïbe.

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Claude Jean-Pierre un George Fllyod guadeloupéen ?

On est saisi de colère, quand on constate le peu de bruit fait en dehors des forces militantes par cette affaire.

Le procureur de Guadeloupe requiert un non-lieu suite à un contrôle de gendarmerie musclé qui s’est produit le 21 novembre 2020 contre un automobiliste guadeloupéen dont absolument rien, en particulier les vidéos surveillance, ne montre qu’il était récalcitrant.

On ne l’a pas étouffé comme George Floyd, mais les gendarmes étaient deux, la victime a eu deux fractures aux cervicales selon un collège d’experts et est décédé à l’hôpital, où il n’aurait pas dû se trouver pour cause de contrôle de gendarmerie. Circulez ! Il n’y a rien à voire, semble dire le procureur dans un territoire colonial, où il est interdit de parler de violence policière.

Nous n’avons pas à attendre qu’on nous dise comment qualifier ces faits. Nous avons à soutenir la famille dans son exigence digne et légitime de justice. La vie des nôtres comme toute vie humaine, compte.

PREMIERS SIGNATAIRES

Rita Bonheur – Marie Louise Broche – Nicole Cage- Gérard Bouhot – Michèle Cidalise – Max Dorléans- Annie Jean Christophe – Valérie Jean Baptiste – Marie Josèphe Hardy Dessources Alex Legendri – Monique Lucry – Jean Michel Palin – Robert Nicoise – Philippe Pierre Charles – René Ravoteur – José Rosier Coco – Marcel Sellaye- Laurent Troudart ––

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André Gorz, itinéraire d’une figure majeure de l’écologie politique française

Le 22 septembre 2007, Gérard Horst et son épouse Dorine se donnaient la mort dans leur maison de Vosnon, près de Troyes, mettant ainsi un terme aux souffrances chroniques de Dorine. C’est toutefois sous d’autres noms que cet intellectuel, militant et journaliste, s’est fait connaître d’un public, de plus en plus large au fil des ans. Les lecteurs le découvrent d’abord sous le pseudonyme d’André Gorz en 1958, dans un récit autobiographique de facture très existentialiste : Le Traître.

Les lecteurs du Nouvel Observateur le connaîtront quant à eux un peu plus tard sous le nom de Michel Bosquet, avec lequel il signe ses articles et les quelques livres qui rassemblent les plus importants d’entre eux, comme Critique du capitalisme quotidien (1973) ou Écologie et liberté (1977). Pour ce sartrien qui s’est toujours joué des identités, nationales ou autres, qui refusait toute forme d’assignation, le jeu sur les noms et autres pseudonymes était essentiel.

Un parcours atypique pour André Gorz

André Gorz était connu d’un cercle d’initiés, qui s’était considérablement élargi à partir des années 1980 avec la parution d’une série de textes importants sur les mutations du capitalisme contemporain.

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Recherches en Esthétique : « Le Désir »

Présentation du 28e numéro de la revue Recherches en Esthétique, « Le désir », janvier 2023.

— Par Martine Potoczny —

Cette présentation est un retour d’expérience en tant que première lectrice de ce nouveau numéro de la revue Recherches en Esthétique et j’espère que ce partage sera à même d’animer le désir du lecteur d’aller à la découverte de ce volume, ou encore de compléter le bel ensemble de 28 thématiques, autant de traces, une mémoire, qui érigent cette revue au rang de collection.

Fidèle à sa ligne de présentation, la première de couverture donne le ton : un fond rouge puissant accueille la reproduction d’une œuvre de Ricardo Ozier-Lafontaine, artiste de Martinique. Tirée de la série Les gardiens, cette œuvre est intrigante avec la représentation d’un personnage mystérieusement hybride et dont l’univers graphique tout à fait particulier suscite le questionnement.

La graphie du titre formule simplement Le désir, mais il s’agira plus précisément de la relation entre art et désir, une relation qui ne concerne pas seulement l’artiste, mais aussi le public. Dans les premières lignes de l’éditorial, Dominique Berthet pose d’emblée la question qui est le fil directeur de ce numéro : « En quoi le désir peut-il concerner l’art » ?

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“Écrire une fiction théâtrale en langue créole”

Du 18 mars au 10 juin 2023

Edition 2023

ETC Caraïbe ouvre son atelier “ Ecriture une fiction théâtrale en langue créole” du 18 mars au 10 juin 2023

Cette année, l’essentiel du dispositif sera axé sur l’accompagnement personnalisé des projets d’écriture, à travers les conseils sur l’imaginaire de la langue et la dramaturgie.

Avec, en parallèle, des rendez-vous ponctuels consacrés à des master class, des séminaires sur la symbolique des corps, gestes et rythmes dans les pratiques culturelles martiniquaises, des conférences sur l’histoire et esthétique du théatre créolophone en Martinique.

Ces rendez-vous auront lieu à l’Université des Antilles, le samedi matin, de 9h à 12h.

Les auteur.e.s portant un projet d’écriture d’un texte théâtrale en langue créole sont invité.e.s à s’inscrire par mail :

etc_caraibe@yahoo.com

Etc Caraïbe_ Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe est une agence d’auteur.e.s domiciliée en Martinique.

Le soutien d’ETC Caraïbe aux auteurs et autrices s’expriment au travers de multiples actions complémentaires.

Qu’il s’agisse de dispositifs de découverte et d’accompagnement des écritures théâtrales contemporaines. Qu’il s’agisse de promotion des livres et de soutien à la mobilité des œuvres et des auteur.e.s

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« Aspergirl », ces femmes autistes qui s’ignorent

Jeudi 9 mars 2023 à 20h au Majestic Bastille à Paris

Une série intime sur un sujet de société trop rare à la télévision, à travers le portrait touchant d’une mère et de son fils, tous deux atteints du syndrôme d’Asperger,  « Aspergirl » est un appel à la bienveillance et à l’acceptation des différences. Dès le 6 avril 2023 sur OCS.

Louison, 38 ans, mère célibataire récemment séparée, découvre qu’elle présente un trouble du spectre de l’autisme lorsqu’on diagnostique son fils Guilhem, 11 ans, qui a blessé un camarade de classe le jour de la rentrée.
À peine se sent-elle libérée par cette révélation qu’une enquête sociale démarre pour savoir si elle doit conserver la garde de son enfant. Louison décide alors d’apparaître la plus “normale” possible aux yeux de l’enquêteur social.

Mais ni elle, ni sa famille ne sait vraiment ce qu’être normal signifie.

Avec humour, Aspergirl mélange les codes de la dramédie familiale et du coming of age (ici tardif) en suivant les tribulations d’une mère de famille pas tout à fait comme les autres, qui questionne notre rapport à la norme.

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Un néo-féminisme  contre les femmes

— Par Jean Gabard —

 Il faut être aveuglé pour ne pas reconnaître que les luttes féministes n’ont pas totalement abouti et que l’égalité en dignité et en droits, depuis peu dans les textes, est encore peu respectée. La nécessité de poursuivre le travail pour plus de justice et moins de violence est d’ailleurs soutenue par une majorité de la population. Fort de ce soutien, des féministes, qui considèrent que seules les femmes peuvent être féministes et que l’on peut appeler néo-féministes, en profitent pour élargir leurs revendications, certaines de ne pouvoir défendre, dans tous les cas, que la démocratie. Celles-ci transforment le féminisme des années 1960 en une idéologie fortement inspirée des Etudes de genre et plus récemment du « wokisme ». 

Avec ces néo-féministes, la lutte justifiée des Etudes de genre contre les discriminations se trouve transformée. Il ne s’agit plus de montrer et combattre ce qui dans les inégalités provient de la construction sociale sexiste, mais de montrer que toutes les inégalités ont pour origine les discriminations et la construction sociale. Il faudrait en finir avec toute différence, toujours jugée injuste.

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Le saxophoniste américain Wayne Shorter, « géant du jazz », est mort à 89 ans

Le jazzman américain Wayne Shorter, saxophoniste considéré comme l’un des plus grands compositeurs de jazz des Etats-Unis et musicien touche-à-tout, est mort jeudi à Los Angeles à l’âge de 89 ans.

Son agente Alisse Kingsley l’a confirmé à l’AFP dans un message écrit, mais sans dévoiler la cause du décès de cet artiste afro-américain né le 25 août 1933 à Newark, près de New York, et dont l’influence sur le jazz et d’autres genres musicaux a duré plus d’un demi-siècle.

Musicien éclectique
Celui que le New York Times qualifie jeudi dans sa nécrologie de musicien « innovant », « intrépide » et « énigmatique » a joué avec les plus grands – Miles Davis, Herbie Hancock, Art Blakey – et excellait aussi bien au saxophone soprano qu’au ténor, notamment avec son groupe de jazz fusion des années 1970 et 1980, Weather Report.

Actif dès les années 1950, Shorter fait aujourd’hui figure de légende dans le domaine du jazz et du jazz fusion, non seulement en tant que musicien mais aussi en tant que compositeur. En parallèle à sa carrière solo il a été un membre essentiel des Jazz Messengers, du second quintet de Miles Davis et le cofondateur de Weather Report .

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« CRETAVIE », une exposition de Margot Asphe

« Je colore, je danse mes gestes »

— Par Christian Antourel —

Encore un supplément d’âme. Un Alliage entre sonorités d’ailleurs et un code dansant Une vague quasi «  underground » surdouée aux préoccupations esthétiques et éthiques. Une œuvre parfois « difficile d’accès » mais qui sait toucher un large public. Margot Asphe, tend à développer sous la forme de formulations artistiques des transmissions à travers son travail, le sentiment d’être vraiment vivante.

Plus que toutes ses autres œuvres « CRETAVIE» pousse la dite obsession bien au-delà, faisant de la continuité son grand sujet. Ecartelée souvent par des fictions éventuelles, des couleurs éclatées qui sentent bon la vie et les purs tours de force visuels, l’artiste tient cependant la cohérence par son propre questionnement. A chacun de leur choc ses tableaux, recomposent l’éclat du chic. Plus qu’une réflexion privée « CRETAVIE» cherche dans sa performance visuelle et ses ritournelles détournées, un état, une saveur, sinon la description minutieuse de sensations et pensées avantageuses. Elle veut sans doute reconstruire le jardin perdu. La vie, c’est le code. « Des toiles de mon passé, des techniques différentes aujourd’hui des instruments de musique et beaucoup de bleus »

D’abord, des images voluptueuses irradiées par une lumière sidérante de beauté.

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« Un mal d’enfance » par Laura Pigozzi

De la dépendance maternelle à l’infantilisme social

Traduit par Patrick FAUGERAS

Laura Pigozzi montre comment l’échec de la famille est la racine d’une tragédie sociale plus vaste et férocement destructrice, comment la dépendance maternelle crée des adultes infantiles, de très mauvais citoyens voire d’authentiques dictateurs.

Un nouveau genre de citoyenneté, jusque-là moins visible, est aujourd’hui mis en lumière : le « citoyen-enfant », celui qui a peu de lien avec le collectif, aucun respect pour l’autre, ne connaît pas les règles de la négociation sinon la superbe disparité entre lui et les autres. Les parents ont renoncé au rôle de guide pour devenir des protecteurs inconditionnels de leurs enfants : c’est le plusmaternel qui suspend le moment de la responsabilité.

Ainsi la famille, à l’origine de la civilisation, semble aujourd’hui ne plus assurer l’humanisation des enfants élevés en son sein. C’est une crise qui touche l’ensemble de la société car le social se construit déjà au sein de la famille. La génération qui a contesté élève des enfants et petits-enfants dociles, prêts à l’assujettissement. Que s’est-il passé?

Or c’est dans les familles que les enfants devraient s’entraîner à trouver l’élan vers le monde, en devenant adultes.

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« Glorié zansèt nou glorié nou » fait appel à participation

 

Recherche // Appel à participation  – Dans le cadre de son projet Glorié zansèt nou glorié nou, l’artiste Maroussia POURPOINT, recherche des jeunes intéressés par l’art et le spectacle vivant, âgés de 18 à 30 ans et résidants en Martinique.
Ce projet lauréat de l’appel à manifestations Mondes Nouveaux lancé par la Ministère de la Culture crée un espace de rencontre entre des acteurs culturels et socioéconomiques, des artistes internationaux et des jeunes Martiniquais du 1er au 7 avril 2023.
Ces temps d’ateliers se clôtureront par une restitution le samedi 8 avril 2023 en soirée.
APPEL A CANDIDATURES :
Tu résides en Martinique?
Tu as entre 18 et 30 ans ?
Tu es intéressé par l’art et le spectacle vivant : théâtre, danse, musique
Tu es disponible :
• l’après-midi du 1er avril
• du 3 au 7 avril de 9h à 17h
• le samedi 8 avril de 18h à 6h du matin
Alors rejoint le projet GLORIE ZANSET NOU GLORIE NOU, projet lauréat Mondes Nouveaux porté par l’artiste Maroussia POURPOINT.
Il s’agit d’une semaine de temps d’échange, de workshop et d’une veillée avec des artistes internationaux, des intervenants et des jeunes comme toi.

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« Carmen », un film de Carlos Saura

Mercredi 15 mars à 18h30 – Tropiques-Atrium
Salle Case à Vents – CinéClub : Carlos Saura
Carmen
De Carlos Saura
Avec Antonio Gades, Laura del Sol & Paco de Lucía
Espagne – 1h42 – 1983

Synopsis :
Antonio, chorégraphe espagnol, doit monter un ballet sur la musique de «Carmen», le fameux opéra de Bizet. Il lui manque une interprète pour le rôle principal. Après de nombreuses recherches, il découvre enfin l’oiseau rare qui, comble de chance, s’appelle vraiment Carmen. Antonio s’enthousiasme et la convoque pour un essai qui s’avère concluant. Son choix provoque des tensions, et notamment la jalousie de Cristina, considérée comme la meilleure danseuse de la troupe. Peu à peu, les répétitions s’intensifient tandis que s’ébauche une histoire d’amour entre Carmen et Antonio, complètement envoûté par la jeune femme..

La presse en parle :
Le film fut tièdement accueilli par la critique ; on lui reprocha le décalage entre son ambition (la réitération d’une « scie » culturelle), et la médiocrité et la maladresse de sa réalisation.
Le Monde par la rédaction
Le mythe de Carmen femme libre remonte à la mise en scène par Jorge Lavelli de l’opéra de Bizet au Théâtre de Nancy.

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« Louise et la légende du serpent à plume », un film de Hefang Wei

Samedi 11 mars à 15h / Tropiques-Atrium

De Hefang Wei
Par Patricia Mortagne
Avec Rose De Gouvello Grach, Satya Dusaugey, Catherine Cerda
À PARTIR DE 6 ANS
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8 février 2023 en salle / 0h 44min / Animation, Aventure, Famille

Synopsis :
Louise, petite française de 9 ans, vient d’emménager avec sa famille à Mexico, mais elle a du mal à s’y faire et trouve un réconfort salvateur auprès de son lézard adoré, Keza. Lorsque celui-ci s’échappe, il entraîne Louise vers d’incroyables aventures à la découverte du Mexique et de ses habitants. Au fil des rencontres, et surtout de celle de son nouveau copain Arturo, Louise réalise que Keza est peut-être la réincarnation de Quetzalcoatl, le célèbre dieu Serpent à plumes…

Le film est précédé du court « Lion Bleu » de Zoïa Trofimova (18 min.) :
Un paysan solitaire accueille chez lui un chaton en détresse qui devient un jour un grand lion bleu. Mais les villageois ont peur, ils se méfient de cet étranger à l’air effrayant et les chassent. Alors, le paysan installe sa maison sur une charrette, récupère le lion et sa vache, puis s’en va.

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« No Land’s Song », un film d’ Ayat Najafi

Jeudi 9 mars à 18h30
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De : Ayat Najafi
Avec : Sara Najafi, Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi
France/Iran – 1h35 – 2016
Synopsis:
En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l’aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censures et tabous pour organiser un concert de chanteuses solo.

La presse en parle:
Le Parisien par Hubert Lizé
Ce très beau documentaire raconte cette aventure jusqu’au concert. Il s’en dégage un souffle de colère et de liberté, une émotion intense.

Gala par Camille Choteau
Un docu­men­taire édifiant. A ne pas manquer pour que ce concert ne reste pas “une goutte d’eau dans l’océan” comme s’en inquié­tait l’une des prota­go­nistes.

Les Fiches du Cinéma par Marie Toutée
Un magnifique hommage rendu aux chanteuses solistes iraniennes, interdites de se produire en public depuis la révolution de 1979.

Paris Match par Catherine Schwaab
A travers ses retournements dramatiques, le film révèle la brutalité et la perversité de la dictature des mollahs.

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« Paroles de nègre »s un film documentaire de Sylvaine Dampierre

Lundi 20 mars – 17h – Tropiques Atrium –
Salle Frantz Fanon
Paroles de nègres
un film documentaire de Sylvaine Dampierre écrit par Sylvaine Dampierre et Gilda Gonfie
Guadeloupe – 1h18 – 2020

Synopsis:
En 1842 se tient aux assises de Pointe-à-Pitre le procès du maître Vallentin, accusé de meurtre avec préméditation sur la personne de son esclave Sébastien, mort étouffé dans le cachot où il l’avait fait jeté, le rendant responsable de la perte de plusieurs de ses boeufs. Les faits se sont déroulés à Marie-Galante, quelques années auparavant. Les esclaves défilent à la barre et sont appelés à témoigner en présence de leur propre maître. Leurs paroles, émises devant la justice blanche, retranscrites du créole par le greffier dans un français châtié, ces paroles inédites, inouïes, nous les restituons à ceux dont elles constituent l’héritage.

À Marie-Galante, petite île presqu’inchangée posée au large de la Guadeloupe, la canne exerce toujours son pouvoir sur les hommes. L’usine sucrière de Grand Anse est une cathédrale de fer rouillé à la marche chaotique. Avec ses ouvriers qui sont aussi planteurs, nous provoquons l’irruption de cette mémoire vive dans le présent immémorial de l’île.

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« Sous les figues », un film de Erige Sehiri

Jeudi 9 mars à 20h30 / Lundi 13mars à 18h / Lundi 27mars à 14h
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix d’interprétation féminine & Prix d’interprétation masculine au FESPACO 2023
Par Erige Sehiri, Ghalya Lacroix
Avec Ameni Fdhili, Fide Fdhili, Feten Fdhili
Titre original Taht el Karmouss
7 décembre 2022 en salle / 1h 32min / Drame

Synopsis :
Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d’émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.

Culturopoing.com par Hugo Jordan
Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.

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« Les gardiennes de la planète », un film de Jean-Albert Lièvre

Samedi 11 mars à 18h / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De : Jean-Albert Lièvre
France – 1h22 – 2022
Synopsis: :
Une baleine à bosse s’est échouée sur un rivage isolé. Alors qu’un groupe d’hommes et de femmes organise son sauvetage, nous découvrons l’histoire extraordinaire des cétacés, citoyens des océans du monde, essentiels à l’écosystème de notre planète depuis plus de 50 millions d’années.

La presse en parle :
Ecran Large par Judith Beauvallet
Un documentaire aux images magnifiques qui relève le pari de nous faire entendre le chant des baleines autrement grâce à la musique. On en oublierait presque la voix off, dont on se serait bien passé.

Franceinfo Culture par Léna Thobie-Gorce
Avec des images spectaculaires et une bande son aussi variée que les différents chants des baleines, on se laisse rapidement séduire par ces animaux à l’intelligence exceptionnelle.

La Parisien par La Rédaction
Mais cette odyssée se vit surtout comme une immersion au plus près de ces monstres des mers. Grâce à des images à couper le souffle, on a l’impression de nager avec les baleines, de voir leur grain de peau et même de croiser leur regard.

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La SICA de Fonds Saint-Denis : le droit de vivre de son travail, un modèle collectiviste martiniquais

Conférence vendredi 03 mars à 18h Campus de Schœlcher

CYCLE DES CONFÉRENCES SUR LES LIBERTÉS ET DROITS FONDAMENTAUX 2023 AMPHITEATRE Frantz FANON Faculté de droit et d’économie de la Martinique Campus Universitaire de Schœlcher Vendredi 03 mars2023 de 18 à 20 heures

Autour du livre de Guy Flandrina
Préface de Gilbert Pago, postface de Sylvère Farraudière

Ces dernières années, les anciennes colonies francophones des Antilles-Guyane ont entrepris la tâche d’écrire, elles-mêmes, leur histoire contemporaine.
Par ce livre, Guy Flandrina apporte sa contribution à cette nécessaire entreprise collective.
La SICA de Fond Saint-Jacques est la première et la plus ancienne Société d’Intérêt Collectif Agricole de la Martinique. Cette structure a façonné tant le travail des hommes que le profil agroéconomique de la région. La mémoire des aînés acteurs de cette structure est faite de vécus comparés, recoupés et restitués – souvent – à partir de leurs témoignages oraux et des – malheureusement trop parcimonieuses – archives publiques et privées qu’a pu réunir l’auteur.
Ce précieux travail a surtout bénéficié du généreux concours de multiples témoins de l’époque dont la moyenne d’âge est aujourd’hui de… 87 ans !

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Fè ladjè ?

— Par Daniel M. Berté —

Ou a bo vréyé vié pawol
Ou a bo fè kon an fanm fol
Ou a bo kanpé mové wol
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo di ki man kapon
Ou a bo kriyé-mwen kouyon
Ou a bo trété-mwen di kon
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo aplé-mwen lèlè
Ou a bo di man tjoupèpè
Ou a bo di man makoumè
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo di malédision
Ou a bo fè profitasion
Ou a bo konmet agrésion
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo fè tout mové senn
Ou a bo di man pa ni grenn
Ou a bo fè-mwen bon lapenn
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo vréyé minision
Ou a bo pété esplozion
Ou a bo fè déflagrasion
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo di man kakazwa
Ou an bo kriyé-mwen bwabwa
Ou a bo di man ababa
Man pa djè pré a fè ladjè…
Ou a bo kontinié wouklé
Ou a bo soté maté rélé
Ou a bo fè tousa ou lé
Man pa djè pré a fè ladjè… épi’w Doudou

Daniel M.

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Réforme des retraites : Les femmes, premières victimes, et les femmes de Martinique encore plus !

Réflexion et interrogation sur la situation de nos agricultrices non-salariées

— Par l’Union des Femmes de Martinique —

Dans le contexte général de la Réforme des retraites qu’en est-il de la situation des femmes Agricultrices ?

L’agriculture est dotée de règles particulières :

Elle relève socialement du régime de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), AMEXA (en Martinique), fiscalement du régime des bénéfices agricoles, juridiquement, l’activité de nature civile, n’est ni commerciale, ni industrielle, ni artisanale. Elle est régie par un code particulier, le Code rural.

Comment arrivent-elles dans le milieu agricole ?

Elles y arrivent très peu par choix, par filiation, par le biais du mariage, et ou par décision de réorientation pour intégrer le bio ou le concept du développement durable

Quel est leur statut ?

Elles peuvent être :

  • Salariées et bénéficient du régime général, et comme toutes les femmes au travail, elles subiront les effets de la « contreréforme Born » : L’allongement de la durée de cotisation à 43 ans qui pénalise particulièrement les femmes plus concernées par des carrières incomplètes, et les bas salaires. Salariées agricoles, travail saisonnier bas salaires et pénibilité du secteur sont des facteurs aggravant leurs parcours et carrières.

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« Carnaval dans la République », un livre de Nika Yiyite

Présentation de « Carnaval dans la République« , une satire drôle et pertinente du système politique et électoral dans nos territoires. Mais aussi le récit palpitant d’une course au pouvoir.

Nika Yiyite a occupé des postes à responsabilités dans divers ministères, dont celui des Outre-mer, puis dans l’administration territoriale ultramarine. Curieuse des autres et de leur culture, Nika Yiyite a voyagé en Asie du sud-est, en Europe orientale et dans diverses républiques de l’ex-Union soviétique. C’est sa longue immersion dans « la France du large » qui lui donne envie d’écrire Carnaval dans la République, son premier roman

Ce roman oppose deux hommes politiques ambitieux, Béranger et Délhi qui rêvent d’occuper le fauteuil de Négus, – le vieux maire de Port-la-Rivière, la capitale de l’île-Volcan, – qui a décidé de quitter son poste.

C’est un brillant intellectuel, qui a écrit des ouvrages reconnus mondialement. Il a suffi qu’il décide de prendre sa retraite pour attiser la rivalité et provoquer le choc des ambitions entre Béranger et Délhi, deux hommes du même parti que Négus, qui s’appréciaient jusque-là et qui deviennent ennemis mortels parce qu’ils veulent tous deux s’emparer du poste du patriarche.

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« Une contre-histoire de la colonisation française » : le livre que Macron devrait lire, selon Marcel Gauchet

— Par Marcel Gauchet —

Dans « Une contre-histoire de la colonisation français » l’écrivain Driss Ghali bat en brèche les idées reçues sur la colonisation. L’historien et philosophe Marcel Gauchet estime qu’Emmanuel Macron devrait lire d’urgence ce livre.
La cause est très officiellement entendue. Le président de la République en personne l’a gravée dans le marbre : la colonisation aurait été un « crime contre l’humanité ». Je serais très curieux de savoir, soit dit au passage, ce qu’Emmanuel Macron connaît au juste de la colonisation pour en arriver à ce jugement définitif sur lequel il n’a jamais daigné s’expliquer. Je ne saurais trop lui recommander la lecture du livre de Driss Ghali pour parfaire une science que je soupçonne d’être très incertaine. Elle l’ouvrirait à une compréhension mieux étayée de la complexité du problème.

Driss Ghali n’est pas un historien professionnel. Son but n’est pas de fournir un tableau plus fourni et plus précis de ce que fut la colonisation française. Son propos est celui d’un écrivain politique qui vise à permettre au citoyen de se former un jugement éclairé sur une question contentieuse entre toutes et embrouillée à souhait par des partis pris passionnels.

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ChatGPT : comment utiliser efficacement l’intelligence artificielle

—Par Florence Santrot —
Basé sur l’intelligence artificielle GPT-3.5, ChatGPT est un modèle d’intelligence artificielle qu’on appelle IA générative. Elle a été conçue pour générer du texte avec un rendu naturel, un peu à la façon dont une personne réelle pourrait rédiger une réponse. La génération automatique de texte se fait à la volée avec des réponses plus ou moins longues selon les demandes. En général, la longueur est d’un ou deux paragraphes.

Mais l’IA peut aussi faire des réponses courtes, d’une phrase ou deux, dans le cadre d’une conversation. En effet, il est possible d’échanger par écrit avec ChatGPT comme on pourrait le faire avec un être humain. Et on peut lui parler de tout, dans de très nombreuses langues. C’est justement cette flexibilité et sa – relative – simplicité d’utilisation qui fait de ChatGPT un succès.
ChatGPT : inscription et première requête

L’inscription à ChatGPT est gratuite et ouverte à tous. Il existe une offre payante mais on peut d’ores et déjà utiliser l’IA avec la formule de base qui ne nécessite qu’un minimum d’info pour pouvoir en profiter.

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Sam Castendet et son orchestre antillais

Intégrale inédite 1951 -1954 (CD paru chez Aztec Musique en février 2023)

Qui se souvient aujourd’hui de Sam Castendet, clarinettiste et chef d’orchestre, qui méritait d’accéder à la notoriété d’un Benny Goodman de la biguine ?

C’est grâce à l’érudit Jean-Pierre Meunier, zélé compilateur pour Frémaux & Associés qui œuvre aussi ici, que l’on avait redécouvert Sam Castendet, auteur du subtilement subversif Martinique 1948, qui raille l’état post-colonial à l’heure de la départementalisation. Trois ans plus tard, la mélodie de la biguine (sa spécialité, qu’il aime métisser au bon vieux jazz) intitulée Martinique Moin Chérie navigue dans les mêmes eaux. C’est l’une des nombreuses perles de cette anthologie, qui met la focale sur une période où le clarinettiste quitte la direction de l’orchestre de La Canne à Sucre pour fonder en 1952 son propre cabaret, Le Fort-de-France. Dès 1954, l’expérience tournera court, mais il en reste des traces avec ces 19 ultimes faces, qui remettent à sa juste place ce fort en thèmes.

Musicien historique des Antilles, Samuel Castendet est un instigateur de la gaieté, du plaisir, de la volupté propres aux danses des climats tropicaux.

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