Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi dans plusieurs villes, dont Toulouse, Nantes ou Bordeaux, à des marches des fiertés, brandissant les traditionnels drapeaux arc-en-ciel, dans une ambiance festive.
La police a comptabilisé 14 000 manifestants à Toulouse, ainsi qu’à Nantes, et 4 900 à Bordeaux, où ils ont déambulé autour de l’hypercentre jusqu’à la rive droite de la Garonne.
« Nous ne sommes pas à guérir »
« Uni.e.s pour ne pas crever », « Nous ne sommes pas à guérir » ou « Faites l’amour, pas la gay-re », pouvait-on lire à Toulouse sur certaines des pancartes, souvent écrites en anglais, alors que de nombreuses personnes dansaient avec enthousiasme au rythme de la musique diffusée par les chars du défilé.
« Ça ne fait pas très longtemps que j’assume ma lesbianité. Cette marche est une occasion d’être fière de moi-même », explique à l’AFP Anne, 50 ans, une manifestante toulousaine qui ne souhaite pas donner son nom de famille.
Sa compagne Marie, 60 ans, se dit « militante politique ». « Je fais les marches depuis 40 ans et continuerai à les faire jusqu’à ce que mort s’ensuive », précise-t-elle, souriante, avant d’ajouter : « C’est ma vie ».