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Comment s’apprécie une demande de changement de nom pour éviter son extinction ?

Des circonstances postérieures à la publication d’un décret portant changement de nom pour motif légitime ne peuvent être utilement invoquées pour s’y opposer. C’est ce que vient de rappeler le Conseil d’État dans sa décision du 27 décembre 2022.

Dans le cadre d’une procédure de changement de nom pour motif légitime, une mère et son fils ont été autorisés par décret en date du 17 juin 2022, à ajouter à leur nom de famille celui porté par leur arrière-grand-mère et arrière-arrière-grand-mère maternelles respectives, afin d’éviter que ce nom s’éteigne.

Plusieurs membres de la famille décident alors de faire opposition à ce décret, aux motifs que la fille majeure d’une des requérantes portait désormais ce nom par adjonction au sien, à la suite d’une demande présentée dans le cadre de la nouvelle procédure de changement de nom issu de la filiation entrée en vigueur le 1er juillet 2022, et que l’autre enfant majeur de cette même requérante avait entrepris des démarches aux mêmes fins.

Le Conseil d’État rejette la demande des requérantes, en indiquant que de telles circonstances, postérieures à l’édiction du décret attaqué, ne pouvaient être utilement invoquées.

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La lexicographie créole à l’épreuve des égarements systémiques et de l’amateurisme d’une « lexicographie borlette »

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

« La borlette aurait débuté dans les années 1950 dans le sud du pays, dans les régions des Cayes, via les émigrés haïtiens travaillant à Cuba – au départ, elle se serait appelée la « Loteria Cubana » puis « Bolita » qui signifie « petite boule » en espagnol et, dans les années 1960, elle est devenue la borlette (…) Quant à la borlette, sa pratique relève en fait de toute une géomancie qui accompagne l’interprétation des rêves et révèle une certaine technicité du jeu : il faut en « bien » rêver, bien interpréter son rêve pour arriver au bon boul. L’analyse permet ici de revenir sur l’affirmation selon laquelle, dans les jeux de hasard, « non seulement on ne cherche pas à éliminer l’injustice du hasard, mais c’est l’arbitraire même de celui-ci qui constitue le ressort unique du jeu » (Marie Redon, Université Paris 13-Nord : « Gaguère (combat de coqs) et borlette (loterie) / Quels enseignements sur Haïti ? », Géopolitique des jeux d’argent, Cahiers d’Outre-Mer, LXXII, 2020).

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« Si on parle aujourd’hui davantage de la transidentité, c’est au prix d’une multiplication des contre-vérités »

— Collectif —

A l’occasion de la Journée internationale de la visibilité transgenre, une tribune au « Monde » par Béatrice Denaes, coprésidente de l’association Trans Santé France, et signée par une centaine de médecins et de spécialistes de ce sujet, invite à mettre fin aux contre-vérités et désinformations concernant la transidentité.

Les transidentités sont-elles suffisamment visibles ? Sont-elles suffisamment connues et respectées ? La question se pose naturellement en ce 31 mars, Journée internationale de la visibilité transgenre.

Bien sûr, les transidentités, on en parle. Mais, depuis quelque temps, c’est aussi pour les rejeter, les discriminer, avec un angle d’attaque désormais inlassablement répété : le « scandale sanitaire » des enfants trans et l’« horreur » des retransitions. L’occasion de multiplier les fausses informations, les contre-vérités avec, pour finalité, de susciter la peur, la haine auprès de celles et ceux qui ignorent tout des transidentités et n’iront pas vérifier l’exactitude des propos.

A longueur de tribunes et d’interviews, quelques associations outrancières, ainsi que des personnalités qu’on connaissait ouvertes et bienveillantes, veulent faire croire que des discours radicaux légitiment les requêtes de changement de sexe, au prix d’un traitement médical à vie voire chirurgical (ablation des seins ou des testicules) sur des corps d’enfants ou d’adolescents.

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Valse des étiquettes et crise financière actuelle : les Martiniquais et Guadeloupéens verront bientôt rouge !

— Par Jean-Marie Nol, économiste et ancien banquier —
Depuis plus de 2 ans les Martiniquais et les guadeloupeens scrutent de plus en plus près les étiquettes en magasins. Et ils se serrent chaque mois davantage la ceinture. L’inflation précarise de nombreux guadeloupéens et surtout Martiniquais qui pour s’en sortir font de plus en plus appel aux CCAS, les centres communaux d’action sociale et se ruent dans les épiceries solidaires.

En cause la crise économique , inflationniste et financière actuelle .
Nul besoin dans de telles conditions de se pencher sur une quelconque analyse, qu’elle soit technique ou fondamentale pour comprendre qu’un crash bancaire mondial à déjà eu lieu dès la semaine dernière. La partie est jouée , et pour cause la France a déjà basculé dans la récession économique, et on va assister à une succession de faillites d’entreprises et de surendettement des ménages au cours de l’année 2023 . Et aussi , fait notable, à la chute des actifs en bourse au gré des ventes paniques d’investisseurs .
La crise financière actuelle avec la déconfiture du secteur bancaire s’explique par la conjonction de nombreux phénomènes, en particulier par l’accumulation de déséquilibres macro-économiques, la formation récurrente de bulles spéculatives sur les marchés financiers en raison des comportements mimétiques, et par les mutations microéconomiques liés au rôle central du crédit et des innovations financières dans nos économies.

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Une promotion de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université publique du Sud-Est à Jacmel porte le nom de Robert Berrouët-Oriol 

— Par Marc Sony Ricot —

La promotion 2018-2022 de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université publique du Sud-Est à Jacmel porte le nom de Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue et écrivain. Cette exceptionnelle distinction est attribuée à l’universitaire pour son « dévouement et son engagement au service de la langue créole, de la linguistique et de l’éducation en général ». 
Les étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation (FSE/UPSEJ) ont fait choix de Robert Berrouët-Oriol comme personnage public pour dénommer leur Promotion de fin d’études universitaires : « promotion Robert Berrouët Oriol (2018-2022) ». La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu le dimanche 26 mars 2023 en l’église du Sacré-Cœur de Meyer, à Jacmel. « Nous avons fait choix de monsieur Berrouët-Oriol pour son dévouement et son engagement au service de la langue créole, de la linguistique et de l’éducation en général », écrit l’étudiant Assédius Doret, l’un des membres de la promotion.
Pour sa part, Robert Berrouët-Oriol, dans la lettre adressée aux étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université publique du Sud-Est de Jacmel, se dit ému par cette distinction. 

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Intelligence artificielle : Elon Musk et des centaines d’experts alertent sur les « risques majeurs pour l’humanité »

Mercredi 29 mars, des centaines d’experts mondiaux, parmi lesquels Elon Musk, ont alerté sur les risques d’un développement immodéré de l’intelligence artificielle.

Source potentielle de «risques majeurs pour l’humanité», la recherche sur l’intelligence artificielle (IA) doit faire une pause. Des centaines d’experts mondiaux, dont Elon Musk, ont signé une pétition en ce sens, ce mercredi 29 mars. Ils appellent à une trêve de six mois.

Ce moratoire permettrait selon eux de travailler à la mise en place de systèmes de sécurité et notamment de nouvelles autorités réglementaires dédiées. Ces experts recommandent de surveiller les systèmes d’IA mais aussi d’établir des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel et des institutions capables de gérer les «perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera».

Parmi les signataires de cette mise en garde figurent donc le propriétaire de Twitter et fondateur de SpaceX et Tesla, Elon Musk, mais aussi Yuval Noah Harari, historien et auteur du livre «Sapiens, une brève histoire de l’humanité». Le cofondateur d’Apple Steve Wozniak, ainsi que des membres du laboratoire d’IA de Google DeepMind soutiennent également le texte, de même que le patron de Stability AI Emad Mostaque et des experts en IA et universitaires américains, ingénieurs cadres de Microsoft.

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Qu’est-ce que la justice restaurative ?

Pratique complémentaire au traitement pénal de l’infraction, la justice restaurative consiste à faire dialoguer victimes et auteurs d’infractions (qu’il s’agisse des parties concernées par la même affaire ou non). Les mesures prises, selon des modalités diverses, visent toutes à rétablir le lien social et à prévenir au mieux la récidive.
Le concept de justice restaurative (appelée parfois justice réparatrice) a pour but d’associer en complément de la réponse juridictionnelle un auteur d’infraction pénale et une victime, selon des modalités diverses, en vue d’envisager ensemble les conséquences de l’acte, et le cas échéant, de trouver des solutions pour le dépasser, dans un objectif de rétablissement de la paix sociale. La France n’est pas la seule ni la première à s’être engagée sur cette voie. Des expériences ont été menées de longue date au Canada, en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Norvège, aux États Unis, au Japon ou encore en Belgique.
Une mesure prévue par la loi du 15 août 2014, mise en œuvre par la circulaire du 15 mars 2017
Inscrite dans la directive de l’Union européenne 2012/29 du 25 octobre 2012, la justice restaurative a été consacrée par la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales.

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« Et d’un seul bras, la sœur balaie sa maison » de Cherie Jones

La romancière barbadienne lauréate du Prix Carbet des lycéens 2023

Le grand jury du Prix Carbet des lycéens s’est réunile 28 mars 2023 au lycée des Droits de l’Homme à Petit-Bourg, en Guadeloupe, pour désigner son lauréat. C’est l’ouvrage « Et d’un seul bras, lasœur balaie sa maison » de l’écrivaine barbadienne Chérie Jones qui a été primé.

À Baxter’s Beach, à la Barbade, Wilma, la grand-mère de Lala, raconte l’histoire de la sœur à un bras. C’est un récit édifiant sur ce qui arrive aux filles qui désobéissent à leur mère et se rendent dans les tunnels malfamés de Baxter.
« On peut supposer, se dit Lala, qu’un homme n’est pas vraiment méchant quand la nature elle-même ne juge jamais bon de le punir ». Une fois adulte, Lala vit chichement dans un cabanon de plage avec son mari, Adan, un voyou au charisme dévastateur. Quand un de ses cambriolages dans une villa de luxe voisine dérape, et qu’il est obligé de tuer un riche homme blanc pour s’en sortir, deux vies de femmes s’effondrent. Celle de la veuve de la victime, une insulaire partie de rien et ayant usé de ses charmes pour obtenir une meilleure vie.

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Le Conservatoire de Paris classé deuxième meilleure école d’arts du spectacle au monde

Classée 17e en 2020, l’institution a connu une progression fulgurante en trois ans grâce au travail de sa nouvelle directrice, Émilie Delorme.

 Les trois critères sur lesquels se fonde ce classement concernent la réputation académique, la réputation professionnelle et la dynamique de la recherche. Martin Noda

Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris a été classé deuxième meilleur établissement d’enseignement des arts du spectacle au monde, derrière le Royal College of Music de Londres, selon un classement international. L’institution a connu une très forte progression en trois ans: classée 17e en 2020, elle s’était hissée à la 5e place en 2021 et à la 4e l’an passé, selon l’International QS World University Rankings. Elle gagne encore deux places cette année en se positionnant devant la Royal Academy of Music (3e place), l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne (4e) et la Juilliard School de New York (5e).

Les trois critères sur lesquels se fonde ce classement concernent la réputation académique, la réputation professionnelle et la dynamique de la recherche.

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Étude : un Français sur trois se prive de produits d’hygiène pour des questions de budget

— Par Lionel Durel —

Alors que la loi déposée par le député Frédéric Descrozaille limite à 34% les promotions faites sur les produits d’hygiène, d’entretien et de beauté, une étude de l’association ‘Dons solidaires’ montre que les Français se restreignent sur les produits d’hygiène.

Deux fois plus nombreux qu’en 2021 à contrôler leur consommation de papier toilette…

Le réseau associatif ‘Dons solidaires’ vient de publier la troisième version de son baromètre sur la précarité hygiénique et lance l’alerte d’une précarité hygiénique grandissante aux conséquences alarmantes sur l’estime de soi et l’inclusion sociale.

Une précarité hygiénique grandissante

Femmes, parents, jeunes : la précarité hygiénique ne cesse de progresser en France et n’est plus l’apanage des bénéficiaires d’associations indique ‘Dons solidaires’. Face à cette inflation galopante, les consommateurs supprime de produits jugés pas essentiels à 100% et cela passe par les serviettes hygiéniques, les déodorants, les couches et une grande majorité des produits d’hygiène comme le dentifrice par exemple.

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Retraites: de retour dans la rue, les syndicats réclament en vain une « médiation »

Les opposants à la réforme des retraites étaient moins nombreux dans la rue mardi pour une dixième journée d’action à l’appel des syndicats qui ont réclamé une « médiation », rejetée par le gouvernement mais soutenue par ses alliés du Modem.

Cinq jours après un sursaut terni par de nombreux débordements, les premiers chiffres des autorités comme des syndicats attestaient d’une participation en repli, comme à Bayonne (6.500 à 13.000), Nice (3.700 à 25.000) ou Clermont-Ferrand (11.000 à 40.000).

« Le mouvement ne s’essouffle pas », a cependant affirmé depuis Clermont-Ferrand le leader de la CGT Philippe Martinez, jugeant « la détermination toujours aussi importante » pour exiger le retrait de la réforme et de sa mesure-phare: le report de l’âge légal de 62 à 64 ans.

Après que les violences lors de 9e journée de mobilisation le 23 mars, puis autour de la bassine de Saint-Soline (Deux-Sèvres) durant le week-end, sont encore dans toutes les têtes, des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté mardi à Nantes ainsi qu’à Rennes. A Nantes, une agence bancaire a été incendiée et le tribunal administratif visé, tandis qu’à Rennes ont eu lieu de nombreuses dégradations.

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Amnesty International pointe la nette dégradation des droits humains à travers le monde en 2022

— Par Étienne Cherchour —

Dans son rapport annuel publié ce mardi 28 mars, Amnesty International note qu’aucune région n’est épargnée par la dégradation des droits humains et met en avant les droits des femmes, premières victimes des crises.

Le lieu n’a pas été choisi par hasard. Il y a 75 ans, l’Assemblée générale des nations unies avait adopté la Déclaration universelle des Droits de l’Homme au palais de Chaillot à Paris. Et c’est ici que l’ONG Amnesty International a choisi de présenter son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde. Un document qui souligne la nette dégradation des droits civiques et politiques des individus à travers le monde. Un constat qui « n’épargne aucune région du monde », insiste la secrétaire générale d’Amnesty international, Agnès Callamard.

La guerre en Ukraine, une aide humanitaire contrastée

Événement géopolitique majeur de l’année passée, l’offensive russe en Ukraine a entraîné une vague de réfugiés sans précédent en Europe — environ 5 millions. Pour Amnesty International, la réponse rapide et à grande échelle de la communauté internationale confrontée à ce défi humanitaire a prouvé que l’Occident avait les moyens de se coordonner pour venir en aide de manière efficace et sans délai à un pays en détresse.

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Lola – La tribu des malfinies

Jeudi 30 mars à 19h  Salle Mobile (Saint-Esprit)

Les malfinis, ces rapaces endémiques à la Caraïbe, souvent solitaires, savent pourtant s’élever pour chasser en tribu existante et vibrante.

Dans un concert de slam porté par Lola, impudeur, ironie, violence et force frisent avec douceur et tendresse pour aborder le thème pluriel du féminin dans la société, de sa présence, de son écho et de sa lutte. Un féminisme qui colle au réel avec poésie.

Car la tribu des malfinies réaffirme la prévalence d’une unité dans la multiplicité, et tente de lutter contre la solitude inhérente à la condition humaine. Elle interroge la définition calquée sur les mots et la signification établie par celui qui nomme. Elle confronte la finitude du mot au champ des possibles ouverts par la rencontre des langues, des sonorités et des images.

Mais cette tribu est surtout le reflet d’une condition féminine qui éclot, tel l’oiseau de proie chassant chaque carcan imposé, jusqu’à la définition qu’on a voulue lui donner.

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La tribu des Malfinies est un concert où se croisent le slam, l’écriture, les rythmes et la musique.Ce

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Pétition pour la dissolution de la BRAV-M

La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M.

Le pays étouffe de témoignages d’exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre des manifestants qui tentent de faire entendre leur opposition à un projet de régression sociale.

Ces témoignages circulent dans le monde entier, interpellent la communauté internationale et entachent l’image de notre pays. Ils font état d’un emploi disproportionné et arbitraire de la force et en contrariété avec le schéma national de maintien de l’ordre.

Brigade créée en mars 2019 sous l’impulsion du préfet Lallement pour bâillonner le mouvement des Gilets Jaunes, elle est devenue l’un des symboles de la violence policière.

Loin d’assurer un retour à l’apaisement, son action participe de l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.

Aussi, son mode d’intervention évoque le souvenir des voltigeurs, des duos de policiers montés sur une moto pour disperser les manifestants, brigade dissoute en 1986 après l’assassinat de Malik Oussekine, roué de coups par trois voltigeurs en marge de contestations étudiantes.
Le droit de manifester convoque des droits fondamentaux garantis par notre corpus constitutionnel : la libre communication des pensées et des opinions, la liberté d’aller et venir ou encore la liberté de réunion et d’association.

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« Sept hivers à Téhéran », un film de Steffi Niederzoll

— Par Isabelle Arnaud —
– Titre original : Sieben Winter in Teheran
– Durée du film : 1 h 37
– Réalisateur : Steffi Niederzoll
– Scénariste : Steffi Niederzoll
– Interprètes : Zar Amir Ebrahimi, Reyhaneh Jabbari, Shole Pakravan, Fereydoon Jabbari, Shahrzad Jabbari, Sharare Jabbari
– Date de sortie : 29/03/2023

Synopsis :
En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

Critique :
Sept hivers à Téhéran est un excellent documentaire qui revient sur une affaire qui a défrayé la chronique en Iran et au niveau international.
En 2007, une jeune femme de 19 ans, Reyhaneh Jabbari, tue l’homme qui essayait de la violer. Mais dans ce pays où les lois sont écrites par les hommes et où les personnes n’ont pas le droit de se défendre, surtout si elles sont des femmes, elle est condamnée à mort.

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Mardi 28 mars : Annou déboulé an lari Fodfrans !

— Le n° 292 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Le gouvernement BorneMacron, dos au mur, n’arrive ni à imposer sa contre-réforme, ni à convaincre la population. La répression renforcée ne changera rien à l’affaire. Mardi 28 mars, est une occasion de porter un nouveau coup au pouvoir, de montrer la puissance du rejet populaire.

Les différentes actions de terrain ont montré et continueront de montrer une détermination sans faille, contre une régression caractérisée de nos droits. Ce recul se fait au profit des grosses fortunes qui engrangent des profits, et qui se nourrissent, chez nous plus qu’ailleurs, des bas salaires, des retraites de misère, de la précarité, des mauvaises conditions de travail, du chômage, de l’abandon du service public.

Pour éviter des plans encore plus menaçants, nou toujou la ! Nou toujou Doubout.

 Mardi 28 mars, ensemble, disons non à cette pwofitasyion, en commençant par arracher le retrait du plan scélérat contre la retraite.

 MANIFESTONS PAR MILLIERS ! RENDEZ-VOUS 8 HEURES À LA MAISON DES SYNDICATS.

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« Joyland », un film de Saim Sadiq

 Lundi 27 mars à 20h30 –Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De : Saim Sadiq
Pakistan – 2h06 – 2022
Avec Ali Junejo, Alina Khan, Sania Saeed
Pakistan – 2h06 – 2022
Synopsis:
A Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique. Alors que des sentiments naissent, Haider se retrouve écartelé entre les injonctions qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté.

La presse en parle :
L’Humanité par Pierre Barbancey
Joyland est un petit bijou attachant, surprenant, plein d’intelligence.

Le Parisien par Renaud Baronian
« Joyland » est un long-métrage hors catégorie, unique, original, une pure merveille bouleversante qui raconte une love story enflammée en dénonçant les travers sociaux et religieux de son pays.

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
La force de Saim Sadiq est de parvenir à sonder les zones frontières, entre le féminin et le masculin, le jour et la nuit, la liberté et la contrainte, le dit et le tu, avec nuance et délicatesse.

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« Chroniques agricoles », par la Cie Kaméléonite

Vendredi 31 mars 2023 – 19h30 Maison de la Culture du Lorrain
Accès libre
Au programme, deux petites formes danse et art de la parole :
Jardin créole 23 ‘ création 2020
Terres au féminin 40 ‘ création 2022-2023

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2021, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.
Chroniques agricoles s’inspire de PLANTÉ.ES, créé en France en 2017 par le Collectif de l’Âtre en raison de l’ intérêt citoyen de son équipe pour l’agriculture intensive, l’utilisation des pesticides, la monoculture, les politiques européennes – et leur impact sur la vie quotidienne.

C’est l’actualité et le positionnement des lieux agricoles, des agriculteurs et des consommateurs du territoire Martinique qui est au cœur de notre propos :
nous collectons des informations des acteurs du réseau agricole martiniquais que nous rencontrons ;
nous explorons ces sources d’information par l’écriture et l’improvisation théâtrale et dansée;
nous créons ces CHRONIQUES à l’aide des arts de la parole et de la performance du corps ;
nous présentons au public ces CHRONIQUES in situ : marché, place, cour d’école, lycée agricole, exploitation, champs, jardin partagé, écomusée, centre rural…

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« La véridique histoire de Hourya », de Daniel Boukman, jouée au Théâtre National Algérien

Samedi 11 mars 2023, La véridique histoire de HOURYA a été représentée à Alger au TNA (théâtre National Algérien) interprétée par la troupe du Théâtre Régional de la ville de Djelfa, mise en scène par Ahmed KHOUDI-..

Le 7 mars, une conférence de presse a été organisée pour évoquer les conditions de production de cette pièce.-..

Dans sa version française et traduite en arabe algérien, cette lettre a été distribuée à la presse :

Chers amis et amies

A l,occasion de la représentation de La véridique histoire de Hourya dans le cadre de la commémoration du soixantième anniversaire de l’indépendance, je souhaite tout d’abord remercier les autorités et personnalités qui sont à l’origine de la réalisation de ce beau projet. Je pense bien entendu ou Ministère de la Culture et des Arts, avec à sa tête, Madame la Ministre Soraya Mouloudji mais aussi à Monsieur le Directeur du Théâtre National d’Alger, à mes amis Abdelnacer Khettof du Théâtre Régional de Djelfa, Ahmed Khoudi, metteur en scène et à la troupe du Théâtre Régional de Djelfa.

Je regrette beaucoup de n’avoir pas pu répondre positivement à l’invitation qui m’a été faite d’être parmi vous.

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La 34e Semaine de la presse et des médias dans l’École

Du 27 mars au 1er avril 2023.

Des actions d’éducation aux médias et à l’information pouvant être menées autour de l’événement de mars à avril 2023.

La Semaine de la presse et des médias dans l’Ecole® a pour objectif d’aider les élèves, de la maternelle au lycée, à : comprendre et décrypter l’univers des médias, apprendre à vérifier les sources et l’information, développer leur goût pour l’actualité et se forger leur identité de citoyen.

Pour sa 34e édition, la Semaine de la presse et des médias dans l’École invite tous les enseignants et les élèves à s’emparer d’une nouvelle thématique « L’info sur tous les fronts ». Le thème sonne comme une évidence dans un monde qui n’a jamais été aussi connecté. Une 34e édition qui coïncide avec le 40e anniversaire du CLEMI. Quarante années d’une mobilisation de tous les acteurs de l’enseignement et des médias pour former des citoyens libres et éclairés. Jamais cette mission d’utilité publique n’a paru aussi fondamentale.

Comprendre comment se fabrique l’information dans le contexte géopolitique actuel s’avère en effet crucial pour que les élèves soient capables d’exercer leur esprit critique dans les flux informationnels auxquels ils sont soumis.

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3ème conférence du CEREAP : « Rencontre avec un artiste, Ricardo Ozier-Lafontaine

Le mardi 28 mars, 18h00, INSPE de Martinique (ex. IUFM)

Dominique Berthet s’entretiendra avec Ricardo Ozier-Lafontaine
Venez nombreux
Ricardo Ozier-Lafontaine est né en 1973 à Fort-de-France, Martinique, FWI. Il vit et travaille actuellement en Martinique. Après des études de communication visuelle à Paris, il se spécialise en éducation spécialisée pour enfants en danger et devient un professionnel dans ce domaine. Il est également plasticien.
Depuis leur création, ses œuvres mêlent la découverte et l’exploration des arts visuels ainsi que l’appropriation des rythmes rituels afro-caribéens.
L’artiste a été profondément influencé par l’archéologie précolombienne, qui a eu un impact esthétique durable sur son travail artistique. Son expression plastique n’a cessé de se renouveler ces dernières années et puise dans la singularité de ses sources imaginaires.
Lors de la composition de ses pièces, Ricardo utilise le dessin et la peinture automatiques, une pratique qui l’a conduit à une transe graphique lui permettant de verbaliser les rythmes, les sensations et les tensions intérieures.
Il retranscrit les contours de sa « topographie du monde intérieur », laissant libre cours à l’expression des multiples influences qui animent sa création et qui, à travers les tracés de noirs et de blancs bi-chromiques, révèlent les caractères hybrides qui jaillissent de son imagination syncrétique que l’on nomme les « Intercesseurs ».

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« Je suis bizare », texte et m.e.s. d’Astrid Bayiha

Mardi 28 mars à 19h – Salle Mobile (Saint-Esprit)

Au temps de l’enfance, comment échapper à la solitude et affirmer sa différence avec une identité qui questionne ? Enfant hermaphrodite, Alix est en quête de liberté et de rencontre avec l’autre. En quête de soi. Mais lorsque notre corps offre différentes réponses, différents choix, comment savoir qui l’on est vraiment ? Les clés ne sont pas toujours visibles, mais peut-être sont-elles du côté de l’invisible. Et puis, il y a la Lune qui veille… D’ailleurs, c’est aussi un peu l’histoire de Cheik, Lucie et Kenji, d’autres enfants singuliers. Ou encore du père d’Alix et de Gertrude, deux adultes qu’Alix aidera à grandir. Je suis Bizarre d’Astrid Bayiha est une histoire de croisements et d’intersection. Croisements de mondes, croisements de vies et d’histoires, croisements de genres, à travers le parcours initiatique d’un(e) enfant.

Note d’intention :
Aujourd’hui et depuis toujours, des enfants peuvent naître en étant morphologiquement mâle et femelle. Alternativement ou simultanément. Ils peuvent aussi naître en n’étant ni l’un ni l’autre. Ils ne sont pas des monstres, mais des êtres humains qui ont malheureusement souvent du mal à trouver une juste place dans notre monde.

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Manifester n’est pas une infraction : C’est l’exercice d’une liberté !

Que la manifestation soit déclarée(1) ou non, peu importe :

Manifester est l’exercice d’une liberté que l’État doit même protéger !

La participation à une manifestation non déclarée n’est pas une infraction

La Cour de cassation a rappelé, au visa de l’article 111-3 du code pénal sur le principe de légalité, l’exigence d’un texte d’incrimination : « nul ne peut être puni pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par un règlement » et aucune « disposition légale ou réglementaire n’incrimine le seul fait de participer à une manifestation non déclarée » (Crim. 8 juin 2022, n°21-82.451 ; Crim. 14 juin 2022, n°21-81.054).

Le droit français applique ainsi le principe de la liberté de réunion pacifique, protégée par l’article 11 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales(2) .

La Cour européenne des droits de l’Homme a d’ailleurs précisé que « la liberté de participer à une réunion pacifique revêt une telle importance qu’une personne ne peut subir une quelconque sanction pour avoir participé à une manifestation non prohibée dans la mesure où l’intéressé ne commet par lui-même, à cette occasion, aucun acte répréhensible (Ezelin, §53) » (3) .

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« Houria », un film de Mounia Meddour

Dimanche 26 mars 19h /À Madiana

Houria
Réalisation : Mounia Meddour
Avec : Lyna Khoudri, Amira Hilda Douaouda
France, Algérie | 2023 | 1h38

Synopsis :
Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés…

La presse en parle :
Ouest France par Gilles Kerdreux
Aussi fort que Papicha.

20 Minutes par Caroline Vié
La sororité est capitale dans ce récit puissant montrant comment un groupe de femmes se soutient pour échapper à des destins difficiles avec autant d’énergie que de créativité.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Lyna Khoudri danse avec grâce, subtilité, intensité.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
La danse est l’art essentiel à travers lequel s’exprime avec force l’aspiration à la liberté.

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Nouveaux Regards Film Festival 2023

Comment sélectionner les films qui arrivent sur les grands écrans du NOUVEAUX REGARDS FILM FESTIVAL en Guadeloupe ? Comment choisir parmi les 3101 propositions qui arrivent jusqu’à nous ? Il s’agit tout simplement des films que nous avons envie de partager avec vous, comme avec des amis. Des films qui nous accompagnent longtemps après le visionnage et qui impriment en nous le ravissement ou les questionnements de leurs auteurs.

Il y aussi , ces perles que nous dénichons, ces films que nous pistons tout au long de l’année, que nous négocions, nous sous-titrons pour vous offrir une programmationunique.

Parmi eux, des avant-premières nationales ou encore des films qui ne sortiront peutêtre jamais en France.

Chaque année, les films sont liés par des thématiques fortes qui se dégagent à leur insu, à notre insu…

Preuve que le cinéma est un véritable moyen d’expression nécessaire, une voix capitale.

Les auteurs rendent visible l’invisible, rendent audible l’inaudible, les murmures. Merci aux équipes de films de partager avec cette générosité leurs préoccupations, leurs réponses, leurs imaginaires, leurs regards renouvelés sur ce monde.

Merci donc à eux souvent de nous permettre de voir pour croire et de vivre pour agir.

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