Organisation internationale de développement qui mobilise le pouvoir citoyen contre la pauvreté, l’Oxfam France a publié la seconde partie de son étude sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises.
Les dépenses des entreprises pour les salariés n’ont augmenté que de 22% ces dix dernières années
Chargée de plaidoyer régulation des multinationales chez Oxfam, Léa Guérin explique : “Au niveau national, la part du travail dans le partage de la valeur reste assez stable autour de 60%. Mais il y a des disparités. Dans les grandes capitalisations boursières, la part du travail est plus faible et variable”, précise la jeune femme.
Dans son rapport du mois dernier, la note d’Oxfam sur les 100 plus grandes entreprises cotées françaises montre que les dépenses de ces entreprises en faveur des salariés ont augmenté de 22% entre 2011 et 2021, tandis que les versements aux actionnaires, sous forme de dividendes ou de rachat d’actions, progressaient de 57% sur la même période.
Le partage de la valeur se fait de plus en plus en faveur des actionnaires
Pour Léa Guérin il faudrait plus de partage : “Le partage de la valeur se fait de plus en plus en faveur des actionnaires et au détriment des salariés“.