— Par Renel Exentus —
Le samedi 23 mars 2024, la Société de recherche et de diffusion de la musique haïtienne (SRDMH), en collaboration avec le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), a organisé un concert qui marqua une fois de plus la scène musicale musicale montréalaise. Malgré le froid, le public était au rendez-vous à la Salle de concert du Conservatoire où l’événement a eu lieu. Loin d’être une simple activité récréative, le concert s’inscrivait dans le cadre de la Semaine d’action contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR).
Rappelant que cette 25e édition de la SACR se tient en territoire autochtone non cédé, les présentatrices ont souligné la principale thématique du concert : le rôle des femmes dans l’histoire et dans la création musicale. À cet effet, le programme regroupait d’illustres compositeurs et compositrices d’Haïti, d’Argentine et de France. Le récital débutait avec la pétillante pièce Nostalgia de la renommée chanteuse haïtienne Martha Jean-Claude1 adaptée pour flûte et piano par Victor Mirabal. Édith Bouyer et Julien Leblanc ont interprété la pièce avec une virtuosité qui captiva l’auditoire dès les premières notes2.

Les coupes budgétaires dans le domaine de la culture suscitent un tollé généralisé et soulèvent des préoccupations majeures quant à l’avenir de la scène culturelle française. Avec l’annonce récente des réductions budgétaires imposées par le gouvernement pour l’année 2024, de nombreuses institutions culturelles emblématiques se retrouvent dans une situation précaire, menaçant ainsi le tissu même de notre patrimoine artistique et culturel.
Ce documentaire remonte aux fondements historiques et politiques d’une tragédie orchestrée et planifiée, celle du génocide des Tutsis de 1994. Il raconte comment une élite rwandaise a transformé le Rwanda en théâtre de l’horreur absolue.
La Martinique fait face à des défis majeurs en matière de sécurité de l’eau, exacerbés par les changements climatiques et les pressions croissantes résultant de l’activité humaine. Cette île des Caraïbes, réputée pour sa beauté naturelle et sa biodiversité, est confrontée à une série de menaces qui mettent en péril sa ressource en eau et son équilibre écologique. Dans ce texte, nous explorerons en détail les différentes facettes de ces défis, leurs causes profondes et les actions potentielles pour y faire face.
Communiqué officiel – 5 avril 2024
Renaissance du vaudou au Bénin : un pilier culturel et spirituel
— Par Sarha Fauré —
À la mémoire d’André Vilaire Chery, rédacteur d’ouvrages lexicographiques 
Le Pass Culture rencontre un franc succès en Martinique, comme en témoignent les chiffres impressionnants. Classée première région de France pour son taux d’inscription au dispositif, la Martinique affiche un impressionnant 91 % des jeunes de 18 ans inscrits au Pass Culture !
Je ressens ce matin un immense besoin de t’écrire. Ces paroles simples dont je saupoudre ton corps encore tiède, tu les liras avant moi car c’est dans l’encrier commun que je trempe ma plume.
— Par Hélène Lemoine —
Onè respè pou Pradel Pompilus,
Par Anne Fontaine, Claire Barré
Dans le tumulte chaotique d’une Haïti déchirée par la violence et l’instabilité politique, les mots « cataclysmique » résonnent comme un sombre avertissement. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte un exode massif de la capitale Port-au-Prince, une fuite désespérée loin des griffes des gangs dévastateurs.
Qu’il s’agisse de la Corse, de la Guyane, de la Martinique
La décision de la Cour d’Appel de Fort de France de maintenir Hervé PINTO est l’illustration de la politique répressive visant tous les militants mettant en cause la politique française en Martinique. Alors que la détention est l’exception, elle est devenue la règle en Martinique pour raisons politiques. Alors qu’il présente toutes les garanties de représentation, PINTO est incarcéré pour sa protestation contre une injustice dont il est une des victimes.
La Guadeloupe et la Martinique, joyaux insulaires de la modernité occidentale dans la caraïbe , se retrouvent à un moment charnière de leur histoire, oscillant entre tensions identitaires croissantes, violence exponentielle au sein de la société, et défis économiques colossaux. Dans un contexte où les débats actuellement feutrés mais qui risquent d’être houleux sur l’évolution institutionnelle occupent les esprits de certains élus, et où les frictions ethniques se font sentir, ces territoires ultramarins sont confrontés à des interrogations profondes quant à leur avenir. Il est indéniable que la situation actuelle prédispose à des dérives potentiellement violentes, à l’instar de ce que nous avons connu par le passé chez nous ou dans d’autres régions du globe marquées par des politiques néo coloniales sournoises. Cependant, il est impératif de reconnaître que l’histoire des Antilles françaises ne peut être réduite à un simple écho des erreurs passées. Le monde a évolué, les mentalités ont changé, et l’État français semble prendre conscience non sans malice des risques et des défis qui attendent ces territoires.
La nuit du lundi 1er au mardi 2 avril 2024 a vu s’éteindre une étoile littéraire, 
— Par Jean Samblé —
» Israël, nation que jadis ma main a épargnée,
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.