Il n’y a eu aucun progrès ces dix dernières années dans la réduction des préjugés sexistes, “enracinés” dans les sociétés malgré les campagnes pour le droit des femmes comme MeToo, a déploré l’ONU lundi.
Utilisant les données du World Values Survey – projet international sur l’évolution des valeurs et des croyances dans le monde – dans 80 pays couvrant 85% de la population mondiale, le PNUD a mis à jour son Indice des normes sociales de genre (GSNI) qui intègre des dimensions politique, économique, liées à l’éducation et à l’intégrité physique.
Chez les hommes comme chez les femmes, “les normes sociales basées sur les préjugés de genre sont largement répandues dans le monde: près de 90% de la population a au moins un préjugé” sexiste parmi sept passés en revue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ces “préjugés sont répandus chez les hommes et les femmes, suggérant qu’ils sont profondément incrustés et influencent les hommes et les femmes à des degrés similaires”, poursuit le rapport.
Utilisant les données du World Values Survey – projet international sur l’évolution des valeurs et des croyances dans le monde – dans 80 pays couvrant 85% de la population mondiale, le PNUD a mis à jour son Indice des normes sociales de genre (GSNI) qui intègre des dimensions politique, économique, liées à l’éducation et à l’intégrité physique.