
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Panorama des menaces existentielles qui pèseront bientôt sur la Martinique et la Guadeloupe !

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Funambulisme – « Mot dérivé de funambule, avec le suffixe -isme. Art du cirque, danseurs et acrobates marchant sur une corde tendue et pouvant s’aider d’un balancier ».
Funambule – « Acrobate qui évolue sur une corde tendue à une certaine hauteur » (OrtoLang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, CNRS, France).
Le Fonds national de l’éducation (FNE), haut-lieu de la corruption et du népotisme dans le système éducatif haïtien, mène depuis peu une nouvelle campagne sur les ondes de plusieurs stations radio de Port-au-Prince et d’ailleurs. De l’avis de certains observateurs, cette nouvelle campagne se distingue par son amplitude nationale et par l’insistante mention de l’étendue des soi-disant domaines d’intervention du FNE dans le secteur de l’éducation en Haïti où sont scolarisés plus de 3 millions d’enfants. L’on observe que cette nouvelle campagne du FNE se déploie à l’aune d’une explicite et intrépide affabulation dont l’objectif est : (1) de tenter une fois de plus d’obtenir la confiance du public quant à l’action du FNE en général et suite à la perquisition effectuée dans ses locaux le 4 juin 2024 par l’Unité de lutte contre la corruption ; (2) de tenter encore une fois de justifier la légitimité de l’action du Fonds national de l’éducation : cette justification est d’autant plus nécessaire que la direction du Conseil d’administration du FNE est assurée, selon la loi, par le ministre en titre de l’Éducation nationale ; et (3) de faire le plaidoyer du rôle du FNE comme principale sinon exclusive institution haïtienne de financement du système éducatif national.
— Par Fortenel Thélusma(*) —
Cette étude a été réalisée en 1989 pour l’obtention de ma licence en linguistique (Faculté de linguistique appliquée, Université d’État d’Haïti). Vingt ans plus tard, elle a été intégrée dans le livre intitulé : Éléments didactiques du créole et du français : le cas de la prédication nominale, des verbes pronominaux et du conditionnel (Fortenel Thélusma, Éditions Imprimerie Le Natal). Cette reprise partielle se justifie aujourd’hui en raison du fait que, quoique encore d’actualité, le sujet reste peu connu et le travail de recherche n’a pas réellement atteint le public visé (linguistes, étudiants en linguistique et enseignants de créole). Le contenu restera donc intact. Cependant, de légères modifications seront apportées en termes de recadrage scientifique. Il convient de signaler ici une grande carence en matière de recherche en syntaxe créole. Les travaux les plus importants dans ce domaine sont l’œuvre de M. Robert Damoiseau, professeur émérite à l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG).
D’entrée de propos, précisons que cette étude se situe dans le cadre du fonctionnalisme. « On regroupe sous le terme « fonctionnalisme » un ensemble de courants qui, insistant sur le rôle essentiel de la langue comme instrument de communication, se donnent pour objectif de caractériser dans cette perspective les diverses fonctions des éléments linguistiques.
— Par Jean Claude Florentiny(*) —
L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions : Les effets pervers des nouveaux taux d’octroi de mer au sein du Marché Unique Antillais…
Le Marché Unique Antillais, pierre angulaire des échanges entre la Martinique et la Guadeloupe, soulève aujourd’hui des questions sur les conséquences attendues suite aux nouveaux taux d’octroi de mer en vigueur en Martinique. La lutte contre la vie chère reste une priorité absolue pour les autorités locales, notamment en Martinique et en Guadeloupe. La récente délibération de la Collectivité Territoriale de Martinique(N°24-300-1) & 24-300-2 visant à réduire à 0 % le taux d’octroi de mer sur les produits de première nécessité et la majoration sur d’autres produits s’inscrit dans cette dynamique. Une mesure saluée pour ses intentions, mais qui pourrait néanmoins engendrer des effets pervers menaçant l’équilibre économique et fiscal du Marché Unique Antillais.
Une distorsion douanière exacerbée
Dans le cadre du MUA, les importateurs ont la possibilité, en toute légalité, de choisir le bureau de douane où dédouaner leurs marchandises, qu’il soit en Martinique ou en Guadeloupe. Avec des taux d’octroi de mer variables selon les territoires, une concurrence indirecte pourrait naître entre ces deux régions.
Dix-neuf ans après la publication de la couverture historique de Charlie Hebdo : Une analyse de l’évolution de la perception du dessin de Cabu et des tensions liées à la liberté d’expression en France
Le 8 février 2006, Charlie Hebdo publiait une couverture devenue iconique, signée par le dessinateur Cabu, représentant une caricature du prophète Mahomet avec la légendaire phrase : « C’est dur d’être aimé par des cons. » Dix-neuf ans après sa diffusion, cette image, profondément ancrée dans l’histoire contemporaine de la presse satirique, continue de susciter des débats en France. Ce dessin est devenu un symbole majeur de la liberté d’expression, mais son interprétation, notamment parmi les différentes communautés, demeure source de tensions. La publication de cette caricature se fait dans un contexte de vives polémiques et de violences internationales, après la diffusion des fameuses caricatures danoises et dans un climat marqué par des menaces à l’encontre de la liberté d’expression. Ce dessin, à la fois provocateur et engagé, a été mis en lumière à plusieurs reprises et, dix-huit ans après, il est encore analysé sous des angles variés.
— Par Yves-Léopold Monthieux —
L’organisation d’un Congrès de la rupture, c’est le message annoncé à Noël et confirmé au cours de ses vœux aux Martiniquais par le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Après la continuité territoriale, la discontinuité, …la rupture. Ou plutôt, les deux en même temps ! C’est en tout cas la perpétuation de la démarche schizophrénique qui ne cesse d’habiter la Martinique. Aussi, nul n’est surpris que cette situation soit incarnée par un personnage charismatique qui a réussi tant à séduire les consommateurs attachés aux dividendes de l’appartenance à la France qu’à réveiller de leur torpeur les partisans de la rupture d’avec la France.
En organisant d’ici au 28 février 2025 le Congrès de la rupture, la CTM entre dans les deux voies contradictoires ouvertes par le RPPRAC, la “continuité territoriale totale”, assimilationniste, et “l’autonomie totale”, anti assimilationniste. Aujourd’hui comme hier, l’heure n’est pas à la cohérence mais à la surenchère dans l’incohérence. Aux mots indépendance et autonomie s’est substitué le mot rupture. N’est-ce pas le dernier vocable chatt’ en sac appelé à se décliner sous toutes les formes possibles d’entourloupe ?
Samedi 8 février
19h : ouverture de la fête patronale, défilé des associations, intervenants culturels et sportifs, avec le groupe à pied Tanbou Bô Kannal. 21h : bal public avec le groupe Wouspel sur le front de mer.
Jeudi 20 février
9h : parade des écoles Ilet Charles et Ilet Sixtain au bourg.
Samedi 1 er mars
16h à l’école Ilet Charles : bal pour les enfants de 3 à 16 ans organisé par l’association Les Impériales. Pour plus d’nformations, contactez le 0696 34 95 39.
Dimanche 2 mars
8h : tournoi de pétanque sur le front de mer. Contact : Club bouliste des Trois-Ilets au 0696 23 50 60. 11h : course de gommiers. 18h : vidé du Dimanche gras. 20h : spectacle de l’association Les Impériales. 21h : concert avec Lov’nee, Wes Guy, Politik Naï, ELJ, Rivka, Jkevlar, Karleeen Norde et Majesty Quartet en live.
Lundi 3 mars
Vidé en pyjama avec le groupe Sa ki fet fet suivi d’un ti-nain morue de l’association AKT place Gabriel-Hayot.
20h30 : humour avec Bostik. 21h : concert live avec le groupe Silon Van
Mardi 4 mars
11h : course de gommiers.
Mardi 7 janvier à 00h05 sur France 2 et sur france.tv
Synopsis :
Dans un immeuble discret, protégé par des portes blindées et sous haute surveillance policière, la rédaction de Charlie Hebdo se réunit chaque semaine pour préparer le prochain numéro du journal. Autour de la table, des générations de journalistes et de dessinateurs se croisent : ceux qui ont participé à la renaissance du journal en 1992, ceux qui ont vécu l’attentat du 7 janvier 2015, et ceux qui ont rejoint le journal après cette tragédie. Ensemble, ils partagent un objectif commun : faire vivre Charlie Hebdo, envers et contre tout, en restant fidèles aux valeurs qui l’ont fondé.
À travers les témoignages de figures emblématiques comme Riss, le directeur de la publication, ou Coco, dessinatrice et ancienne collaboratrice de l’équipe, ce documentaire retrace la renaissance de Charlie Hebdo après les attentats. Il témoigne de la manière dont le journal, malgré l’horreur et la menace, a su se réinventer pour continuer de déranger, de choquer, mais surtout de défendre un principe fondamental : celui de la liberté d’expression.
La rédaction de Charlie Hebdo est un lieu de travail comme aucun autre, un espace où se mêlent rires, débats enflammés, et réflexions profondes.
—Le n° 377 de « Révolution Sociliste », journal du GRS —
Que croyait le pouvoir ? Que la répression pourrait se déployer sans provoquer de réaction à la hauteur du problème ? Que divisions, confusions, manipulations auraient eu raison du bon sens et de la soif de justice du peuple ?
Rodrigue Petitot est poursuivi le 21 janvier, pour violation du domicile du Préfet. Sa condamnation à résidence surveillée a été transformée en prison ferme, pour avoir menacé les élus de les « attaquer » s’ils n’exigeaient pas le départ du Préfet.
Avant, comme après la déclaration incriminée, le RPPRAC a largement annoncé sa volonté d’investir le terrain électoral où comme on sait, les attaques pleuvent avec plus ou moins d’élégance et de retenue. Et voilà, que toutes celles et tous ceux qui protestent sont à leur tour « attaqués », ici et là, y compris parfois par des élus qui, la veille encore, se répandaient en flatteries pour « le combat légitime » du RPPRAC.
Le « R » n’est ni le chef de gang décrit par certains, ni le « messie venu pour nous tirer des fers ».
Les perspectives économiques pour 2025 ne semblent guère réjouissantes : alors faut – il s’inquiéter ?
—Par Jean-Marie Nol —
Les perspectives économiques pour 2025 semblent incertaines dans de nombreux pays, en raison de plusieurs facteurs tels que l’inflation persistante, les tensions géopolitiques, la hausse des taux d’intérêt et les défis liés à la transition écologique et énergétique. Cependant, il est important de nuancer et de ne pas céder à un pessimisme excessif.Il est légitime de rester vigilant, mais il faut aussi garder à l’esprit que l’économie est cyclique et qu’elle peut rebondir grâce à des ajustements stratégiques. Cela passera nécessairement par une réforme du modèle économique antillais sans le casser par une autonomie politique jugée illusoire . C’est là une stratégie prudente et nécessaire !
Les Antilles françaises, en particulier la Guadeloupe, s’inscrivent dans un cadre économique marqué par l’héritage de la départementalisation. Ce modèle, bien que actuellement à bout de souffle et critiqué pour sa dépendance à l’égard des transferts financiers de l’État français, a permis d’assurer une stabilité économique et sociale dans un environnement insulaire soumis à des contraintes structurelles importantes.
— Par Hélène Lemoine —
Le 5 janvier 2025, le Palais Garnier, l’un des monuments les plus emblématiques de Paris, fête ses 150 ans d’existence. Inauguré en grande pompe en 1875, ce chef-d’œuvre architectural a traversé les siècles, porteur d’une riche histoire où se mêlent grands événements, héritage culturel et mythes intemporels. Véritable institution de la scène lyrique et chorégraphique, il demeure un symbole vivant de l’art et de la culture française, un lieu où se côtoient l’imaginaire collectif et la réalité historique.
Un monument né de l’ambition impériale
Le projet de construction du Palais Garnier trouve son origine dans une période de bouleversements politiques et sociaux en France. Sous le règne de Napoléon III, l’Opéra de Paris, qui occupait la salle Le Peletier, avait été le théâtre de plusieurs événements marquants, notamment l’attentat de 1858 contre l’empereur et l’impératrice Eugénie. Ce drame, dans lequel plusieurs personnes perdirent la vie, incita Napoléon III à envisager la construction d’un nouvel opéra, plus moderne et plus sûr. Par ailleurs, l’Empire souhaitait offrir à la capitale un monument digne de son rayonnement culturel, à la hauteur de ses ambitions.
Solstice d’hiver
Après le solstice d’hiver,
peu à peu, rallongent les jours
et de plus en plus de lumière
ramène l’espoir et l’amour
quand tout autour redevient vert…
C’est un moment très important
pour la Nature : renaissance !
Son cycle repart pour un an,
donnant une nouvelle chance
à tout ce qui vit sur la Terre…
Nos anciens en étaient conscients
qui le fêtaient avec éclat.
De nos jours, dommage vraiment
que soient perdus ces rites-là !
Car le cœur des hommes ne bat
plus au rythme, depuis longtemps,
de la Nature et l’Univers…
Gardons-nous, si l’on ne veut pas
que tout puisse aller de travers,
de se mouvoir à contretemps !
Menu du jour : Carpe !
Parfois, de tout, on en a marre,
l’impression d’aller nulle part…
L’important n’est pas d’où l’on part
ni non plus, d’ailleurs, où l’on va
mais du voyage la jouissance
qui va de naissance à trépas !
C’est le vrai sens de l’existence
que profiter de chaque instant,
vivre pleinement le présent
sans se soucier du lendemain…
Nul ne sait quand viendra sa fin :
procrastiner ne sert à rien !
— Par Jean-Marie Nol —
Les Antilles françaises, en particulier la Guadeloupe et la Martinique, sont encore loin d’être à un tournant de leur histoire économique. L’économie de ces îles reste largement tributaire des échanges avec la France métropolitaine, un modèle hérité de l’époque coloniale qui limite leur capacité à diversifier leurs partenaires et à développer des secteurs stratégiques autonomes. Une orientation vers des relations économiques renforcées avec le Canada pourrait offrir une voie alternative pour rompre avec cette exclusivité historique et poser les bases d’un nouveau modèle de développement productif, axé sur l’agroalimentaire et l’innovation.Le président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, Serge Letchimy, a récemment exprimé ses vœux pour l’année à venir, tout en dressant un bilan des actions menées au cours de son mandat. Si le discours met en lumière les réalisations économiques des douze derniers mois, il conclut sur une réflexion plus large : la nécessité de s’engager vers un nouveau modèle de développement. Et force est de constater que dans son esprit, Serge Letchimy pense surtout à une coopération renforcée avec la région Caraïbe à travers l’adhésion au CARICOM.
— Par Daniel M. Berté —
Nou sé lé zéritié
di an tè volkannik
di an tè siklonik
di an tè tranmanntèik
di an tè radmaréik
Nou sé lé zéritié
dé kangan Lanmérik
dé kangan Lafrik
dé kangan Léwòpik
dé kangan Laziyatik
Nou sé lé zéritié
di ladjoukan kotonnik
di ladjoukan kakawoyik
di ladjoukan tabakik
di ladjoukan kannik
Nou sé lé zéritié
dé kakolè véyatik
dé kakolè gawouléik
dé kakolè mawonnik
dé kakolè fraternik
Nou sé lé zéritié
dé djoubakè énewjik
dé djoubakè rèvandikatik
dé djoubakè konbatik
dé djoubakè patriyotik
Nou sé lé zéritié
dé anmizè lanmizik
dé anmizè kawnavalik
dé anmizè danséik
dé anmizè piblik
Nou sé lé zéritié
dé matjè djidik
dé matjè flanboyik
dé matjè larèlik
dé matjè konsiantik
Nou sé dé zéritié
dé aktè sosialik
dé aktè sendikalik
dé aktè kiltirèlik
dé aktè politik
Nou sé lé zéritié
di lavi paséik
di lavi lafanmiyik
di lavi mondialik
di lavi Matinik
Daniel M. Berté 291124
Dimanche 05 janvier à 21h10 France 2
Avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen, Keeley Karsten, Julia Butters, Judd Hirsch, Sophia Kopera, Jeannie Berlin, Robin Bartlett, Mateo Zoryan, Alina Brace
Film Durée 2h30 | Date de sortie 22 février 2023
Synopsis :
Un soir de janvier 1952, Mitzi et Burt Fabelman emmènent leur fils Sammy voir son premier film au cinéma : « Sous le plus grand chapiteau du monde ». L’enfant tombe sous le charme du septième art et passe la majeure partie de son temps à filmer les activités familiales. Sa mère le pousse à développer ce côté artistique tandis que son père, un scientifique, n’y voit qu’un hobby. Au fil du temps, Sammy tourne des films de plus en plus perfectionnés en utilisant les membres de sa famille comme acteurs. Jusqu’au jour où il découvre, à travers l’une de ses oeuvres, une facette de sa mère qui va bouleverser leurs rapports…
Meilleur film – Drama – Golden Globes 2023
Meilleure réalisation pour Steven Spielberg – Golden Globes 2023
Meilleure réalisateur pour Steven Spielberg – National Board of Review 2023, USA,
Meilleure performance masculine pour Gabriel LaBelle, National Board of Review, USA.
— ParMuzayin Nazaruddin. & Muzayin Nazaruddin —
C’est un chiffre qui défie toute logique. Alors que le tsunami dévastateur de l’océan indien a tué des centaines de milliers de personnes dans toute l’Asie du Sud Est en 2004, seules cinq personnes sont mortes à Simeulue, une petite île indonésienne au large de Sumatra et à proximité de l’épicentre. Certaines sources en mentionnent seulement trois. Derrière cette réalité incroyable se trouve en fait des savoirs locaux ancestraux qui ont appris aux habitants de cette île à lire les signes d’alerte de la nature et à se mettre à l’abri. Un patrimoine oral connu sur l’île sous le nom de smong, terme qui désigne les tsunamis dans la langue de Simeulue.
Transmis de génération en génération depuis un précédent tsunami en 1907, le smong rappelle les signes avant-coureurs d’un tsunami : un fort tremblement de terre et une mer qui recule soudainement. Des connaissances qui, mises en pratique, se révèlent être un véritable guide de survie enjoignant les habitants à s’éloigner immédiatement de la côte ou à se diriger vers un terrain plus élevé lorsque de telles choses sont observées.
Les Boucans de la baie illumineront le ciel de Fort-de-France avec un feu d’artifice à 20 heures et deux concerts live. La célébration du Nouvel An aura lieu avec quelques jours de retard.
L’édition du 25e anniversaire des Boucans de la baie était initialement prévue la veille du Nouvel An, comme de coutume. Toutefois, cette année, l’événement coïncidait avec l’audience de remise en liberté de Rodrigue Petitot, leader du RPPRAC. En raison de préoccupations de sécurité, notamment à cause des tensions récentes et des violences survenues dans la ville, le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, a jugé nécessaire de reporter la manifestation.
Le programme a été ajusté, et bien que le spectacle de drones et la manifestation Saveurs boucanées ne se tiendront pas, deux des six sites prévus pour la Ribote culturelle seront ouverts en soirée : la bibliothèque Schœlcher et l’espace muséal Aimé-Césaire.
Les concerts sont maintenus. Dès 19 heures, Demwazel Dys & le groupe Sèbi proposeront un spectacle alliant tradition et modernité. Après le feu d’artifice, Guy Vadeleux prendra la scène de la Savane pour un concert très attendu.
Qu’est-ce qu’un tombolo ?
Un tombolo est un phénomène géomorphologique fascinant. Il s’agit d’un cordon sédimentaire, constitué de sable ou de galets, reliant un îlot à une étendue terrestre plus grande, comme un continent ou une autre île. Ce phénomène résulte de l’action combinée des houles marines et des courants littoraux. Lorsqu’une île se trouve sur le chemin des vagues, celles-ci se brisent autour de l’obstacle, perdent une partie de leur énergie et déposent les sédiments qu’elles transportaient. Cela forme progressivement un chemin naturel entre les deux terres. Bien que ce processus soit influencé par la géographie locale, les variations saisonnières des marées, des vents et du climat jouent également un rôle essentiel.
Le Tombolo de Sainte-Marie : Une perle martiniquaiseLe Tombolo de Sainte-Marie, en Martinique, est sans doute l’un des plus emblématiques. Il relie la plage de Sainte-Marie à l’îlet éponyme sur une distance d’environ 200 mètres. Ce phénomène naturel spectaculaire se manifeste généralement de janvier à avril, période correspondant au Carême, lorsque les conditions maritimes et climatiques sont les plus favorables.
Cette flèche sableuse résulte de la diffraction des houles autour de l’îlet, mobilisant des sédiments qui s’accumulent sur la face protégée par la dérive littorale.
— Par Jean-Marie Nol —
bonne année
bon lanné
bon nannen / bon lannen
bònn ané
bon lanné / bonanné
happy new year
ilufio ètussé
Gëzuar vitin e ri
Frohes neues Jahr / prosit Neujahr
Gelukkig Nieu jaar
e glëckliches nëies / güets nëies johr
عام سعيد (aam saiid) / sana saiida
շնորհավոր Նոր տարի (shnorhavor nor tari)
amokitanone
bouno annado
yeni iliniz mübarək
aw ni san’kura / bonne année
gelükkig nyjaar
nwii lam / ngand nwii lam
urte berri on
shuvo noboborsho
assugas amegaz
mbembe mbu
nauka sal mubarak hoe
hnit thit ku mingalar pa
З новым годам (Z novym hodam)
Le 30 décembre 2024, le gouvernement de Trinité-et-Tobago a officiellement proclamé l’état d’urgence, une mesure exceptionnelle face à l’augmentation dramatique de la criminalité, en particulier des assassinats, qui secoue le pays. Cette décision a été prise sur la recommandation du Premier ministre Keith Rowley, après un avis des autorités sécuritaires, notamment du Conseil de sécurité nationale et de la police, qui ont alerté sur l’intensification de l’activité criminelle menaçant gravement la sécurité publique. Le rapport détaillait notamment une hausse des homicides, qui a atteint 623 meurtres en 2024, contre 577 en 2023 et 599 en 2022, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années.
Le procureur général, Stuart Young, lors de sa conférence de presse, a expliqué que la déclaration de l’état d’urgence était directement liée à ce climat d’insécurité de plus en plus inquiétant. Selon lui, 61 assassinats ont été enregistrés rien qu’en décembre, accentuant l’urgence de la situation. Les autorités ont précisé que cette mesure exceptionnelle n’imposerait pas de couvre-feu ni de restrictions à la circulation des citoyens, contrairement à d’autres états d’urgence dans le monde, afin de ne pas perturber l’économie nationale, un point sensible dans un pays où la population est déjà soumise à de nombreux défis économiques.
Du 16 au 22 décembre, la Martinique a connu une forte poussée de grippe, avec des indicateurs en nette augmentation, selon le dernier bilan de Santé Publique France concernant les infections respiratoires aiguës (IRA) dans les Antilles. La grippe A, majoritaire en médecine de ville, a particulièrement frappé la population. Le nombre de cas cliniquement évocateurs a ainsi grimpé à 565, contre 470 en moyenne sur les quatre semaines précédentes, illustrant un regain significatif d’infections. Cette flambée a également conduit à une hausse des visites à domicile : 79 visites ont été réalisées la semaine dernière, un chiffre bien supérieur à la moyenne habituelle de 37 visites.
Les passages aux urgences ont également doublé, passant de 7 à 15, et cinq hospitalisations ont été recensées, contre deux en moyenne les semaines précédentes. Cette évolution témoigne d’une pression croissante sur le système de santé martiniquais. À ce stade, la grippe A semble dominer les autres infections respiratoires, dont le Covid-19, dont l’activité reste stable à un faible niveau.
La bronchiolite, bien qu’en diminution, reste une préoccupation majeure
Parallèlement à la grippe, l’épidémie de bronchiolite persiste en Martinique, bien que les indicateurs montrent une légère diminution.
Taux de prélèvement à la source inchangés, aides énergétiques revalorisées, bonus écologique révisé, taux de PEL modifié… Découvrez ce qui change pour vous en tant que particulier en ce début d’année 2025. Tous les changements et les liens utiles sont dans cet article.
Sommaire
Impôts et revenus
La non-revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu
En l’absence de vote de loi de finances pour 2025 avant la fin de l’année 2024, le barème de calcul de l’impôt sur le revenu « barème IR » ne sera pas revalorisé selon le calendrier traditionnel.
Pour en savoir plus nous vous invitons à consulter notre article Bercy infos dédié : Comment calculer votre impôt d’après le barème de l’impôt sur le revenu ?
Vous pouvez également consulter notre article d’actualité : Quels sont les effets de la non revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu en 2025 ?
Taux de prélèvement à la source inchangés en janvier 2025
En l’absence de vote de loi de finances pour 2025 avant la fin de l’année 2024, le barème de calcul de l’impôt sur le revenu ne sera pas revalorisé selon le calendrier traditionnel.
Dolor Ravi, pianiste martiniquais de renom et ancien élève de Manu Dibango et Boncana Maïga à l’Institut national des Arts d’Abidjan, est décédé à l’âge de 62 ans.
Reconnu sur la scène internationale pour son talent et sa créativité, il a marqué le jazz caribéen par un style alliant rythmes africains, latins et antillais. Parmi ses œuvres, on retiendra des albums comme Foyal Blues, Lounge Kreyol et Yako, véritable hommage à la résilience et à ses racines ivoiriennes. En 2011, il avait reçu le Prix SACEM pour le meilleur album Jazz et Recherche.
Dolor Ravi a également collaboré avec de nombreux artistes internationaux et de la diaspora, laissant derrière lui un héritage musical riche et diversifié.
En parallèle de sa carrière artistique, il a mené une vie professionnelle remarquable en tant que cadre et consultant, occupant notamment des fonctions à la préfecture et comme délégué général d’HEC Zone Antilles.
— Par Jean-Marc Terrine —
Rudy Rabathaly ancien rédacteur en chef du quotidien France-Antilles, ne lâche pas la plume. Il continu à regarder le pays en laissant tomber l’information et la langue qui communique : le discontinu.
Avec ce pas de côté, depuis qu’il a quitté la presse, il est libre pour parler avec le langage du quotidien : aller à la rencontre des quatre-croisées des langues (français et créole), mais aussi des gestes-corps et des silences qui parlent.
Le continu.
Son livre c’est ça.
Avec ses fragments de deux mots quatre paroles il nous fait driver dans les oliwon du pays. Les alentours de la vie en Martinique, Avec une pensée du bricolage, cette pensée sauvage développée par Claude Levis Strauss.
Il nous fait entendre la beauté de la voix sauvage, primitive du peuple qui dit la vie dans une langue-langage, qui mofwaz. Paroles et gestes populaires qui parlent, chuchotent et gesticulent la vie, l’ordinaire, Les kriyé lavwa de tous les jours pour dire ses affaires de la vie : travai, amour, joie, souffrance, départ, non-dits.
Oliwon une écriture vagabonde, qui erre et qui puise dans notre imaginaire et non dans notre imagination.