Vendredi 6 Janvier – 18h30 / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
Prix Spécial du Jury – Mostra de Venise 2022
De Jafar Panahi – 1h 47min / Drame – Iran
Avec Jafar Panahi, NaserHashemi, Vahid Mobasheri
Synopsis :
Un metteur en scène venant de Téhéran est hébergé dans un village proche de la frontière nord Iranienne. Il réalise avec son équipe à distance, par téléphone et écran interposés à l’aide d’une connexion visio Internet, un film qui se déroule dans la Turquie proche et dans lequel un couple tente de fuir à l’aide de faux passeports. En parallèle, il se retrouve à son corps défendant au milieu d’un conflit qui agite le village : une histoire d’amour secrète, remettant en cause une promesse de mariage établie au nom de la tradition, qu’il aurait mise à jour en faisant des photos…
La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
« Aucun ours » est d’une richesse thématique et formelle inépuisable, une mise en abyme imparable.
Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Le niveau d’urgence, de douleur et de frustration crie dans chaque plan du film et plus particulièrement dans un fragment saisissant où Panahi ne parvient pas à enjamber la ligne invisible pour quitter son pays. Mais, plutôt que de se complaire dans un rôle victimaire, Panahi choisit d’interroger, avec rigueur et profondeur, la responsabilité du filmeur et des images qu’il fait naître.
Ouest France par La Rédaction
Un bijou de cinéma.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un film en miroir d’un gouvernement iranien bureaucratique et autoritaire qui aura eu raison de son réalisateur, Jafar Panahi, avec un emprisonnement. Sans doute le meilleur film du cinéaste iranien.
20 Minutes par Caroline Vié
Jafar Panahi a donné sa liberté de vivre et de créer mais sa voix continue de se faire entendre dans ce film tragique et fort.
Bande à part par Jo Fishley
C’est le dernier film clandestin du cinéaste iranien Jafar Panahi, emprisonné depuis plusieurs mois à la prison d’Evin, à Téhéran : « Aucun ours » met en scène, avec un humour à froid irrésistible et absurde, son cinéma empêché et sa résistance.
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Une forme de rébellion contre un ordre social hypocrite qui renvoie un écho prémonitoire aux révoltes actuelles des femmes d’Iran. En enlevant leur hijab, elles le disent à leur manière: circulez, y a rien à voir, aucun ours.
Culturopoing.com par Hugo Jordan
Si la fiction ne peut plus être un refuge au chaos du monde, elle peut néanmoins toujours participer à son redressement. Et « Aucun ours » en est l’un des plus brillants exemples.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Mais Jafar Panahi, jusqu’à son incarcération, n’a cessé de faire du cinéma clandestinement. « Aucun Ours », Prix spécial du jury à la Mostra de Venise, rend compte avec une autodérision tragicomique de cette vie surveillée.
Ecran Large par La rédaction
Aucun ours est un long-métrage troublant dans lequel il n’est pas confortable de s’installer. C’est un étrange montage de vérités et de mensonges, le panorama d’un monde dont même Panahi doute.
Elle par Françoise Delbecq
Un film glaçant et prémonitoire.
L’Obs par François Forestier
Tout se mélange et se complète dans un fascinant puzzle, où il y a du pamphlet, de la pensée poétique et de la tragédie.
La Croix par Céline Rouden
Avec une verve et un humour toujours intact malgré la noirceur de son propos, Jafar Panahi nous parle de ses conditions de travail difficiles, de la question douloureuse de l’exil, et du soupçon généralisé dans un pays encore marqué par le poids des traditions.