Attaque de Charlie Hebdo

Au moins 12 personnes dont Charb, Cabu, Tignous et Wolinski sont mortes ce mercredi matin dans l’attaque contre l’hebdomadaire. L’économiste Bernard Maris fait également partie des victimes.

plantu_charlie

 

Deux ou trois hommes armés ont pénétré ce mercredi matin vers 11h30 dans les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de Paris et ont ouvert le feu. Selon plusieurs témoins, la fusillade aurait duré une dizaine de minutes. Puis les assaillants ont pris la fuite, au cours de laquelle ils ont tiré sur des policiers. Le bilan s’élève à douze morts dont deux policiers, quatre personnes sont dans une situation d’«urgence absolue». C’est l’attentat le plus meurtrier qu’ait jamais connu la France.

Selon un témoignage recueilli sur place par une journaliste de Libération, les hommes encagoulés auraient d’abord pénétré dans un immeuble voisin, ils auraient ouvert le feu et demandé comment entrer dans les locaux de l’hebdo, qui étaient protégés par la police après de précédentes attaques et menaces dont l’hebdo avait fait l’objet, notamment après avoir publié des caricatures du prophète en 2011.

croyants_incroyantsSelon une source policière interrogée par Libération, Charb, directeur de la publication, et Cabu, font partie des victimes. Information confirmée par une source judiciaire contactée par l’AFP qui ajoute que Wolinski et Tignous sont également décédés. Le mercredi est le jour de la conférence de rédaction à Charlie, ce qui laisse supposer que les assaillants avaient planifié leur attaque. D’après une source proche de l’enquête contactée par Libération, les assaillants se sont fait désigner précisément leurs victimes par une personne travaillant à l’accueil du journal.

Selon un journaliste d’une agence de presse située près des locaux de Charlie Hebdo, les hommes auraient crié «Allahou Akbar». Puis dans leur fuite, après avoir abattu un policier à bout portant, boulevard Richard-Lenoir, ils auraient crié: «Nous avons tué Charlie Hebdo.» L’AFP cite des sources policières qui rapportent que les agresseurs ont crié «nous avons vengé le prophète». Une témoin contactée par Libération, qui travaille dans le même immeuble que Charlie, prétend elle avoir entendu «Allahou Akbar». D’autres médias, dont Europe 1, relaient cette information. Al-Qaeda avait publié en 2013 une liste de 11 personnes «recherchées mortes ou vives pour crime contre l’Islam». Charb faisait partie de cette liste.

Lire  Plus => http://www.liberation.fr/societe/2015/01/07/attaque-contre-charlie-hebdo-ce-que-l-on-sait_1175371

dur_etre_aime

mahomet_charlie