Lundi 13 mars à 14h / Lundi 20 mars à 20h30 ⭐ ⭐ ⭐
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
Étalon d’or de Yennenga au FESPACO 2023 / Antigone d’or au Festival du cinéma méditeranéen de Montpellier
De Youssef Chebbi
Par Youssef Chebbi, François-Michel Allegrini
Avec Fatma Oussaifi, Mohamed Houcine Grayaa, Rami Harrabi
Titre original Ashkal
25 janvier 2023 en salle / 1h 32min / Thriller
Synopsis :
Dans un des bâtiments d’un quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics découvrent un corps calciné.
La presse en parle:
Bande à part par Nadia Meflah
Thriller nocturne fantomatique, traversé de fulgurantes immolations, le premier film de Youssef Chebbi fascine autant qu’il perturbe.
Libération par Lelo Jimmy Batista
[Un] film, à la fois étrange, inquiétant, aux espaces démesurés mais confortables, rassurant, à la manière d’un musée richement meublé dont on se rendrait compte, une fois installés, accoutumés au lieu et à ses bizarreries, que les murs sont en train de se rapprocher et de se refermer sur vous. Un tour de force balancé sans rien de trop (1h30) et avec une infime minutie par Youssef Chebbi […].
Mad Movies par François Cau
Ashkal sait se faire le témoin cinématographique, sensible et dérangeant, de l’entre-deux démocratique dans lequel se trouve précisément la Tunisie, et parvient à le faire résonner à la fois à une échelle beaucoup plus globale et dans des émotions universelles enfouies, libérées par la montée en puissance, toute en discrète maîtrise, vers un climax mémorable.
Positif par Nicolas Geneix
Ashkal frappe profondément parce qu’il enquête sur ce que peuvent nous dire et nous faire des images inouïes, qui pourtant se répètent, se reproduisent, hantent les visions comme des revenants.
Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Remarqué à la Quinzaine des réalisateurs, primé au Cinemed de Montpellier, ce polar fascinant révèle un réalisateur talentueux dont l’approche et le style affirmé détonnent dans le paysage tunisien, peu familier du cinéma de genre.
Le Monde par Ma. Mt
Une œuvre sombre et mystérieuse, formellement ambitieuse, qui place d’emblée son réalisateur, né en 1984 dans la capitale tunisienne, dans la galaxie d’un néosymbolisme arabe, misant sur les puissances visionnaires de l’image.
Ouest France par La Rédaction
Ce premier long métrage révèle un réalisateur à suivre.
Transfuge par Corentin Destefanis Dupin
Youssef Chebbi porte son regard sur un lieu si singulier que toute la fiction s’en trouve retournée […]. […] l’urbanité psychogéographique insuffle, avec une économie de moyens remarquable, une dimension immatérielle à l’enquête criminelle, sorte de revers fantastique à l’effondrement politique et collectif.
Télérama par Hélène Marzolf
Ouvert aux interprétations multiples, ce film d’une beauté sombre maintient une tension permanente.
Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
S’il n’est pas sûr qu’en décollant (…) du polar, Ashkal gagne à lui substituer la fascination – le processus d’effacement ainsi enclenché met à l’épreuve récit et personnages, jusqu’à les consumer, le titre apparaît alors comme l’horizon éthéré d’une entreprise somme toute originale : la combustion, sous nos yeux, d’un brûlot politique.