Mardi 3 mai 2022 19h Madiana
« Aristocrats », un film de Yukiko Sode
Par Yukiko Sode, Mariko Yamauchi
Avec Mugi Kadowaki, Kiko Mizuhara, Kengo Kora
Titre original Anoko wa kizoku
Synopsis :
A presque 30 ans, Hanako est toujours célibataire, ce qui déplait à sa famille, riche et traditionnelle. Quand elle croit avoir enfin trouvé l’homme de sa vie, elle réalise qu’il entretient déjà une relation ambiguë avec Miki, une hôtesse récemment installée à Tokyo pour ses études. Malgré le monde qui les sépare, les deux femmes vont devoir faire connaissance.
La presse en parle :
Bande à part par Isabelle Danel
C’est à Tokyo aujourd’hui et c’est partout : l’histoire d’une femme empêchée par des codes ancestraux et qui, peu à peu, s’en libère et s’évade. Ce film superbe, fluide et tenu, est signé Yukiko Sode. Retenez ce nom !
Femme Actuelle par La rédaction
Un beau voyage, séduisant et riche de sens.
Franceinfo Culture par Laurence Houot
Yukiko Sode pose un regard aiguisé, mais tendre et ironique, sur la société japonaise d’aujourd’hui.
L’Humanité par Sophie Joubert
Porté par deux actrices très connues au Japon, Kadowaki Mugi (Hanako) et Mizuhara Kiko (Miki), distribuées à contre-emploi, Aristocrats déjoue les attentes en mettant la solidarité féminine au premier plan.
Ouest France par Thomas Baurez
À l’aide d’une mise en scène inspirée, la cinéaste impose un magnifique sens du romanesque et interroge une société japonaise prisonnière de ses certitudes.
20 Minutes par Stéphane Leblanc
Le film interpelle et suscite la curiosité pour sa description des rapports amoureux qu’on n’imaginait plus aussi codifiés au Japon.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film social subtil, lent et délicat.
Elle par Françoise Delbecq
Ce troisième long métrage de la jeune réalisatrice japonaise Yukiko Sode porte un regard lucide sur le Tokyo d’aujourd’hui (…).
L’Obs par Xavier Leherpeur
Sur le ton faussement guindé d’un drame cruel et sensuel, le cinéaste fait se fissurer le modèle familial et patriarcal du Japon.
Les Échos par Olivier De Bruyn
La cinéaste japonaise Yukiko Sode met en scène deux héroïnes victimes de leur environnement liberticide et éprises du même homme. Elle signe un film émouvant qui, avec une invention scénaristique et formelle constante, raconte le Japon d’aujourd’hui et ses ambivalences.
Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Si le film n’évite pas un certain didactisme, le regard de la cinéaste Yukiko Sode va progressivement s’en éloigner pour se concentrer sur la relation platonique des deux personnages féminins et brosser un portrait particulièrement touchant de leur amitié.
Marianne par Olivier De Bruyn
Yukiko Sode, une cinéaste qui préfère le murmure à la vocifération, met en scène avec pudeur ce parcours d’émancipation nécessaire et signe un film secrètement enragé, à l’image de ses héroïnes qui apprennent à ne plus accepter l’inacceptable.
Paris Match par Yannick Vely
Yukiko Sode refuse de sur-dramatiser son récit pour raconter une histoire de sororité, mais aussi le Tokyo d’aujourd’hui, qui repousse les mal-nés et compriment les coeurs qui battent. Beau film.
Voici par La Rédaction
Un drame sentimental et sociétal délicat.
CinemaTeaser par Constantin Lacombe
Beau, mais un peu sage.
La Croix par Céline Rouden
Malgré une mise en scène empesée, la jeune réalisatrice Yukiko Sode explore avec finesse la pression au mariage qui pèse sur les jeunes filles de bonne famille dans un Japon fortement marquée par les différences de classes sociales.
Le Figaro par Etienne Sorin
Intention louable, mais la mise en scène manque de nerf.
Le Monde par Mathieu Macheret
Toutefois, la beauté du film ne tient pas spécifiquement à cette trame de significations balisée, ni même au casting un peu lisse qui l’incarne. Elle réside plutôt dans sa douce et lente scansion, qui laisse aux scènes le temps de s’installer, s’imprégnant du spleen de ces existences urbaines qui se découvrent captives d’une structure.
Les Fiches du Cinéma par Margherita Gera
Portrait d’une société et de la ville qui en est le reflet, Aristocrats tisse un récit d’émancipation fascinant, mais à la mise en scène convenue.
Première par Thomas Baurez
Avec une douceur et une grâce dingue, Sode fait se croiser des personnages dans un Tokyo cloisonné de l’intérieur où chacun(e) cherche sa place et surtout une épaule pour affronter un réel dépourvu de perspectives.