— Communiqué de Combat Ouvrier —
Mardi 17 mars 2020.
Nous remercions tous les électeurs qui ont voté pour nos listes « Combat-ouvrier-faire entendre le camp des travailleurs », les 215 de Fort de France (1,49%), les 237 des Abymes (1.40%), les 431 de Capesterre- Belle-Eau (6.40%).
En France nos camarades de « Lutte Ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » ont obtenu une moyenne de 1,40% des suffrages sur leurs 260 listes de l’hexagone.
Notre camarade Jean Yves Payet (Lutte ouvrière) sur l’île de la Réunion à Saint Benoit a réalisé un score de 2,36% avec 302 voix.
En votant pour nos listes, ces électeurs ont voté pour le seul courant communiste révolutionnaire présent lors de ces élections, au sein de la classe ouvrière antillaise sous domination française. Tout comme l’ont fait les électeurs de France, et de la Réunion qui ont voté pour nos camarades.
Nous avons fait une campagne communiste et les électeurs qui ont voté pour nous ne se sont pas trompés de choix.
C’est ce qu’il y avait de mieux à faire dans ces élections face aux représentants locaux des grands partis de gouvernement de gauche ou de droite qui s’attaquent tous aux intérêts des travailleurs et des couches populaires. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire face aux notables locaux de tous bords qui ne roulent que par intérêt personnel.
Nous tenons à souligner notre score de Capesterre-Belle-Eau et de la liste conduite par nos camarades, Jean-Marie Nomertin et Marie Anne Georges avec 33 Travailleurs dont 23 ouvriers agricoles des plantations de banane.
Nous doublons notre score de 2014.
Cette remontée à Capesterre-Belle-Eau ne nous permet pas cependant de nous maintenir au deuxième tour. Mais elle est la preuve de l’existence d’une implantation encore modeste mais bien réelle au sein de la classe ouvrière et des couches populaires de Capesterre-Belle-Eau.
Dans cette commune, nos militants et les travailleurs de Capesterre-Belle-Eau sauront transformer ce petit progrès électoral en une force sociale plus importante dans les mois et les années à venir, aussi bien sur le terrain des luttes sociales que dans les prochaines élections.
En cette période de pandémie, nous encourageons nos camarades à respecter les consignes pour tenter de freiner au maximum l’épidémie due au covid 19.
Le gouvernement s’apprête à accorder des centaines de milliards au grand patronat. Il faudra que les travailleurs se battent durement après la crise sanitaire pour éviter la baisse de leur niveau de vie au profit des grands bourgeois. Il faudra notamment qu’ils exigent des indemnisations fortes pour eux-mêmes, la suppression de la réforme des retraites et de l’allocation chômage. Mais aussi il faudra se battre pour des augmentations de salaire, des plans d’embauche massive, notamment.
Notre force reste le regroupement, la cohésion et la lutte sans merci contre les exploiteurs et leurs serviteurs politiques.