—Communiqué du Collectif Vigilance Citoyenne—
Alors que la respiration économique de la Guadeloupe est bloquée du fait du conflit de l’essence, notre association, le Collectif Vigilance citoyenne, s’étonne du silence de la classe politique guadeloupéenne. Nous pensons que la société civile, concernée au premier chef, doit faire de toute urgence entendre sa voix et participer au débat car ce conflit ne peut plus durer. Certes, plusieurs associations ou organisations se sont déjà exprimées à ce sujet, mais n’est-il pas nécessaire d’unir nos voix après une concertation indispensable ?
Cette concertation est d’autant plus nécessaire que le dossier de l’essence est loin d’être simple car il touche aux domaines économique, social et politique. En un premier temps, notre association qui s’est battue contre le lobby des pesticides dénonce la puissance des lobbies pétroliers et en particulier de Total qui entend imposer sa volonté dans ce dossier. Mais les choses paraissent beaucoup plus compliquées.
Car il semble que le prix de l’essence ne peut baisser que de quelques centimes d’euros dans le même temps où cette motivation du décret pourrait entraîner la destruction de plusieurs centaines d’emplois. Si cela est vrai, l’enjeu sociétal est de taille et on s’étonne encore une fois du silence de la classe politique guadeloupéenne, silence qu’elle avait aussi manifesté quant à la question de l’épandage aérien de pesticides.
En ce sens, notre association Collectif Vigilance Citoyenne propose une rencontre d’explication et d’information ce jeudi 6 février à la Casa del tango, 651 rue Alfred Lumière à Jarry, à 19 heures. Elle invite tous les concernés, les différentes parties mais aussi toutes les associations et organisations de la société civile à venir exposer leur points de vue afin que tous ensemble, membres de la société civile guadeloupéenne, nous puissions nous forger une solide opinion sur cette question et agir en conséquence.
Didier Jeanne
Président de l’association Collectif Vigilance Citoyenne
Les éditions Jasor vous invitent à rencontrer les membres du CASAD, Maud ALET, Antoinette LAPTÈS, Patricia POMPILIUS,
auteures de Contribution au Projet guadeloupéen de société (éditions Jasor)
le vendredi 7 février à 19h au Centre Rémy Nainsouta
le samedi 8 février de 10h à 13h à la librairie Générale Jasor de Pointe-à-Pitre.
Merci de faire circuler cette invitation