Le COVID tue chaque jour en masse, et par vagues successives en Guadeloupe.
Il ne fait pas de quartier, ni de distinction entre personnes âgées, jeunes et enfants et il étend désormais ses ravages aux nouveau-nés.
Le virus se joue des querelles et controverses comme des mystifications qui alimentent continuellement certains médias et les réseaux sociaux en contre-vérités, dénigrements et autres menaces haineuses.
Il sème le désarroi, la détresse et la désolation et, plus encore, la peur panique, au sein de familles décimées en cascades, au gré de ses incessantes mutations.
Les décès se comptent par dizaines chaque semaine, malgré le dévouement et l’abnégation des soignants et des responsables hospitaliers mobilisés nuit et jour dans ce combat pour la vie.
Nul ne peut sérieusement ignorer aujourd’hui – irréductibles de la contestation compris – l’aggravation funeste de l’épidémie car la mort fauche dorénavant au plus près de chacun et de tous les côtés et nous allons, de jour en jour, vers l’hécatombe.
Les taux d’incidence de la mortalité hospitalière de la Guadeloupe sont alarmants et font le quotidien de la presse régionale et hexagonale . Et, quoi qu’on dise, les chiffres ne mentent pas, sauf à s’acharner à désinformer délibérément, pour quelque inavouable dessein.
Il est notoire que cette situation dégradée est due principalement aux retards accumulés en matière de vaccinations, certainement à un déficit d’anticipation des autorités, mais aussi, aux proliférations virales consécutives aux regroupements de toutes sortes, familiaux ou autres, qui constituent autant de clusters potentiels.
La légitime défense des libertés individuelles ne se conçoit pas sans la garantie concomitante de la sécurité collective, et chacun de nous en est comptable
et, solidairement responsable.
L’interminable chapelet quotidien des avis d’obsèques, l’instinct de survie et une certaine prise de conscience de l’ampleur du désastre semblent heureusement provoquer un sursaut, encore relatif, et inciter de plus en plus de personnes à se faire vacciner.
L’augmentation significative de l’immunité collective est, en effet, pour l’heure, la principale porte de sortie de ce cauchemar .
Telle est, quoi qu’il en soit, la plus évidente des réalités !!!
Cette tendance est encourageante et salutaire mais doit être renforcée pour être pleinement efficace.
La peur n’ayant jamais vaincu le danger, il convient désormais de ne plus hésiter et de sortir de l’indécision pour vous déterminer et accomplir les gestes qui sauvent .
Chercheurs, soignants et citoyens vont devoir continuer à expliquer, informer et agir sans relâche, pour sortir au plus vite de ce marasme aux conséquences économiques, sociales et psychologiques considérables pour le pays et les familles.
L’heure n’est ni à la désignation de coupables et responsables, historiques ou actuels, encore moins aux règlements de comptes. Elle est à la nécessité et à l’urgence de sauver des vies, sans faux-semblants ni faux-fuyants, en dépit de tous les prosélytismes du refus.
Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.
Se faire vacciner est un acte citoyen !
Partout dans le monde, et quelles que soient les différences de stratégies anti- COVID, la vaccination constitue, à ce jour, l’arme incontournable et la plus efficace de protection massive contre le virus et ses variants.
Elle est à notre disposition et c’est une chance que d’autres n’ont malheureusement pas.
Nous appelons donc nos compatriotes et tous ceux qui vivent dans ce pays, À SE FAIRE VACCINER pour sauvegarder la santé et l’intégrité de la communauté que nous formons et sortir, au plus tôt et au mieux, de ces jours mortifères.
S’il vous plaît, ne dites plus « j’attends », car le temps joue contre nous et la Faucheuse poursuit, sans désemparer, son massacre quotidien.
Il est de notre devoir de vous alerter aux dangers qui nous menacent pour que notre beau pays ne devienne, par aveuglement et inconséquence, une vallée de larmes.
C’est ensemble que nous nous en sortirons,
et jamais les uns contre les autres !
GUADELOUPE LE 29 août 2021.
Louis Théodore, alias Camarade Jean,(co-fondateur du GONG, de l’UPLG et de l’UGTG) ; Rosan Mounien (co-fondateur et ancien secrétaire général de l’UGTG) ; Pierre Reinette (ancien Directeur de la DDASS et ancien DGS du Conseil Général) Jacky Dahomay (professeur de philosophie) ; Georges Trésor (professeur d’histoire) ; Josy Saint-Martin, professeur de sciences; Gérard Cotellon (Directeur général du CHU) ; Ernest Moutoussamy (ancien député-maire de Saint François) ; Professeur Serge Romana (chef du service de médecine génomique des maladies rares-APHP) ; Professeur Philippe Mathurin (Chef de service maladie de l’appareil digestif, CHU de Lille) ; Docteur Patrick Portecop (médecin spécialiste de médecine d’urgence et de médecine de catastrophe) ; Erroll Nuissier (psychologue clinicien, expert auprès de la cour de cassation) ; Pierre Marchand Lacour (sous-préfet) ; Robert Taylor (Directeur d’hôpital honoraire, économiste de la santé. Arthur Haustant, (Directeur honoraire de l’hôpital Tenon) ; Frantz Ventura (Directeur honoraire du CHU de la Martinique ; Christian Jolivière (Directeur d’hôpital honoraire) ; Christian Celeste (Directeur d’hôpital honoraire) ; Serge Lavel (Directeur d’hôpital honoraire) ; Docteur Michel Eynaud (Médecin chef du département d’informatique médical de l’EPSM, psychiatre, médecin de santé publique ; Docteur André Atallah (médecin cardiologue, maire de Basse-terre, vice- président de la fédération hospitalière de Guadeloupe ; Michel Louis-joseph Dogué (directeur d’hôpital honoraire) ; Christian Vivies (ancien président de l’UDE-Medef guadeloupe ; Didier Dahan (président de la MIAG) ; Philippe Gabriel (ex-DG de Sopharma) ; Hector Elisabeth (sociologue) ; Myriam Chollet (Docteur en sciences de l’éducation-directrice générale du GIP-RASPEG) ; Viviane Rolle-Romana, psychologue) ; Docteur Viviane Melyon (présidente de l’association Amalgame Humaniste) ; Michel Reinette (journaliste) ; Daniel Marival (journaliste) ; Pierre Sainte Luce (Médecin sociologue) ; Marie José Alie-Monthieux (journaliste, écrivaine) ; Jacques Martial (comédien) ; Audrey Pulvar, (adjointe au maire de Paris) ; Louis-Georges Tin (ancien président du CRAN) ; Max Dubois (président de l’association R-DOM) ; Valérie Forier (ingénieure informatique) ; Laurence Joseph Théobald (avocat barreau de Paris) ; Chantal Loïal (Danseuse chorégraphe) ; Docteur Jean-claude Pitat (médecin président de la fédération hospitalière privée de Guadeloupe ; Docteur Jean-Claude Pierrot (médecin, directeur de la polyclinique ; Joel Méride (cadre commercial) ; Laura Clauzel (artiste) ; Greg Germain (acteur réalisateur) ; Marie-Pierre Bousquet (productrice audiovisuelle) ; Yvan Reinette (ingénieur géophysicien) ; Max Reinette (professeur d’anglais honoraire) ; Gladys Chovino (cadre administratif supérieur) ; Jocelyn Durizot (Doyen des rédacteurs en chef de Guadeloupe, président de l’Union de journalistes et des médias de Guadeloupe ; Frank Garain (historien, sociologue) ; Mariette Monpierre (Cinéaste) ; Raymond Boutin, historien, écrvain ; Leïla Bredent (Chanteuse lyrique) ; Alex Descas (acteur)