Le 22 Octobre – 18h30 à Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
Date de reprise 12 juillet 2006 (1h 35min)
De Glauber Rocha
Avec Mauricio do Valle, Odete Lara, Othon Bastos
Nationalités Brésilien, Français, Ouest-Allemand
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes
Synopsis :
Antonio Das Mortes est un ancien tueur de Cangaceiros. Le colonel Horacio, riche propriétaire terrien, le convoque pour se débarrasser de Coirana, un pauvre agitateur qui se prend pour un grand Cangaceiro… Coirana dirige un groupe de paysans mystiques en compagnie d’un noir nostalgique de l’Afrique et d’une « Sainte » locale.
Antonio arrive au village et provoque en duel Coirana. La foule chante et danse en entourant les deux hommes engagés dans une lutte à mort. D’un coup de machette, Antonio blesse grièvement son adversaire. Cependant, il ne savoure guère sa victoire. Il boit tristement tandis que l’instituteur du village le nargue. Lorsque le colonel Horacio fait appel aux jaguncos, cruels tueurs à gages, afin de massacrer les beatos, Antonio comprend que la justice devrait être du côté des déshérités et change de camp…
La presse en parle :
Le Monde par La Rédaction
Un grand film de Glauber Rocha (1969), le chantre du cinema novo. L’odyssée d’un tueur de cangaceiros dans le Sertao, justicier à fusil, chapeau et cache-poussière. Une réflexion sur le Brésil, son folklore, ses intrigues politiques.
Les Inrockuptibles par Olivier Père
Chef de file du « Cinema Novo » brésilien, Glauber Rocha a inventé un art authentiquement révolutionnaire, en lutte contre l’axe tout-puissant Hollywood-Cinecittà-Mosfilm, qui puisait sa force et sa matière dans l’histoire et la culture populaire du Brésil. Génie turbulent et charismatique, disciple d’Eisenstein et de Buñuel pour le formalisme baroque et le mysticisme athée de son œuvre, il réalise avec Antonio das mortes un hymne politique et poétique qui laisse pantelant. »
Télérama par Georges B1
Parabole révolutionnaire en prodigieux opéra délirant et baroque‚ R transfigure la réalité en un carnaval grandiose et la rend plus probante
Sens Critique par Veterini
Un film extrêmement musical, je crois même que passé les 15 première minutes, les chansons ne s’arrête plus. C’est d’ailleurs ce qui fait surtout la force du film
Jean-Louis Bory
« Le cinéma de Rocha, poète de la caméra, procède à la récupération révolutionnaire de ce mysticisme qui est poésie de son peuple. A travers la représentation mythologique des apparences, Rocha cherche une stylisation où la chorégraphie, la musique, l’esthétique baroque de l’image, loin d’être leur propre fin, sont l’expression poétique d’un combat – son chant. » (Jean-Louis Bory)