Le pire est devant nous. Aujourd’hui plus que jamais, citoyens, associations, églises ou institutions diverses s’interrogent et se demandent : qui nous sauvera du chaos qui nous menace ?
Où va la Martinique ?
En ce mois d’avril 2024, sur fond de terres volées et d’évolution institutionnelle, la tension monte et la Martinique est en ébullition.
Certains espèrent un grand big bang martiniquais, d’autres voudraient demander à l’Etat de passer la main et convaincre le sénat de France de proposer « une loi sur le foncier en décembre ».
Trop d’idéologie ?
Mais ne faudrait-il pas tout bonnement en finir avec l’hypocrisie et reconnaître tout simplement que sur la question de l’identité martiniquaise, nous faisons trop d’idéologie ?
Ainsi, la gestion des déchets est passée de la compétence de l’État à celle de la Martinique. Sommes-nous aujourd’hui satisfaits des résultats de ce transfert ?
D’abord un pays qui marche
Et que faut-il penser de la gestion -pourtant martiniquaise- de l’eau potable, dont on nous promet, chaque année et sans résultat, qu’elle sera meilleure l’année suivante ?
Au fond, quel est le plus important ? De l’avis général : d’abord un « pays » qui marche et la satisfaction des besoins essentiels des populations !
L’homme est un loup pour l’homme
Mais, car il y a un mais, n’aurions nous pas trop souvent, trop longtemps, toléré, entre laisser aller et laisser faire, des pratiques et des coutumes « locales » en contradiction avec le droit de la République. Car ne l’oublions pas : l’homme est un loup pour l’homme.
Pas de pouvoir sans contrôle
Ici comme ailleurs, nous avons besoin de justice, de rigueur et de contrôle.
C’est pourquoi il nous faut une identité à la fois martiniquaise et républicaine. Et un vrai remède de cheval : des plans, une action juste et efficace, des contrôles et des sanctions. Pour cela, rien de tel qu’un peu d’État. N’est-ce pas ?
Allez Martinique !