— Par Danielle LAPORT, Docteur en Sociologie —
L’artiste peintre Victor PERMAL nous offre une fois de plus une belle collection de 31 œuvres intitulée « Aléviré ».
« Aléviré », ce va-et-vient incessant de la vie, des choses de la vie, non pas en résignation mais en relecture, en réécriture, pour rebondir et ouvrir le chemin à un monde nouveau.
Sa peinture d’huile et d’encre, directement sur le bois, en prise directe avec la nature, délaissant ainsi l’intermédiation de la toile, amène plus de résonance, de profondeur et de ré interrogation aux évidences de la vie, comme le « Silence », le « Désamour », le « Cratère enchanté » véritable oxymore pour conjurer et transcender l’inconciliable ou le « Soleil », bien commun, qu’il exprime de manière éclatée sans doute en signe d’une volonté de partage de la richesse produite par les forces vives…
Son œuvre intitulée « Équilibre », d’une finesse et d’une subtilité nous invite à ne pas regarder et voir ce qui est mais à rechercher la quintessence, à lire ce qui n’est pas écrit et à entendre ce qui n’est pas dit.
Cette collection qui frappe par la lumière qu’elle dégage nous enveloppe des couleurs chatoyantes où le jaune est la dominante, jaune de lumière, jaune de soleil, jaune de vie, jaune mélange de rouge et de vert qui exprime cette alchimie qu’est la vie.
Victor PERMAL nous a lancé une invite à un dépassement pour nous repenser, repenser la relation à l’autre, repenser la relation aux choses, rappeler notre action sur le monde et surtout repenser notre agir. C’est un véritable « Kolé zépol » pour aller vers l’émergence d’une société aux couleurs parées d’un « existentialisme athée » qui fait de l’être, un être pleinement responsable de son avenir.
« Aléviré », hymne à la métamorphose, est à découvrir à l’ATRIUM jusqu’au 30 avril 2014, afin de repenser les évidences de la vie.