Mise en scène de Aliou Cissé, Hervé Deluge et José Exélis !
— Dossier de presse —
Au T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France) 19h 30
Dans « Aimez moi ! », injonction… Il est question de prendre le prétexte d’un jeu de mot, afin de pousser un cri à l’amour, un cri à la compréhension mutuelle, un cri pour le partage.
« Aimez moi ! », aime moi, aimez-vous dirions nous !
« Aimez moi ! » se veut être une ode à Césaire à travers le prisme et le regard d’une femme artiste, singulière et engagée.
Sous la forme d’un One woman show, Césaire, le poète, le Maire, l’homme, le mari, le visionnaire, le père est convoqué, présenté, décliné, analysé, magnifié, dit, conté, chanté et raconté.
« Aimez moi ! » ou la traversée d’un siècle, d’un Pays qui a accouché de cet homme baobab qu’est Aimé Césaire ; Aimez, Aimé Césaire, mémoire vive de nous mêmes. Le choix de cette forme reste dans l’esprit de sobriété qui a toujours animé Aimé Césaire et dans la culture créole, voire nègre en général, dans laquelle la femme est le « poteau mitan » de la transmission. Le restera-t-elle ?
Césaire nous invite à l’introspection de nous mêmes d’où ce parti pris de présenter un monologue pluridisciplinaires. Une fois n’est pas coutume, Suzy SINGA à travers un parti pris osé et original convie trois hommes, Aliou Cissé, Hervé Deluge, José Exélis, trois regards, trois respirations, trois continents (La Caraïbe, l’Afrique, l’Inde) à devenir complémentaires pour interroger le mystère Aimé. Dans ce parti pris Suzy Singa reste fidèle à l’esprit Césaire : « Toutes les rivières mènent à la mer » et même une goutte d’eau retourne à l’océan « Yé krik !! »
Les objectifs
Faire redécouvrir ou découvrir s’il en était besoin la pensée d’Aimé Césaire, pensées politique, idéologique et poétique. Il nous semble indispensable de rendre un hommage à cet homme qui a consacré toute sa vie à son peuple.
Aimé Césaire, que l’on soit pour ou contre ses idées, suscite le questionnement. C’est là également l’un des objectif de cette action. Le dernier objectif est de proposer la vision d’une femme martiniquaise sur l’homme, les Hommes, sur le père, l’époux, le fils. Il est question à travers cette création de faire entendre le cri d’un homme, le cri d’un époux, d’un Père, d’un fils. C’est d’un voyage dans l’intime que nous convions le spectateur.