Par Charlotte Wells
Avec Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall
1 février 2023 en salle / 1h 42min / Drame
Synopsis:
Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant : les moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait au-dessus de ces instants si précieux : la sourde et invisible menace d’un bonheur finissant. Elle tente alors de chercher parmi ces souvenirs des réponses à la question qui l’obsède depuis tant d’années : qui était réellement cet homme qu’elle a le sentiment de ne pas connaître ?
La presse en parle :
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Premier long-métrage de Charlotte Wells, Aftersun s’impose comme l’un des films les plus beaux et complexes de ce début d’année. Une véritable découverte.
GQ par Adam Sanchez
C’est avec cette matière d’une incroyable complexité humaine que Charlotte Wells tisse un film à la fois délicat et aux émotions rugueuses.
L’Humanité par Emilio Meslet
Bouleversant de beauté.
Le Point par La Rédaction
L’Écossaise Charlotte Wells signe un premier film époustouflant de grâce qui reste avec le spectateur longtemps après sa première vision, un film vertigineux qui interroge le mystère de l’enfance, des souvenirs et des êtres que l’on aime sans les connaître vraiment.
Les Inrockuptibles par Emily Barnett
Wells, on l’aura compris, s’intéresse moins aux faits qu’à leur perception. Et tout son travail de mise en scène consiste à affirmer ce mouvement tremblé, ce point flou qui rejoue la victoire deleuzienne de l’image-temps sur l’image-mouvement, de la subjectivité sur le réel.
Marie Claire par Emily Barnett
Délicat comme un tableau impressionniste et bouleversant. Il est des films à la facture discrète qui avancent masqués – mais gare au backslash, car dès le moment venu, ils vous arrachent un torrent de larmes !
Paris Match par Yannick Vely
Le film n’est pas seulement magnifiquement écrit et interprété – Paul Mescal n’a pas volé sa nomination aux Oscars -, Charlotte Wells a trouvé la pulsation parfaite, donnant par des effets de montage maîtrisés une étrangeté presque fantastique à son récit – la matière des souvenirs et des songes.
Transfuge par Serge Kaganski
Aftersun mesure avec une délicatesse infinie et des acteurs superlatifs ce que peuvent être les sentiments océaniques entre une fille et son père, et quelle puissance de mélancolie proustienne peut sourdre du paradis perdu de l’enfance.
Voici par La Rédaction
Porté par un duo d’acteurs en état de grâce et une réalisation sensible aux accents expressionnistes, cet Aftersun est un véritable éblouissement.
Bande à part par Olivier Pélisson
Avec son rythme alangui, ses effets stroboscopiques et ses doux télescopages, Aftersun a le goût d’un après-soleil amer, mais bouleversant. Un chant d’amour filial au moment charnière de la fin de l’enfance, entre jaune soleil et bleus à l’âme.
Critikat.com par Luca Mongai
Aftersun ne se contente pas de mettre en image une collection de souvenirs triés sur le volet : il s’inscrit dans le prolongement d’une mémoire qui ranime à l’envi ce qu’elle souhaite retenir.
Culturopoing.com par Danielle Lambert
Avec son montage très travaillé, aux transitions coupées, liant toutes les séquences en un flux de mémoire aquatique, « Aftersun » nous fait doucement perdre pied et, comme Calum, de nous enfoncer dans la gueule des vagues de Turquie sans plus savoir s’il s’agit de rêve ou de réalité et surtout, sans plus se soucier de le savoir.
Femme Actuelle par La Rédaction
Mine de rien, ces instants précieux et fragiles tendent vers un final poignant.
L’Obs par Nicolas Schaller
A la fin, le vécu de Sophie est aussi le nôtre. Miracle d’un film qui voit Charlotte Wells, héritière spirituelle de Claire Denis et Sofia Coppola, nous rendre intimes ses sensations mêlées d’enfant prépubère et d’adulte nostalgique de son papa par la grâce de sa mise en scène ultrasensible et d’acteurs plus vrais que nature.