Maroc- Nigéria- Kenya – France – Rwanda – RDC – Belgique- 1h30
Programme :
La 6e saison de Quartiers Lointains interroge cette perception que l’Afrique a d’elle-même à travers des courts-métrages divers et foisonnants réalisés par des cinéastes à suivre absolument, du Nord à l’Est du continent.
Qu’importe si les bêtes meurent – Sofia Alaoui – France/Maroc – 2019 – 23 min
Dans les hautes montagnes de l’Atlas, Abdellah, un jeune berger et son père, sont bloqués par la neige dans leur bergerie. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.
Grand prix du jury du meilleur court métrage Sundance 2020
Nommé au César du meilleur court métrage
We need prayers: this one went to market- Jim Chuchu – Kenya – 2017- 4 min
Une jeune artiste kenyane met en scène un plan sournois pour conquérir la scène internationale de l’art contemporain. Son plan marchera-t-il ?
Ethereality – Kantarama Gahigiri – Suisse/Rwanda – 2019 -14 min
Perdu dans l’espace depuis 30 ans, un astronaute parvient enfin à revenir sur terre. Mais que veut dire rentrer chez soi après si longtemps ? Une réflexion autour de la migration et du sentiment d’appartenance.
Hello rain – CJ Obasi – Nigeria – 2018 – 30 min
Une scientifique-sorcière à travers une combinaison alchimique de juju et de technologie crée des perruques qui confèrent à ses amis des pouvoirs surnaturels. Mais lorsque leurs pouvoirs deviennent incontrôlables, elle doit les arrêter par tous les moyens. Basé sur la nouvelle « Hello, Moto » de Nnedi Okorafor, auteure lauréate des prix littéraires World Fantasy, Nebula et Hugo.
Zombies – Baloji – RDC/Belgique – 14 min – 2019
Traversée entre espoir et dystopie dans un Kinshasa halluciné, Zombie passe de la culture du salon de coiffure, au clubbing futuriste, de la parade urbaine à la gloire d’un dictateur en campagne au western moderne. Et interroge le rapport presque charnel que l’on entretient avec nos téléphones, excroissances de la main nous donnant le don d’ubiquité