A peine j’ouvre les yeux

Vendredi 7 octobre à 19h30

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Leyla Bouzid – Tunisie – 1h42 – 2015
Synopsis

Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.

La presse en parle :

Le Parisien par Pierre Vavasseur :Ce film, habité par la jeune actrice et chanteuse Baya Medhaffar, étincelle de révolte et d’espoir dont le frais minois n’a d’égal que le grand talent, laisse entendre par tous ses pores que rien n’est franchement résolu dans ce pays.

Le Point par François-Guillaume Lorrain :Une jolie réussite à la fois mélancolique et rageuse à l’image de sa protagoniste.

Télérama par Guillemette Odicino : Gracieux coup de poing que ce premier long métrage qui combine ardeur politique et qualités musicales — les scènes de concert du groupe sont électrisantes. A travers le portrait de cette insoumise, ce teen movie d’émancipation exprime, aussi, la soif de liberté de toute une génération.

Première par Damien Leblanc : Ce vibrant premier film multiplie les séquences musicales rageuses puis prend un recul inattendu pour offrir la peinture d’une Tunisie qui se remet lentement à respirer.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy :Un petit film à la fois sensible et cruel sur une jeunesse tunisienne d’avant le printemps.

Le Monde par Jacques Mandelbaum : Tous les amateurs de cinéma arabe, et particulièrement maghrébin, en connaissent par cœur le motif: éprouver la liberté et aussi bien l’aliénation d’une société à l’aune du statut réel accordé à la femme. Mais, quitte à remettre le motif sur le métier, elle parvient à composer un des ouvrages les plus pertinents en la matière.

Libération par Guillaume Tion : Rien ne change sous le soleil scénaristique des dictatures. Mais ce premier film réalisé par la Tunisienne Leyla Bouzid, et qui a raflé nombre de prix au cours de sa carrière en festivals, se révèle bien plus attachant quand il aborde les relations entre Farah et sa mère.

Le Journal du Dimanche par Barbara Théate : L’actrice débutante Baya Medhaffar donne toute sa fougue à cette lycéenne qui s’ouvre à l’amour, et veut exister pleinement dans une société muselée par les interdits.

Cahiers du Cinéma par Gaspard Nectoux : C’est quand il parle du désir militant que le film éveille l’intérêt (…) Dommage que ce dépli de l’idée « formation d’une pensée » se heurte à un repli vers un scénario « jeunesse sauvage » usé, réduisant le film à un riff tunisien des Chats persans.