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« Cercle égal demi Cercle au Carré », de la Cie Difé Kako

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?

Théâtre Jacques Carat à Cachan (94) Jeudi 8 juillet 2021 à 19h
Durée spectacle : 1h
Durée du bal : 40 min.
Tout public
Tarifs : Spectacle et bal gratuits uniquement sur réservation

Lire sur Madinin’Art : Difé Kako : danse traditionnelle, danse actuelle

Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement. Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.

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« Cercle égal demi Cercle au Carré », une création de Chantal Loïal

28 septembre 2019 20h00 à l’Opéra de Limoges ( Francophonies)

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?

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Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement. Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.

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Cercle égal demi Cercle au Carré

20 et 21 février :Tropiques Atrium – Fort-de-France

Représentation scolaire le 21 février à 9h30
Représentation tout public le 21 février à 20h
Conférence dansée le 20 février à 19h à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université des Antilles
Invités : Sections Haute Taille et bèlè de Tanbou Bo Kannal, groupe Haute Taille du François Perriolat, David Kathile, Association Entre Nou – Fabienne Marajo

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?
Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement.

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Inégalités sociales et santé mentale chez les enfants : appel à l’action pour la jeunesse

Les enfants les plus pauvres sont trois fois plus souvent hospitalisés pour des problèmes psychiatriques que les autres

La santé mentale des enfants est un indicateur essentiel de leur bien-être global. Cependant, une étude récente menée par l’Assurance maladie et Santé publique France met en évidence des inégalités frappantes dans la santé mentale des enfants en fonction de leur statut socio-économique. Selon cette étude, les enfants vivant sous le seuil de pauvreté sont trois fois plus susceptibles d’être hospitalisés pour des problèmes psychiatriques, tels que des retards mentaux ou affectifs, par rapport à leurs pairs plus aisés.

Cette étude, basée sur l’analyse de millions d’actes médicaux réalisés en 2018 chez plus de 13 millions d’enfants en France, révèle une réalité préoccupante. Parmi les deux à trois millions d’enfants bénéficiant de la couverture maladie universelle (CMU), réservée aux plus modestes, les pathologies psychiatriques apparaissent plus fréquemment. Philippe Tuppin, de l’Assurance maladie, souligne que sur les dix maladies les plus fréquentes observées, six sont d’ordre psychiatrique, mettant en avant les retards mentaux et affectifs.

L’étude met également en lumière l’impact direct de la précarité et du cadre de vie sur la santé mentale des enfants issus de milieux défavorisés.

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Avec Culture Égalité s’émanciper par le corps et par l’esprit

Culture Égalité participe à la quête d’autonomie et de liberté des femmes. Les 4 et 5 février 2022, elle a organisé un week-end visant à développer nos savoirs et à fortifier nos corps. C’était, d’abord, la redécouverte de Suzanne Roussi Césaire, figure longtemps oubliée, ensuite, une marche hors de nos murs, réels ou idéologiques, ainsi qu’une invitation à occuper l’espace public.

La rencontre :

C’est avec une grande curiosité qu’une trentaine de femmes et trois hommes ont écouté, échangé avec Huguette Emmanuel Bellemare sur la vie de Suzanne Roussi Césaire. Cette écrivaine et essayiste a participé à la revue Tropiques, et a mené la résistance aux pressions et à la censure de l’amiral Robert durant la période pétainiste. Elle fut aussi militante communiste, vendant l’« Humanité » le dimanche sur les marchés parisiens. Mais également enseignante d’avant-garde. Elle était aussi mère de six enfants, et l’épouse d’Aimé Césaire.

            Culture Égalité a réédité en l’enrichissant le Karbé Fanm n°1 afin de faire connaître cette femme qu’on a voulue dans l’ombre de son mari et de quelques autres grands intellectuels mâles. Elle représente un modèle pour nous, pour notre jeunesse.

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« NO » et « Le Cercle des Petits Philosophes » : un cinéma qui pense

— par Janine Bailly —

Avant même les Rencontres Cinéma Martinique de mars, comme en un riche prélude, Steve Zebina nous a concocté en ce mois de février une programmation variée, combinant les séances à Madiana, à la Case à Vent et à la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium, alliant les nouveautés aux œuvres plus anciennes. Bien sûr, ceci oblige à des choix, parfois douloureux pour ceux qui sont en activité ! Pour les bienheureux fidèles, cinéphiles enragés et bénéficiant d’une retraite méritée — mais hélas mise en péril pour les jeunes générations —, la journée du mardi 4 février fut bien belle à Tropiques-Atrium.

« NO », de Pablo Larrain, présenté à Cannes en 2012 dans la Quinzaine des Réalisateurs, nous plonge dans un épisode particulier de l’histoire tragique du Chili. Le film, qui reste une fiction, fait alterner les séquences imaginées et, pour un tiers, les séquences d’archives. Son originalité tient au fait que le réalisateur a choisi de « filmer avec des caméras d’époque afin d’obtenir une continuité entre ses propres images — qui exacerbent les défauts des images télé de l’époque, troublant les couleurs et les contrastes — et les images d’archives ».

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Inégalités :un fossé abyssal, une bombe à retardement à mèches multiples.

En 2019, les plus riches ont capté plus de richesses que 4,6 milliards de personnes. Les inégalités explosent sur toute la planète. Ce creusement n’a rien de fatal, il est le résultat de politiques néolibérales dictées depuis le sommet des États.

La bourse, nous dit-on, a battu tous ses records en 2019. Du coup, millionnaires et milliardaires poussent comme des champignons. Et ces braves gens créent des emplois et payent des impôts, leur richesse ruisselle sur le reste du monde. Il faut s’en réjouir et saluer aussi la belle santé de l’industrie du luxe. N’est-ce pas là le signe que le pouvoir d’achat des classes moyennes se porte mieux à travers le monde, notamment en Asie, et que la pauvreté recule ?

Commentaires simplistes et pour le moins trompeurs que ces raccourcis dégainés par la presse de droite à la suite de la publication du rapport annuel de l’ONG Oxfam sur les inégalités dans le monde, à la veille du Forum de Davos (1). Les médias des hommes d’affaires et des riches regardent sans surprise la planète sous un prisme enchanteur.

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Mois kreyol : un festival résistant malgré les restrictions

— Par Dominique Daeschler —
Cette quatrième édition (29 oct-28 nov) axée sur l’écologie et les luttes sociales s’est vue tronquée, covid oblige, de représentations, gardant avec l’évolution des mesures, tables rondes et ateliers.
C’était aussi les 25 ans de la compagnie Difé Kako, conceptrice et organisatrice de ce festival : l’occasion de rencontrer sa directrice, danseuse et chorégraphe, Chantal Loial.

D Daeschler : Comment avez-vous vécu ce réajustement permanent avec notamment des spectacles en ligne ?
Chantal Loial : Avec l’envie encore plus forte du partage. De fait, sur la région parisienne, nous avons pu, grosso modo, respecter notre programme les trois premières semaines d’octobre : l’exposition photographique des 25 ans de Difé Kako, les contes pour enfants (Ymelda Marie-Louise, Valère Egouy, Eric Lauret), le concert de l’orchestre Dokonon de Guyane mais malheureusement pas celui de notre parrain Tony Chasseur… La compagnie n’a pû jouer qu’une seule fois son dernier spectacle « Cercle égal demi-cercle au carré) Une partie du travail commencé sur le patrimoine immatériel des Antilles(films) a été repoussé même si le spectacle sur le quadrille a vu le jour. De même la programmation pour Strasbourg et Bordeaux a été repoussée.

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Difé Kako : danse traditionnelle, danse actuelle

— Par Selim Lander —

Après un prologue qui faisait appel à quatre élèves d’une école de danse – si nous avons bien compris – et sur lequel il vaut mieux jeter un voile pudique, les danseurs de Difé Kako sont entrés en scène, sept vrais danseurs, plus cinq musiciens-animateurs capables également de bouger avec les danseurs tout de blanc vêtus, pour une pièce intitulée Cercle égal – demi-cercle – au carré, laquelle comme le nom l’indique, fera appel aux danses traditionnelles antillaises issues du quadrille métropolitain, soit notre haute taille martiniquaise (autrement appelée boulangère en Guyane et, plus simplement, quadrille en Guadeloupe). Il s’agit pourtant bien dans cette pièce de danse contemporaine, même si elle est inspirée, innervée, instillée par des réminiscences du quadrille à l’Antillaise. La troupe, guadeloupéenne, mêle des danseurs noirs et blancs, une configuration dont les compagnies martiniquaises devrait s’inspirer, tant le mélange des cultures et des manières d’aborder l’art chorégraphique se révèle, ici, fécond.

On ne sait pas si la pièce dessine vraiment – comme indiqué dans la présentation écrite – « la possibilité d’un ‘Tout-monde’ fécond et jubilatoire ».

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Rencontre-audition avec Difé Kako

Le dimanche 5 février 2017 de 9h à 13h30

Autour de la prochaine création 2018 à l’école des arts, Le François (site rivière-bambou), Martinique

Quelques mots sur la compagnie

Depuis 1995, date de sa création, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et antillaises. Chantal Loïal, chorégraphe et directrice artistique, s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains.

La compagnie Difé Kako se compose de danseuses possédant une formation de danse pluridisciplinaire (classique, moderne, jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Maghreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon, basse, balafon, ti-bwa, steel pan).

La Compagnie, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour amener le public à la découverte de cette danse métissée. Difé Kako s’implique depuis plus de 20 ans autour du patrimoine culturel aux Antilles-Guyane.

La création 2018 : « Cercle égal demi cercle au carré »

Après « On t’appelle Vénus », « Noir de boue et d’obus » et « Po Chapé», Chantal Loïal souhaite en 2018 créer une pièce pour huit danseurs et quatre musiciens autour des danses de société.

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Le risque d’une Martinique à l’arrêt : causes et conséquences !

— Par Jean-Marie Nol —

Nombreux sont ceux qui considèrent depuis la dernière crise de la vie chère qu’on a perdu un trimestre de croissance en Martinique . On voit très bien que les entrepreneurs, avant de se jeter à l’eau, de prendre des risques, font attention à leur avenir proche. En effet, la Martinique traverse une mauvaise période  de son histoire économique et sociale, marquée par une crise profonde dont les ramifications touchent tous les secteurs de la société. Le deuxième semestre de l’année  2024 a été un tournant, avec l’aggravation des violentes tensions liées à la vie chère et une série de perturbations ayant quasiment paralysé l’activité économique pendant une courte période . Aujourd’hui, l’île est confrontée à une léthargie qui risque d’être durable au vu des difficultés financières de la CTM , un état d’immobilisme inquiétant au niveau de la consommation , une atonie de l’investissement, qui pourrait s’aggraver face à la crise économique et financière nationale prévue selon certains économistes pour 2025. Cette situation soulève de nombreuses questions sur la capacité des institutions locales, en particulier sous la gouvernance de Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique, à inverser cette tendance.

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Et si Trump 2.0 était une occasion en or pour une économie de la sobriété ?

— Par Emmanuel Hache(*) —

Alors que l’incertitude géopolitique mondiale s’intensifie et que Trump promet un virage radical sur les énergies fossiles, l’Europe doit repenser ses stratégies. Et si la sobriété devenait une ressource stratégique majeure pour l’Europe ?

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis peut constituer un tournant majeur dans la géopolitique internationale et plus particulièrement sur les questions climatiques et environnementales. La première décision du président devrait être, comme il l’a annoncé durant sa campagne électorale, de sortir de l’Accord de Paris, puis de démanteler l’Agence de protection de l’environnement américaine.

Il supprimera rapidement les taxes sur les émissions de méthane et remettra en cause la pause observée sur les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), deux mesures mises en place sous l’administration Biden. Sur les questions énergétiques comme sur l’économie en général, Donald Trump souhaite envoyer des messages forts aux différents acteurs. En interne, sa vision est simple : casser toutes les barrières réglementaires ou fiscales pouvant limiter la production et le commerce d’énergies fossiles.

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Le « Tambour Parleur » : un siècle d’exil avant le retour triomphal en Côte d’Ivoire

— Par Sabrina Solar —
Après un exil de plus d’un siècle, le Djidji Ayokwé, surnommé le « Tambour Parleur », va enfin retrouver sa terre d’origine, la Côte d’Ivoire. Cet événement revêt une signification immense, non seulement pour la communauté ébriée, à laquelle cet objet sacré appartenait, mais aussi pour l’ensemble du continent africain. Il s’agit là d’un symbole de la restitution des biens culturels pillés lors de la colonisation, une première concrétisation de l’engagement pris par la France en 2017, sous la présidence d’Emmanuel Macron, pour retourner les œuvres d’art africaines volées au cours de la période coloniale. Le Djidji Ayokwé sera ainsi la première œuvre à bénéficier de la loi-cadre qui devrait faciliter la restitution des objets culturels pris durant cette époque sombre de l’histoire.

Un trésor sacré arraché par la colonisation

Le Djidji Ayokwé, un imposant tambour de 3,5 mètres de long sculpté dans un tronc d’iroko, n’est pas seulement une œuvre d’art. Il représente bien plus : un gardien de l’identité et des traditions du peuple ébrié, qui vivait sur les rives du Golfe de Guinée, dans la région d’Abidjan.

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L’illettrisme en Martinique : un défi majeur pour l’insertion sociale et professionnelle

En Martinique, l’illettrisme et les difficultés liées à la maîtrise de l’écrit et du calcul constituent des enjeux sociaux et économiques majeurs. Selon une étude récente menée par l’Insee, environ 13 % des adultes martiniquais âgés de 18 à 64 ans sont confrontés à des difficultés face à l’écrit, dont 9 % rencontrent des difficultés considérées comme fortes. Les problèmes en calcul, quant à eux, touchent 21 % de la population adulte. Ces chiffres sont révélateurs d’une fracture importante qui a des répercussions sur la vie quotidienne, l’accès à l’emploi et les opportunités de formation dans l’île.

Des difficultés à l’écrit et en calcul : un handicap majeur

Les compétences en littératie (lecture, écriture et compréhension de texte) et en numératie (calcul) sont des compétences fondamentales, non seulement pour comprendre les informations nécessaires à la vie quotidienne mais aussi pour réussir sur le marché du travail. En Martinique, les personnes rencontrant des difficultés dans ces domaines sont largement désavantagées. En effet, parmi celles qui éprouvent des difficultés à l’écrit, un nombre important se trouve également en difficulté avec les calculs, un phénomène qui accentue leur vulnérabilité sociale et professionnelle.

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Haïti : limogeage de Garry Conille, un nouveau coup dur pour le pays en crise

— Par Jean Samblé —

La crise politique haïtienne a pris un tournant inattendu avec le limogeage du Premier ministre Garry Conille, nommé seulement cinq mois plus tôt. Cette décision, attendue pour être officialisée lundi dans le journal officiel, s’inscrit dans un contexte de violences de plus en plus incontrôlables, notamment celles des gangs qui contrôlent désormais 80 % de la capitale, Port-au-Prince. En dépit de son arrivée en juin dernier avec la mission de stabiliser un pays en plein chaos, Garry Conille n’a pas réussi à juguler la violence et l’instabilité qui frappent le pays.

Un Premier ministre en butte à l’impuissance et à la discorde

Le limogeage de Garry Conille intervient après plusieurs semaines de tensions avec le Conseil présidentiel de transition. Selon des sources proches du dossier, ce dernier cherchait à modifier la direction de ministères clés, tels que ceux de la Justice, des Finances, de la Défense et de la Santé, une décision que le Premier ministre a contestée, la qualifiant d’illégale. Un email confidentiel obtenu par l’AFP révèle que Garry Conille n’a pas accepté ce changement de cap et a dénoncé un manque de légitimité dans cette démarche.

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Exposition : « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe »

Dates : 13 novembre 2024 – 17 février 2025 | Lieu : Aile Sully, niveau 1, mezzanine Napoléon, Musée du Louvre

L’exposition « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe » représente un moment fort dans la redécouverte d’un artiste majeur du XIXe siècle, dont le parcours et les œuvres révèlent une richesse historique et culturelle souvent ignorée. Cette rétrospective, co-organisée par le Clark Art Institute de Williamstown et le musée du Louvre, constitue la première monographie d’envergure dédiée à Guillon Lethière, un peintre français d’origine guadeloupéenne, né en 1760 à Sainte-Anne.

Un parcours exceptionnel

Fils d’une mère esclave libérée d’origine africaine et d’un père procureur du roi, Lethière a vécu une vie marquée par des enjeux d’identité et de liberté. Élevé dans un contexte colonial complexe, il fut formé à Rouen puis à Paris, où il s’imposa comme l’un des artistes les plus respectés de son époque. Sa carrière professionnelle fut jalonnée de succès : il devint directeur de l’Académie de France à Rome de 1807 à 1816, membre de l’Institut en 1818, et professeur à l’École des Beaux-Arts à partir de 1819.

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Le livre « Vèvè Vodou Haïti » de Roxane Ledan – Taino-L

… ou l’éblouissante traversée d’un univers pictural exceptionnel

Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

 Livre-événement le lundi 11 novembre 2024 à 18 h

 Librairie Le Port-de-Tête

369 Avenue Mont Royal Est

Montréal, Québec

Le livre « Vèvè Vodou Haïti » de Roxane Ledan, de son nom d’artiste Taino-L, a pour la première fois rencontré son public en Haïti, au Cap-Haïtien, le 25 juillet 2023 à l’hôtel Mont Joli, puis le 1er août 2023 à l’Hostellerie du Roy Christophe. Ce remarquable ouvrage de 104 pages est le résultat d’un minutieux travail de terrain mené par l’auteure en Haïti durant plus de vingt ans. Le livre est assorti d’exceptionnelles et inédites photos, toutes prises par l’auteure : il comprend 81 illustrations, incluant 38 vèvè de Milo Rigaud. L’ouvrage a été édité en Haïti en 2023 par AYITI BÈL. La deuxième édition, datée elle aussi de 2023, a été assurée à Montréal par le Cidihca. Le livre « Vèvè Vodou Haïti » sera l’objet, à Montréal, d’un livre-événement le 11 novembre 2024 à 18 h à la Librairie Le Port-de-Tête (369 Avenue Mont-Royal Est, Montréal).

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L’éphéméride du 8 novembre

Sortie de l’album Led Zeppelin IV, du groupe éponyme le 8 novembre 1971.

Led Zeppelin IV est le titre généralement utilisé mais non officiel pour nommer le quatrième album du groupe de rock britannique Led Zeppelin sorti le 8 novembre 1971 et dont la pochette originale ne comprenait pas la moindre inscription, y compris sur la tranche. L’album, qui comporte de nombreux classiques (Black Dog, Rock and Roll, Stairway to Heaven, When the Levee Breaks, etc.) que le groupe jouera sur scène jusqu’à la fin de sa carrière, est un des albums les plus vendus de l’histoire, avec plus de 23 millions de copies écoulées seulement aux États-Unis1 et 37 millions d’exemplaires vendus dans le monde. En France, il s’est écoulé à 1,1 million d’exemplaires selon les estimations. L’album fut composé et mixé aux Basing Street Studios d’Island Records, à Londres, à Headley Grange, une demeure victorienne isolée dans l’East Hampshire, et à Sunset Sound (Los Angeles).

Réception
Après l’accueil médiocre qu’avait réservé la critique à Led Zeppelin III à l’automne 1970, Jimmy Page décida que l’album suivant du groupe n’aurait pas de titre, hormis quatre symboles à l’intérieur de la pochette et sur le disque, chacun choisi par un membre du groupe.

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L’éphéméride du 7 novembre

Début du procès à grand spectacle de Landru le 7 novembre 1921

Henri Désiré Landru, né le 12 avril 1869 à Paris (19e arrondissement) et mort le 25 février 1922 à Versailles, est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais ».

Biographie
Origines
Henri Désiré Landru est issu d’une famille modeste. Il est né en 1869, au 41 rue de Puebla (aujourd’hui avenue Simon-Bolivar) dans le quartier de Belleville à Paris et est le fils cadet de Julien Alexandre Silvain Landru, 34 ans, chauffeur aux Forges Vulcain (qui se suicida au Bois de Boulogne le 28 août 1912), et de Flore Henriquel, 34 ans, couturière et blanchisseuse à domicile (décédée en 1910). Le couple avait déjà une fille, Florentine Marguerite Landru (née en 1854). La famille est établie à Paris, rue du Cloître-Notre-Dame, où Landru a passé l’essentiel de son enfance heureuse.

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Parutions : les nouveautés du mois

parutions_sciences_soc » Couples en pays confiné », de Romaine Peraste

Romaine Peraste est née à Fort de France, Martinique. Retraitée dynamique, elle consacre du temps à l’écriture, sa passion. Elle est aussi Conseillère en relation d’aide, et en accompagnement de couples et familles. Ce premier recueil de nouvelles n’est que le début d’une belle aventure.

Résumé :
Nous sommes en pleine pandémie Covid 19. Sous le soleil de Martinique, le confinement semble moins rude, mais comme partout aux quatre coins du monde, c’est une véritable épreuve pour de nombreux couples. Pour certains, les liens se renforcent et l’amour est au beau fixe, mais pour d’autres, c’est l’implosion, car les dysfonctionnements sont mis en exergue et les émotions sont malmenées. Que se passe t’il chez Alain et Virginie ? Où est passée Isabelle ? L’amour triomphe-t-il toujours ?
A travers mes nouvelles, je vous invite, telle une petite souris, à vous glisser discrètement dans l’intimité de six couples qui n’existent que dans mon imagination, et de traverser avec eux, cette saison particulière qui va, à tout jamais impacter leur histoire.. Selon la formule consacrée, « toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence ».

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Hélas, hélas, hélas : la Guadeloupe peyi mêlé et la Martinique peyi mawé : alors il va falloir durcir le ton !

— Par Jean-Marie Nol —

L’origine de « Hélas, trois fois hélas ! », est ancienne.C’est vieux comme tout. Ces mots figurent dans un sonnet de Ronsard sur la mort du roi Charles IX (« Comme une belle fleur… ») qu’on trouve sur Google livres, mais le dictionnaire Littré cite une traduction de la Bible : « Alors le roi d’Israël dit : hélas, hélas, hélas ! au moment de la perte de son royaume et de l’exil des juifs ». Mais pour les guadeloupéens et surtout martiniquais c’est surtout le souvenir du refrain d’une chanson martiniquaise empreinte de tristesse.C’est à notre avis une exclamation qui exprime l’étonnement, la colère, la douleur et j’ai l’impression que le « hélas, trois fois hélas » peut rendre compte dans le contexte actuel de déliquescence de cette exclamation dans certains cas comme dans le combat inachevé contre la vie chère et vraisemblablement les errements et dérives des organisations syndicales en Guadeloupe. Il convient aujourd’hui de revisiter l’analyse du livre fameux de Clausewitz, intitulé « De la guerre ». L’idée clé du stratège prussien qui est ainsi mise en exergue, est celle de « montée aux extrêmes ».

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8e édition du festival Musiciennes en Martinique : le programme

Du 17 au 20 octobre 2024

Lydia Jardon, lauréate du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, titulaire d’une licence de concert de l’École Normale, et récipiendaire de nombreux prix prestigieux, est une pianiste de renommée mondiale. Au-delà de sa carrière de soliste sur les plus grandes scènes internationales, elle se distingue également par sa vision profondément humaniste de la musique. Lorsqu’on lui demande ce qu’elle ajouterait à son impressionnante carrière, elle répond en trois mots : humanisme, sincérité et abnégation.

Bien qu’elle ait toujours su qu’elle deviendrait pianiste, c’est au fil de sa carrière qu’elle a véritablement trouvé sa vocation : élargir l’audience de la musique classique et la rendre accessible à tous, loin des cercles élitistes. C’est ce désir de partager qui l’a poussée à fonder des festivals, dont Musiciennes à Ouessant, un événement qui a su tisser des liens jusqu’en Martinique.

Le thème qui traverse la 8e édition de ce festival en Martinique : le lyannaj. Ce terme créole, signifiant collectif ou lien, incarne le mariage entre les instruments identitaires des territoires et la musique classique. Le festival célèbre ainsi la rencontre des harmonies caribéennes avec la musique de chambre, dans une démarche qui transcende les océans et les siècles.

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Martinique : vie chère et crise identitaire, l’explosion sociale annoncée

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La face cachée de la vie chère en question , bientôt dévoilée avec l’explosion différée en 2025 des inégalités sociales et des tensions ethniques et identitaires en Martinique ?

La crise sociale qui secoue actuellement la Martinique n’est pas seulement une révolte contre la vie chère. Les violences, pillages et destructions d’entreprises qui ont éclaté sur l’île ne peuvent être réduits à de simples « dégâts collatéraux » comme l’analyse le professeur en psychiatrie Armand Charles Nicolas . Nous sommes bien en présence d’une psychose collective de nature identitaire et d’une crise systémique qui ne se terminera certainement pas avec la signature d’un protocole d’accord sur les moyens envisagés par les acteurs politiques et économiques pour lutter contre la vie chère. La crise sociale en Martinique, centrée autour de la vie chère, risque en effet plutôt à court et moyen terme de précipiter une crise économique et financière aujourd’hui latente aux conséquences potentiellement dévastatrices pour l’île. Cette crise à venir serait le fruit de la conjonction de plusieurs facteurs structurels, hérités du modèle politique et économique de la départementalisation, et des dynamiques idéologiques actuelles de radicalisation sociale et politique.

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Comment l’État a contribué à transformer les Antilles en dynamite

Un regard sur les finances des communes des DOM à la lumière de la révolte antillaise

— Mireille Pierre-Louis —
Contribution à titre personnel, mise-à-jour le 10 octobre 2024

  • Un désengagement budgétaire de l’Etat disproportionné dans les DOM
  • L’exemple d’une pression fiscale démesurée, la Guyane
  • Les effets irrémédiables de la baisse des dotations des communes
  • Un mea culpa de l’Etat… sans véritable remise à niveau des dotations de péréquation
  • L’étau se resserre autour des communes antillaises
  • Ajustements structurels/Chaos : un remède étendu aux DOM?
  • Les enseignements de la crise de 2009
  • Une pénurie de fonds publics?
  • La jeunesse antillaise laissée pour compte…
  • Le marché de l’emploi se restreint …pour les Antillais
  • Des « préjugés officiels « en guise de diagnostic
  • Une carence de l’Etat à garantir l’équité sur tout le territoire

  • Annexe : Le motif de la « vie chère »… pour parachever une mainmise?

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La révolte actuelle aux Antilles, provoquée par le refus de la vaccination obligatoire des soignants et du passe sanitaire, et dont les enjeux dépassent leurs frontières, fait, à maints égards, écho à celle de 2009 dans les 4 DOM, puis à celles plus récentes à partir de 2017, en Guyane, Mayotte, et à la Réunion.

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Alerte sur la Martinique : une crise (de la vie chère) peut en cacher une autre !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Un cap a été franchi en Martinique avec les émeutes et violences de tout ordre qui ont émaillé l’île dans la soirée du 9 octobre 2024 . La fin de la départementalisation selon certains esprits apeurés ? Plutôt selon moi l’ultime étape d’un processus de recomposition , en profondeur, de la carte politique de la Martinique. Et la confiance désormais perdue donnera bien lieu à des conséquences financières fâcheuses pour tous les martiniquais !

La «vraie» crise de confiance ne vient pas de la vie chère , mais des partis politiques Martiniquais et de leur incapacité à créer du sens pour appréhender le réel. Loin d’être un signe de puissance de l’expression d’un peuple en colère , cette crise réitérée est l’aveu d’un échec politique. A ce propos je réitère ma mise en garde de ne pas toucher aux institutions même avec la main tremblante.

Sur le fond de la problématique de la vie chère , il s’agit de débats en Martinique de même nature que ceux traversant l’ensemble des outres-mers qui pour autant ne s’embrasent pas , témoignant certes de la réalité inflationniste accomplie mondialement , mais également de tensions politiques sur la répartition et la régulation des compétences locales en Martinique .

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