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« C’était la guerre d’Algérie » : l’intégrale en 5 épisodes!

Disponible jusqu’au 03/11/24 sur France 5

Documentaire historique français de Georges-Marc Benamou et Benjamin Stora, écrit et coréalisé par Mickaël Gamrasni et Stéphane Benhamou

En juillet 1962, l’Algérie accède à l’indépendance. Des millions de personnes célèbrent à travers tout le pays la naissance d’une nation, la fin de 130 années de présence française, et la conclusion d’un conflit acharné et meurtrier. Dans le même temps, un million d’Européens, les « pieds-noirs », nés en Algérie et souvent enracinés depuis des générations, sont contraints de quitter cette terre dans un exode déchirant. Pour des dizaines de milliers de harkis, musulmans restés fidèles à la France, l’indépendance sera aussi synonyme de massacres et d’abandons. « La guerre d’Algérie, c’est la guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu », disait Ferhat Abbas, premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Pourtant, cette guerre « sans nom », faite de contradictions et de passions, durera huit longues années, de 1954 à 1962. Elle impliquera un million et demi de jeunes soldats français face à des milliers de maquisards algériens, laissant derrière elle 30 000 morts parmi les militaires français, des centaines de milliers de victimes algériennes, et des milliers d’Européens disparus à l’heure de l’indépendance.

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Guerre d’Algérie: Emmanuel Macron fait un pas pour la reconnaissance de la torture en Algérie

Le chef de l’État va se rendre jeudi 13 septembre chez Josette Audin, la veuve de Maurice Audin, disparu en juin 1957 à Alger, après avoir été arrêté et torturé par des parachutistes du général Massu.(1)

Un « système légalement institué »
C’est l’occasion pour Emmanuel Macron de reconnaître une forme de responsabilité de l’État dans l’utilisation de la torture pendant la guerre d’Algérie à travers l’existence d’un « système légalement institué », révèle France Inter, jeudi.

Le président de la République va annoncer sa décision d’ouvrir toutes les archives nationales pour qu’enfin on sache ce qui est arrivé exactement au mari de Josette Audin, mathématicien, membre du Parti communiste et militant anticolonialiste, dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Selon l’Élysée, « Emmanuel Macron a décidé qu’il était temps que la Nation accomplisse un travail de vérité » sur la disparition de Maurice Audin. Si sa mort est « en dernier ressort, le fait de quelques-uns », elle a été rendue possible par un « système légalement institué » appelé « arrestation-détention » qui « autorise les forces de l’ordre à arrêter, détenir et interroger tout ‘suspect' ».

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La Bataille du voile par Frantz Fanon

Frantz Fanon a abordé sous le titre de la bataille du voile, l’enjeu central constitué par le thème du dévoilement des femmes algériennes durant la domination coloniale française. Le voile des femmes était considéré comme le symbole par excellence de la nature rétrograde de la société algérienne et la colonisation présentée comme une mission de civilisation qui se donnait pour objectif premier de libérer les algériennes du patriarcat arabo-musulman dont elles étaient victimes en les dévoilant.

Avec le voile, les choses se précipitent et s’ordonnent. La femme algérienne est bien aux yeux de l’observateur « Celle qui se dissimule derrière le voile. » Nous allons voir que ce voile, élément parmi d’autres de l’ensemble vestimentaire traditionnel algérien, va devenir l’enjeu d’une bataille grandiose, à l’occasion de laquelle les forces d’occupation mobiliseront leurs ressources les plus puissantes et les plus diverses, et où le colonisé déploiera une force étonnante d’inertie.
La société coloniale, prise dans son ensemble, avec ses valeurs, ses lignes de force et sa philosophie, réagit de façon assez homogène en face du voile. Avant 1954, plus précisément, depuis les années 1930-1935, le combat décisif est engagé.

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La Compagnie Nova face à l’Algérie : « Et le cœur fume encore »

— par Janine Bailly —

1961, École Normale de filles. Nos seize ans vont perdre ce matin-là leur tendre insouciance. À Alger, une partie des militaires de carrière vient de tenter un coup d’état, qu’on appellera « le putsch des généraux », en opposition à la politique du général De Gaulle qui prônait pour l’Algérie, alors colonie française, le droit à l’autodétermination. C’est ce que nous dit notre directrice, interrompant le déroulé d’un cours et demandant aux élèves debout une minute de silence. La guerre, dans un beau déni ordinairement nommée « événements d’Algérie », fait son entrée dans notre quotidien, elle y restera jusqu’à 1962, elle dont nous entendions parler depuis sept longues années déjà sans en bien comprendre les enjeux. Tout en voyant autour de nous partir les appelés du contingent, jeunes hommes qui souvent comme le chantait Aragon n’en reviendraient pas, si ce n’est meurtris dans leur chair et leur âme, le plus souvent réfugiés dans le silence, dans le refus de dire, dire ce qu’ils avaient fait, ou ce qu’ils avaient refusé de faire, ou encore ce dont ils avaient simplement été témoins.

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Avignon 2019. « Et le cœur fume encore », d’Alice Carré et Margaux Eskenazi

Au T.A.C. du 17 au 19 octobre 2019

— Par Roland Sabra —

«  Et le cœur fume encore » est le second volet d’un diptyque intitulé Écrire en pays dominé dont le premier volet «  Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre » a été présenté à Fort-de-France en mars 2018 ( Voir les articles de Janine Bailly et Roland Sabra). La traversée poétique, politiuqe et musicale des courants de la négritude et de la créolité se poursuit au travers des mémoires, des écritures et des pensées de la décolonisation pour dessiner nos identités de l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui.
C’est Edouard Glissant qui opère la transition entre les deux volets. Il concluait le précédent spectacle autour de la philosophie du Tout Monde, il ouvre symboliquement celui-ci en ayant « préfacé Kateb Yacine et reconnu Nedjima comme le grand roman de la révolution algérienne. » qu’il comparait au mouvement de la langue de Césaire, construisant un peuple en même temps qu’elle élabore sa grammaire. ». Son personnage est mis en scène dans le spectacle lors de la première du Cadavre encerclé, de Kateb Yacine au Théâtre Molière à Bruxelles en Novembre 1958.

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« L’esclave » : un roman érotico-théologique original de Michel Herland

— Par Roland Sabra —

l_esclave_herland-400C’est un livre étrange que nous offre Michel Herland à l’aube de sa retraite de Professeur des Universités, en Sciences Économiques. Étrange, inclassable. Le titre ? L’esclave. Le genre ? Indéfini, il balance allègrement entre érotisme, théologie, philosophie avec une pointe d’histoire de la pensée économique. L’histoire ? Il y en a quatre qui se rejoignent à la fin. La première débute en 2009, un professeur de philosophie, à Aix-en-Provence, par ailleurs marié et père de famille, drague une de ses étudiantes, la séduit, la baise entre deux cours, lui fait cours entre deux baises. Situation de pouvoir, relation de domination entre le maitre, Michel et l’élève, Colette. La deuxième histoire est le prolongement de la première, soixante dix ans plus tard, nous sommes en 2081, Colette à l’annonce de la mort de Michel dont elle n’a cessé d’être amoureuse, recompose, revisite l’histoire première à la lumière d’une situation politique caractérisée par le dépérissement de l’Occident chrétien en voie d’islamisation. Pas moins!

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L’éphéméride du 6 septembre

Publication du Manifeste des 121 le 6 septembre 1960

Le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », est signé par des intellectuels, universitaires et artistes et publié le 6 septembre 1960 dans le magazine Vérité-Liberté. Le manifeste est né dans le sillage du groupe de la rue Saint-Benoît. Il a été pensé puis rédigé par Dionys Mascolo et Maurice Blanchot. Ce traité a permis de regrouper des personnalités de divers horizons dans un esprit libertaire et plutôt orienté à gauche. Il est important pour l’histoire de la gauche et de l’extrême gauche en France.

Contenu du manifeste
« On ne réclamait plus seulement le droit du peuple à ne plus être opprimé, mais le droit du peuple à ne plus opprimer lui-même. »

— François Maspero, Le droit à l’insoumission, le dossier des 121, Paris, François Maspero, 1961, « Avertissement de l’éditeur »

Selon ses propres termes, le manifeste cherche à informer l’opinion française et internationale du mouvement de contestation contre la guerre d’Algérie. Les 121 y critiquent l’attitude équivoque de la France vis-à-vis du mouvement d’indépendance algérien, en appuyant le fait que la « population algérienne opprimée » ne cherche qu’à être reconnue « comme communauté indépendante ».

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Que commémore-t-on le 11 novembre ?

De la première commémoration de la signature de l’armistice de 1918 au lendemain de la Grande Guerre au centenaire de 2018, la cérémonie a connu de fortes évolutions. Vie-publique revient en quatre questions sur l’histoire et le sens de la journée commémorative du 11 novembre.

Début novembre 1918, le chancelier allemand, Max de Bade, demande la suspension des hostilités et annonce l’envoi de plénipotentiaires allemands pour négocier. La délégation allemande est reçue en forêt de Compiègne près de Rethondes, le 8 novembre. Dans le wagon-bureau du maréchal Foch, les conditions de l’armistice sont présentées.

Le lendemain, en Allemagne, l’empereur Guillaume II abdique et se réfugie au Pays-Bas. La République est proclamée en Allemagne et le nouveau gouvernement accepte les conditions d’armistice.

Le 11 novembre à 5h45 du matin, l’armistice est signé dans les conditions demandées. Les hostilités sont suspendues le même jour à 11 heures

Un armistice est une suspension provisoire des combats dans le but de négocier une fin des hostilités. L’armistice signé le 11 novembre est d’une durée de 36 jours et il est reconduit à plusieurs reprises.

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Massacre d’Oran le 5 juillet 1962

Victimes Pieds-noirs et Algériens partisans de l’Algérie française
Morts Selon l’historien Jean-Jacques Jordi : 326 Européens
Disparus Selon l’historien Jean-Jacques Jordi : 353 Européens
Auteurs Armée de libération nationale (Algérie), auxiliaires temporaires occasionnels, et civils algériens
Motif La lutte GPRA-état-major de l’ALN et l’hypothèse du coup monté
Participants Soldats de l’ALN, d’ATO et civils algériens

Guerre Guerre d’Algérie
Le massacre d’Oran ou massacre du 5 juillet 1962, se déroule à Oran en Algérie, le jour indiqué, trois mois et demi après la signature des accords d’Évian mettant fin à la guerre d’Algérie, deux jours après la reconnaissance officielle de l’indépendance, et quelques heures avant sa proclamation.

Le jour du transfert officiel de la souveraineté entre le gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne, une fusillade — dont l’origine est inconnue — provoque panique et confusion à la place d’Armes, lieu de manifestations populaires fêtant l’indépendance. Si l’on ignore qui prend l’initiative du massacre, les témoignages font état de la présence d’éléments de l’Armée de libération nationale algérienne (en violation des accords d’Évian), d’auxiliaires temporaires occasionnels et de civils algériens, commettant des exactions à l’encontre de pieds-noirs et d’Algériens pro-français.

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Le gouvernement français veut inciter les maires à donner aux rues des noms de soldats africains

Un livret rassemblant les parcours de cent combattants de la seconde guerre mondiale issus des colonies doit être remis mercredi à un groupe de parlementaires.

« La France a une part d’Afrique en elle. Notre gratitude doit être impérissable. Je lance un appel aux maires de France pour qu’ils fassent vivre par le nom de nos rues et de nos places la mémoire des combattants africains », avait annoncé Emmanuel Macron, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël (Var), lors des commémorations du 75e anniversaire du débarquement de Provence.

Trois jours après le second tour des élections municipales, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées, doit remettre à un groupe de parlementaires, mercredi 1er juillet, un livret intitulé Aux combattants d’Afrique, la patrie reconnaissante. Cet ouvrage de 210 pages publié par le ministère des armées, que Le Monde Afrique s’est procuré, a pour but d’inciter les maires à rebaptiser des rues, des places ou des jardins publics du nom de combattants africains morts pour la France au cours de la seconde guerre mondiale.

Lire aussi  « Nous, tirailleurs sénégalais, avons débarqué en Provence pour libérer la France en août 1944 »

« En mélangeant leur sang à notre terre, ils ont payé un lourd tribut au combat contre le nazisme », écrit dans la préface Mme Darrieussecq, qui remettra elle-même l’ouvrage, lors d’une cérémonie prévue à midi à l’hôtel de Brienne, aux députés de la commission défense nationale et aux sénateurs du groupe d’études anciens combattants : « Morts pour la France, morts pour notre idéal, ces combattants méritent la reconnaissance pleine et entière de la Nation. »

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Pierre Singaravélou « La décolonisation commence au premier jour de la colonisation »

« Décolonisations » série documentaire  à voir en replay sur Arte

— Par Sophie Joubert —

Historien et professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne et au King’s College, Pierre Singaravélou est l’auteur, avec Karim Miské et Marc Ball, de la série documentaire « Décolonisations », diffusée sur Arte. Un point de vue neuf qui tisse un récit global et donne de nouvelles clés d’explication.

Votre série documentaire change radicalement de perspective en adoptant le point de vue des colonisés…

Avec les deux réalisateurs, Karim Miské et Marc Ball, nous avons tout simplement essayé de changer de « sujet ». Jusqu’à aujourd’hui, l’histoire de la colonisation et de la décolonisation a été presque exclusivement appréhendée du point de vue des Européens ; les populations autochtones étant considérées comme de simples agents ou victimes passives de la domination étrangère. Il fallait restituer à ces « sujets indigènes » leur capacité d’action. Cela supposait d’abandonner les pronoms « ils » et « eux », qui pendant des décennies ont essentialisé des millions d’individus pour retrouver le « je » et le « nous » de ces femmes et ces hommes qui ont combattu pour leur liberté.

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Héros postcoloniaux

— Par Joël Des Rosiers —

Pour moitié sont morts mes amis.
Je t’en ferai de nouveaux, dit la terre.
Non, rends-les moi, comme ils étaient, plutôt,
Avec leurs fautes et tout le reste, je pleurais.
Sea Canes(1), Dereck Walcott

J’écris cet hommage pour saluer la mémoire de deux penseurs qui viennent de disparaître. Et aussi pour vaincre l’immense peine qui m’étreint chaque fois qu’il y a à l’œuvre le rappel de l’enfance. Je ne raconterai pas ce que je sais de Bernard Labrousse ou de Maximilien Laroche. Mais ce que leur disparition laisse en moi d’humanités contuses. Si le premier est de ma génération, cela signifie-t-il que je sois moi-même en sursis et que désormais la mort puisse frapper sans préavis comme un huissier, un de ces jours insaisissables où s’éteint la lumière du jour ? Mon métier m’a appris au cours d’une longue fréquentation à côtoyer la mort, la fin irréfutable tant qu’elle n’est pas encore là, la grande amie, l’ennemie intime. Laroche m’avait dit un jour que les médecins regardent les hommes avec les deux yeux : l’un regarde la vie, l’autre la mort.

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Jean Genet, l’échappée belle

— Par Marc Sagaert —

jean_genet_echappee_belleÉdition publiée sous la direction d’Emmanuelle Lambert avec la collaboration de Philippe Artières, Patrick Autréaux, Arno Bertina, Sonia Chiambretto, Albert Dichy, Emmanuel Pinto et Oliver Rohe

Coédition Gallimard / Mucem

Le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Mucem, consacre depuis quelques mois une exposition à Jean Genet, « Jean Genet, l’échappée belle », qui s’inscrit dans une double commémoration : le 30e anniversaire de la mort de l’écrivain, survenue dans la nuit du 14 au 15 avril 1986. Et le 50e anniversaire de « la bataille des Paravents ».
L’exposition a été réalisée avec le concours de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Imec. Le commissariat général a été assuré par Albert Dichy, directeur littéraire de l’Imec, créateur du fonds Genet, et aujourd’hui spécialiste majeur de son oeuvre dont il a fait publier l’oeuvre posthume aux éditions « l’Arbalète » Gallimard, et à qui l’on doit entre autres l’édition du Théâtre complet, qu’il a codirigée avec Michel Corvin, dans « la Bibliothèque de la Pléiade ». Ainsi que par la romancière Emmanuelle Lambert, auteur d’une thèse de doctorat sur l’oeuvre théâtrale de Genet.

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Benjamin Stora : « La décolonisation des imaginaires n’est pas une question achevée »

stora_memoires_dangereusesDans les « Mémoires dangereuses. De l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui » (Albin Michel), 
le spécialiste de la guerre d’Algérie lance un plaidoyer en faveur d’une bataille culturelle contre la radicalisation et l’obscurantisme par la réappropriation en commun d’une histoire coloniale refoulée. 
Il sera l’hôte des Agoras de l’Humanité, accueillies samedi, au musée de l’histoire de l’immigration à Paris.

La réédition de votre essai Transfert d’une mémoire, avec vos Mémoires dangereuses, se veut un acte engagé. Quels enjeux attachez-vous à cette intervention dans le débat public actuel ?

Benjamin Stora Ce livre, je l’ai écrit en 1998, à mon retour du Vietnam. À l’époque, j’avais trouvé un paysage politique français inquiétant. J’avais quitté la France à un moment marqué par la montée du FN. Tout au long de mes études sur l’histoire de l’Algérie et du Maghreb contemporain, j’avais déjà pointé une série de passages de mémoire d’une rive à l’autre de la Méditerranée et j’avais, à l’époque, décidé d’écrire cet essai pour montrer comment se formaient des comportements, des réflexes et des mémoires que j’ai qualifiés de « sudistes ».Il

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Socialisme = Passéisme : une Insulte! Non, un Défi!

— Par Lucien Cidalise-Montaise —
jaures_rougeLa Gauche Française putative de notre Gauche ici-bas possède deux consciences. Elle voit le monde aujourd’hui avec une « morale de gauche » et une « culture de droite ». Elle a en effet substitué à cette gauche morale dont elle se réclamait, combattante, émancipatrice, fraternelle, une morale de gauche bourgeoise et conservatrice. Sournoise bagarre pour libérer des valeurs néolibérales enfermées dans un Guantanamo rouillé et inviolable, rejoignant la culture économique de la droite. Ouf ! Cela fait un tabac frelaté !
Cette droite idéologique qui oublie indécemment qu’être de gauche, c’est voir non pas admettre de voir « le monde  dans sa globalité ».La gauche martiniquaise socialiste ! inhibée et imbibée de civisme républicain n’a rien à accepter d’autre que de se présenter devant le Roi, aussi nue que lui.
Aucune force n’émane d’elle, sauf des relents fébriles et désarticulés d’une vision politique pour notre pays fortement anémiée. S’ajoute la haine à l’injure qui semble être le moteur de ces actions.
Les scandales significatifs qui font danser nos yeux dans les journaux nous anesthésient quantitativement.

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Saint-Joseph : hommage à Guy Cabord-Masson

la Ville de Saint-Joseph organise une grande manifestation pour la dénomination de la rue Guy CABORT-MASSON le 04 Mai 2013 à 10:00 AM au Quartier Goureaud près de la Place des Fêtes de St Joseph. Ce dévoilement de plaques sera suivi d’une Conférence Débat au Centre Culturel MARCE.

Qui était Guy CABORT-MASSON ?

Guy Cabort, de son vrai nom, effectue ses études secondaires au Lycée Schœlcher de Fort-de-France, puis sort diplômé de l’École Normale des Instituteurs. Refusant de se plier au conformisme imposé par sa position de jeune notable, le jeune instituteur du quartier des Terres-Sainville rompt de manière éclatante avec l’Éducation Nationale (un épisode qu’il relate dansNationalisme martiniquais son autobiographie, Pourrir, ou Martyr un peu). S’engageant comme militaire du rang, le jeune Cabort est incité par ses cadres à présenter le concours d’entrée de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, qui forme les officiers de l’Armée de Terre française.

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