Entre opuscule initiatique et dissertation philosophique sur notre présent effervescent, Pierre Pastel nous invite ici à suivre une conversation inattendue entre deux êtres tout aussi surprenants. De cette courte et incandescente balade méditative, une profonde et improbable complicité naîtra entre ces deux protagonistes. Que se murmurent-ils ? Que s’offrent-ils ? Pas après pas, ils nous présentent, à leur insu, une lecture à la fois originale et visionnaire de la société actuelle, à la fois française et mondiale, dans laquelle nous sommes tous appelés à évoluer en tant qu’individu et en tant que groupe. Ce texte est le prolongement d’une interrogation lancinante de l’auteur – dont l’humain est le centre – et d’une activité de recherche dont l’intention utopique est de plaider, comme nous le découvrirons, en faveur de l’avènement d’une relation humaine portée par une culture de bienveillance universelle individuelle et collective. Sa démarche, ici, n’est pas liée aux contingences, elle est en harmonie avec la réflexion présente dans son esprit depuis de nombreuses années. Toutefois, il ne manque pas de faire appel aux circonstances, sous forme métaphorique, lorsque cela s’avère nécessaire.
50 search results for "Pierre Pastel"
Politiques
Le Cégom (Collectif des Etats généraux de l’Outre-Mer) présente 6 chefs de revendication
Lors d’un entretien au ministère des outre-mers qui devait initialement se dérouler avec le ministre Victorin Lurel & s’est finalement, ce dernier s’étant excusé, déroulé lundi avec plusieurs de ses conseillers, le Cégom a présenté les six chefs de revendication formulés à l’attention du président de la République François Hollande sur la base de son dernier audit des politiques publiques conduites par l’État en direction des Français/es d’outre-mers, en matière de cherté de la vie, de chômage des jeunes, de santé, de culture, de discriminations & de soutien aux associations. Les conseillers de M. Lurel ont apporté des réponses précises à certaines propositions, soulignant l’entrée en vigueur progressive de la loi pour la régulation économique. Ils ont par ailleurs mis en avant un bilan d’étape encore confidentiel des 30 engagements pour les outre-mers présentés le 10 mars 2012 par M. Hollande, indiquant simultanément que les 137 mesures annoncées par l’État au terme des États généraux de l’outre-mer ne feraient pas l’objet d’un suivi par le présent gouvernement. Le Cégom, qui estime que ces 137 mesures engageaient l’État & regretterait un manque de considération pour les milliers de Français/es d’outre-mers – élu/e/s ou personnalités qualifiées – ayant œuvré à leur formulation, a pris acte de ces précisions.
Politiques
Résultats du premier tour des élections législatives 2024 en Martinique et Guadeloupe
— Par Jean Samblé —
En Martinique
Nord : Marcellin Nadeau et Yan Monplaisir en Duel
Le premier tour des élections législatives de 2024 en Martinique a vu, dans la circonscription du Nord, Marcellin Nadeau dominer le premier tour en obtenant 48,31 % des suffrages (12 017 voix), se plaçant en tête dans 14 des 17 communes. Face à lui, Yan Monplaisir, soutenu par Christian Rapha, tentera de renverser la tendance au second tour. Le score de Marcellin Nadeau, multiplié par trois par rapport au premier tour de 2022, lui permet d’aborder cette échéance avec une certaine confiance.
Centre : Jiovanny William et Philippe Edmond-Mariette de Nouveau Opposés
Jiovanny William et Philippe Edmond-Mariette vont s’affronter de nouveau dans la circonscription du Centre. Comme en 2022, ces deux avocats se retrouveront au second tour. Cependant, cette fois-ci, Jiovanny William, soutenu par Péyi-A, possède une avance significative. Avec 13 095 voix, soit 56,56 % des suffrages exprimés, il devance largement Philippe Edmond-Mariette, qui n’a obtenu que 13,42 % des voix (3 106 voix), suivi de près par Alain-Claude Lagier avec 11,61 % des suffrages (2 688 voix).
Sociologie
Augmentons notre niveau supérieur de conscience et…
…et délogeons les bloqueurs du pardon
— Par Pierre Pastel, sociologue et psychothérapeute —
Dans ce monde en état de désintégration totale, l’on se demande encore si le temps de l’apaisement finira par sonner. Serons-nous de ceux qui en présideront l’avènement ? Il semble que nous tenons chacun en main la corde de la « cloche d’une possible concorde». En avons-nous pleine conscience ?
Pierre Pastel, met en exergue, ici, une piste, parmi tant d’autres, en guise de rappel. Saurons-nous augmenter notre niveau de conscience pour avoir une oreille attentive, une pratique active ?
Augmenter son niveau de conscience, avoir un niveau « supérieur » de conscience ce n’est pas devenir plus intelligent.
Ce n’est pas être de plus en plus « connaisseur » du commerce de tout ordre que les humains nourrissent entre eux, ce n’est pas être plus instruit des choses matérielles, matérialistes de ce monde, ce n’est pas être de plus en plus technique, stratège, de plus en plus habile, de plus en plus précis et pressé « armé d’une carabine à répétition »1, (fût-elle, par ailleurs, philosophique, économique, religieuse, financière, moraliste, militaire ou politique).
Echos d'éco, Sociologie
Le développement ou » le bien-vivre ensemble pour tous », notion et concept appliqués en outre-mer
(Du paradigme de la synchronisation et de la désynchronisation)
— Par Pierre Pastel (*)—
-
Positionnement
Dans un premier abord, tentons de rendre sa lettre de noblesse à cette notion de développement dans sa version la plus audible, la plus didactique possible, telle que le sens commun peut la saisir. Le terme de développement a un a priori positif. Il s’agit de pouvoir aller vers un mieux. Il fait espérer, concevoir un mieux de là où l’on est, et dans ce que l’on est aujourd’hui. Le développement suppose que ce qui est potentiel en termes de mieux-être, de bien-être individuel et collectif devienne une réalité construite, vécue.
Ce positionnement, on ne peut plus basique, laisse ainsi comprendre que l’on ne peut valablement penser « le développement », si à tout moment les acteurs en charge de celui-ci n’envisagent pas la perspective d’une amélioration persévérante des réalités vécues par toute une population donnée. Sans faire de la redondance, le leitmotiv devra être « le bien-vivre ensemble pour tous ».
-
Un développement pour qui ?
Ce préalable nous conduit à nous interroger sur une problématique qui se révèle d’emblée essentiel, prioritaire.
Sociologie
Parfait*? Parfaite*?
— Par Pierre Pastel, sociologue, psychothérapeute —
« Certains que nul n’est couvert du sceau de l’infaillibilité, considérons que « notre perfectibilité » est une heureuse opportunité offerte à chacun, un chemin intérieur à parcourir dans l’humilité et pour le bien de tous. »
Nombreux sommes-nous à rêver devenir parfait.
Combien d’entre nous y parviennent-ils ?
Si vous en connaissez un, c’est déjà parfait pour vous,
Votre phare, votre référent est dans votre ligne de mire…
Soyez déterminé à l’imiter, vous vous assurerez une vie apaisée.
Cependant, Dieu, que c’est difficile de côtoyer un être qui se pense parfait.
Il s’inflige une vie extrêmement tourmentée et malheureuse.
Il ne peut supporter que les autres soient comme lui, imparfaits.
Il voit l’imperfection partout.
Politiques, Psy_choses etc.
Crime esclavagiste et engagement sociétal et mémoriel
Du constat à la perspective de changements1
— Par Pierre Pastel Sociologue/ Psychothérapeute —
Contre la barbarie esclavagiste et ses résurgences délétères, la pertinence de tout acte mémoriel réside dans le passage à l’acte politique, économique, institutionnel et éducatif.
Nous n’ignorons pas que c’est l’acte qui, à la suite de l’engagement, construit en définitive l’espace. Si l’intention est la maxime de l’action, l’action confirme, affirme l’intention. Nous sommes parvenus à ce carrefour où la profession de foi doit rencontrer la volonté politique. Commémorer, dans le désir d’expérimenter un « vivre-mieux-ensemble », c’est tout mettre en œuvre pour que « ce que l’histoire nous a légué comme indignité » ne se reproduise plus jamais. La mémoire ne peut être une posture, au risque de dissimuler une imposture. Elle doit être un agir sincère et sans équivoque pour que nos humanités fragmentées produisent un meilleur monde par tous et pour tous.
Voilà déjà plus de 20 ans que le sociologue Pierre Pastel, à travers ses travaux et ses diverses communications, tente d’établir la « ligne de cœur » entre l’urgence d’un cheminement intérieur de chaque citoyen et la traduction dans le marbre du réel de notre projet humain commun sociétal.
Politiques, Religions
Pour un projet de Bienveillance Universelle
Hommage aux victimes de la traite négrière et de l’esclavage
Prenons garde que les gestes commémoratifs politiques ne constituent point, par leurs doubles mesures, des injures aux blessures toujours sanguinolentes.
C’est par une profonde intelligence du cœur que méritent d’être soignées les plaies historiques et mémorielles qui affectent notre vécu collectif. Il s’agit bien de construire un être-ensemble profondément fraternel, respectueux et apaisé.
Le poids du silence et/ou le manquement officiel au devoir de mémoire interpellent.
Comment poursuivre la construction du vivre ensemble dans une république qui a mal à son histoire ?
Avec des mots inattendus le sociologue Pierre PASTEL nous propose une méditation qui nous invite à une nécessaire transcendance.
Ce texte a été prononcé en lieu et place de l’homélie lors d’une messe à Monceau Les Mines le dimanche 9 mai 2021, dans le cadre du 12ème festival outre-mer en Bourgogne.
Bonjour,
Je tiens à remercier père Yves Garruchet pour m’avoir accordé quelques minutes afin de vous faire une confidence…
Mais avant de m’y atteler, je vais dresser le contexte.
Que nous arrive-t-il ?
En librairie
Littératures : nouveautés du 25 avril 2021
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.
Politiques
125 personnalités lancent un appel pour sauver France Ô
Alors que la disparition de la chaîne des outre-mer est prochainement programmée, des personnalités dont Erik Orsenna, Lilian Thuram, Marius Trésor et Audrey Pulvar lancent un appel pour maintenir et transformer France Ô.
125 personnalités lancent un appel pour sauver France Ô
Tribune. Avec son réseau de neuf stations dans les départements et territoires d’outre-mer et sa station de Malakoff, France Ô est une chaîne unique dans le paysage audiovisuel français.
La décision annoncée en juillet 2018 de la supprimer a suscité un vif émoi parmi les ultramarins qui y ont vu une manière d’être traités comme des «citoyens entièrement à part» et par les téléspectateurs de la chaîne qui louent la qualité de ses programmes.
A travers la diffusion de ses concerts de zouk, de maloya, ou de ukulélé, de ses émissions littéraires, de ses pièces de théâtre d’Aimé Césaire, de ses fictions venant de Nouvelle-Calédonie ou de l’île de la Réunion, de ses documentaires sur l’histoire et la mémoire, la chaîne France Ô est le reflet de ce que l’écrivain martiniquais Edouard Glissant qualifiait de créolisation du monde, un espace où dialoguent les cultures de l’archipel France.
Psy_choses etc.
22 mai, la vie aux couleurs inattendues
— Par Pierre Pastel, Sociologue, Psychothérapeute.—
Quelle est la couleur de la Vie ?
Elle n’est ni jaune,
ni bleue,
ni verte,
ni rouge,
ni mauve,
ni rose,
ni marron,
ni beige,
ni…
Elle n’est pas translucide.
Il ne nous reste que deux couleurs
Elle n’est surtout pas noire.
Elle n’est surtout pas blanche.
La Vie a la couleur de Dieu.
Et, et ……
Dieu n’a pas de couleur
Donc…la vie n’a pas de couleur !
Psy_choses etc., Sociologie
L’esclavage des personnes noires :
Quatre mille huit cent mois de confinement forcé,
Quatre mille huit cent mois de privation de la liberté
Quatre cents ans d’incarcération de la dignité humaine.
— Par Pierre Pastel, Sociologue/Psychothérapeute —
Sous le regard bienveillant de nos ancêtres jadis confinés en esclavage, l’auteur nous convie à leur rendre hommage en mettant en lumière quelques-unes des recommandations qu’ils nous ont laissées en héritage afin que nous sachions, aujourd’hui, nous faire architectes d’un rapport nouveau entre les humains, comme eux ont su le faire contre la fourberie mercantiliste de toute une civilisation à leur égard. 1
Chers vous, ancêtres, qui avez été dépouillés de votre dignité d’humains et qui nous regardez avec bienveillance. RESPECT A VOUS !
Chers vous tous, contemporains de notre planète, présents, ici, avec nous par la puissance de la pensée pour cette commémoration et cet hommage,
Mesdames, Messieurs,
Aujourd’hui nous célébrons la LIBERTE et le dé-confinement des consciences.
Il est important de se dire, que si le contexte est problématique, nous savons et nous saurons tout de même trouver les moyens de partager ce moment commémoratif avec toute la nation, parce que ce geste de mémoire fondamental est un acte de reconstruction de la civilisation.
Sociologie
L’homme, ce solide ouaté
— Par Pierre Pastel —
D’une manière retentissante et prenant l’humanité entière à témoin, notre nouvelle actualité mondiale pandémique nous contraint à une remise en question générale. Cette pause forcée sous la forme d’une quarantaine sans précédent interroge nos choix et nos valeurs. Face au naufrage collectif potentiel, c’est surtout le rapport de l’homme à l’homme qui doit nous interpeller. Qu’est-ce que l’homme pour l’homme ? Que veut faire l’homme de l’homme ? À l’heure de la financiarisation triomphante du vivant, à l’heure où l’humain est devenu la principale marchandise de ce qu’il convient d’appeler la guerre économique mondiale, quel chemin prendre pour préserver l’homme de lui-même ? L’homme guerrier ambitieux et fou est devenu à la fois son principal allié et son plus dangereux ennemi. Comment réduire la faillite éthique qui conduit l’humain à s’autodétruire ? Comment retrouver le dénominateur commun moral qui réinscrive l’humanité dans une perspective harmonieuse et pacifique, salvatrice et pérenne ? Le chemin du rêve commun n’est pas tracé, il est à tracer ensemble. À travers une relecture de notre définition de l’homme, Pierre Pastel, universitaire, sociologue et thérapeute, nous invite de nouveau1 à méditer cette réponse éthique qui sera nôtre, pour le monde nouveau que nous devrons réinventer.
Sociologie
Le Boucanier, Hachoir Lugubre à Kakos.
— Par Pierre Pastel, Sociologue / Psychothérapeute.—
« Nous proposons, par ce texte, une lecture pour le moins originale de la société, à la fois française et mondiale, dans laquelle nous sommes tous appelés à évoluer en tant qu’individu et en tant que groupe. Chacun fera son idée et son décryptage ».
Cent ans pour…
Le Boucanier hennit, ses leptoméninges1 sont sectionnées. Il court, il court après l’arachnoïde2 et la pie-mère3.
Lobotomisé4, l’âme vidée, à leur recherche, il erre de rameaux en bronches, de bronches en bronchiectasie5.
Nerveux, il ne parvient pas à les attraper ; il s’acharne donc sur les kakos6 ou ce qu’il croit être des kakos. Kakos pour kakos au pays des moins que rien, ce n’est que viande et os sans science à son humble conscience.
S’il rit d’avoir déjà terrassé de nombreux groins, hautain, il ne s’aperçoit même pas de son arrogance. Il veut béquer encore et encore. Il bèque, il bèque alors, sans parvenir à assouvir sa faim de goule.
« Ô temps7 complice des joies que tu me procures à voir croupir ces « planétophages » 8 gangréneux, préserve-moi l’existence jusqu’à deux cent cinquante ans dans l’eau tant agréable de ma mission de sauveur, le temps de les assécher jusqu’à poussière ».
Sociologie
Lettre aux maires pour renommer des rues en hommage aux soldats Africains et des Outre-mer
Lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël, le chef de l’État a appelé à renommer des rues en hommage aux soldats Africains et Antillais de l’Armée française qui ont participé à la Libération. Des responsables associatifs, intellectuels et personnalités publient une lettre ouverte aux Maires de France et des Outre-mer afin qu’ils s’engagent dans ce sens.
« Ils ont fait l’honneur et la grandeur de la France. Et pourtant qui d’entre nous se souvient aujourd’hui de leurs noms, de leurs visages ? » a questionné le chef de l’État lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence à Saint-Raphaël dans le Var, le jeudi 15 août 2019. Plusieurs responsables associatifs, personnalités publiques, journalistes, médecins et universitaires pour la mémoire des Tirailleurs Africains et des Outre-mer emmenés par le professeur Marcel Lourel, commandant de réserve citoyenne à Lille s’interrogent : « Pourquoi les Tirailleurs Africains et des Outre-mer sont-ils les grands oubliés de l’Histoire ? Plus de 400 000 d’entre eux ont versé le prix sang au cours des deux Grandes guerres… Aujourd’hui, Emmanuel Macron appelle à renommer des rues pour leur rendre hommage.
Sociologie
Vérité & Réalité(1)
— Par Pierre Pastel, Sociologue, psychothérapeute, Président du CEGOM —
En ces temps de fièvre commémorative autour de la traite négrière et de l’esclavage, l’auteur présente un texte bref, incisif qui aide à mieux décrypter l’essence de certains enjeux majeurs de nos société actuelles, notamment en France hexagonale et dans les Départements et collectivités Outre-Mer. 2
En ce 10ième FESTIVAL de l’Outre-Mer en Bourgogne commémorant la fin de la traite négrière et de l’esclavage en France, Mme Mathos3 m’a demandé de répondre, en 3 minutes, pas plus, à la question suivante :
Quelle différence y-a-t-il entre les VERITES enseignées et intégrées mentalement dans tout l’occident et en France notamment, concernant les personnes noires, et la REALITE? Entendons-nous bien, elle me parle de vérités entretenues avant, pendant la traite et l’esclavage des personnes noires et aujourd’hui, pour les justifier.
Elle voulait comprendre pourquoi, aujourd’hui encore, il y a tant de résistance, tant d’embuches parfois ou tant de tentatives de contournement quand elle projette de consacrer du temps à ce sujet et d’y entrainer le plus grand nombre.
Pour tenter de répondre à sa question, je propose une étude de cas :
Quel point commun y-a-t-il entre :
Levante Pape Diop en Espagne en 2014,
Chrisiane Taubira, ancienne ministre de la Justice, en France en 2015,
Dembélé et Pogba en Russie en 2018,
Prince Gouano en France à Dijon en 2019,
Blaise Matuidi en Italie en 2019,
Danny Rose en Monténégro en 2019,
Pierre-Emerick Aubameyang et Moussa Sissoko en Angleterre en 2019,
Plusieurs étudiants noirs en sociologie à l’université de Lorraine en France en avril 2019 ?
Sociologie
Hommage aux victimes de l’esclavage et de la traite négrière
Le temps de la déradicalisation des consciences*
— Par Pierre PASTEL, sociologue, psychothérapeute, président du CEGOM —
*Ce texte a été, en grande partie, prononcé le dimanche 6 mai 2018 à Montceau les Mines au moment du dépôt de gerbe au Monument aux Morts en hommage aux victimes de l’esclavage et de la traite négrière dans le cadre du 9ième Festival Outre-Mer en Bourgogne. Il aborde le thème de la déradicalisation des consciences.
Clin d’œil aux époux Meghan Markle1, Duchesse de Sussex et Henry Charles Albert David Duc de Sussex (Prince Harry – Angleterre) 2
Rendre hommage aux victimes de l’esclavage et de la traite des personnes noires3
C’est un devoir pour chacun d’entre nous d’être présent, aujourd’hui, là où l’on rend hommage aux victimes de la traite négrière et de l’esclavage. Nous allons employer, dans cette « brève », le vocabulaire de notre époque pour faciliter la pleine compréhension de ce qui nous préoccupe. Il paraît que la compréhension libère.
1848- 2018
En cette année 2018, nous commémorons le 170ième anniversaire de l’arrêt officiel, en France, d’une pratique mise en œuvre pendant 400 ans par toute une « civilisation ».
Sociologie
Hommage à Sœur Eulalie Roseaulin, auteure de : « Des fleurs pour mon Époux »
— Par Pierre Pastel —
Pierre Pastel, sociologue et psychothérapeute propose un texte publié en 2008 (dans la revue Alizés) et qui a pour titre : Le BEAU1.
A partir de quelques exemples délicats, j’invite, subtilement, à être attentifs à ce qui nous ramène à nos profondeurs, à ce qui nous étonne agréablement, nous édifie intérieurement et qui nous pousse, parfois à notre insu, à soigner nos relations à nous- mêmes, aux choses et aux autres.
En filigrane, et à l’occasion du cent quarantième anniversaire du Couvent Notre Dame De La Délivrande du Morne Rouge en Martinique 2, il mettait en lumière la genèse de (et) l’œuvre de picturale de Sœur Eulalie Roseaulin qui vient de nous quitter ce dimanche 25 mars 2018 à l’âge de 97 ans.
LE BEAU
Le BEAU. Il est partout au rendez-vous de notre vie, il est souvent là où on ne l’attend pas. Il nous surprend, nous émeut ! Mais le voyons-nous, le reconnaissons-nous toujours ?
Nos interprétations quant à sa manifestation, ici ou là, dans notre présent, sont comme nos goûts et nos couleurs.
Sociologie
Pourquoi es-tu parti avec ma sérénité ?
— Par Pierre Pastel, Sociologue/Psychothérapeute —
Je suis à l’école, je te vois.
La maîtresse, le maître est entrain de faire sa leçon, je n’entends rien,
J’ai un vide en moi, je te vois.
Je suis à la maison, tu n’es pas là, je joue, je te vois.
J’essaie de faire mes devoirs scolaires, ma tête est vide, je te vois.
Tu es à la maison, ce n’est pas toi que je vois, je te vois.
Pourquoi es-tu parti avec ma sérénité ?
Je suis adolescent, je ne sais pas qui je suis, je te vois.
Je suis avec mes camarades, je te vois.
Je suis gentil avec eux, je te vois.
Je suis méchant avec eux, je te vois.
Ils me regardent, je te vois.
Je suis seul avec moi, je te vois.
Pourquoi donc es-tu parti avec ma sérénité ?
Je suis un adulte maintenant, je te vois.
Je te vois de plus en plus.
Je suis au travail, face à mes collègues, je te vois.
Je change souvent de travail, je te vois.
Pourquoi es-tu parti avec ma sérénité ?
Sciences Sociales
Pourquoi honorer aujourd’hui la mémoire des victimes de la traite négrière et de l’esclavage?
Pourquoi commémorer les abolitions?
— Par Pierre Pastel, Sociologue et psychothérapeute —
Questionnement
Lorsqu’en 1992, accompagnant un collectif d’associations (une dizaine) et plusieurs élus antillo-guyanais et d’origine africaine sur 11 communes de la Ville Nouvelle du Val d’Oise dans la perspective, notamment, de marquer le l50ième anniversaire de l’Abolition de l’esclavage en 1998 et qu’à partir de mai 1997, j’ai été invité à apporter ma contribution à ces journées de commémoration (Maubeuge, Grenoble, Clichy-Sous-Bois, Cergy en région parisienne…), je m’étais demandé, comme tant d’autres, s’il s’agissait seulement de se souvenir ou de faire mémoire ensemble ?
La réponse à cette question a été, pour moi, de tenir compte des deux aspects à la fois.
Mais convaincu du caractère encore embryonnaire, à l’époque, de l’état de notre connaissance de cette page d’histoire de France et de l’urgence de la demande de mémoire formulée par nos compatriotes antillo-guyanais et réunionnais, je m’étais encore interrogé. Peut-on se souvenir de ce qu’on ne sait pas ou que l’on sait à peine et, s’il faut faire mémoire ensemble, avec qui faudra-t-il le faire et dans quel but ?
Politiques, Sociologie
La normalité n’est pas la santé
— Par Pierre Pastel —
Civilisation gangrenée, Civilisation malaisée
Clin d’œil à Yves Untel Pastel1
STABILITE2, Ordre et Nouvel Ordre Mondial,
Nouvel Ordre Mondial, Organisation, Gouvernance Mondiale,
Nouvel Ordre Mondial, Penser Unique, Eduquer Unique, Décider Unique, Gérer Unique
Nouvel Ordre Mondial, Produire Unique, Partager Unique, Consommer Unique,
Nouvel Ordre Mondial, Glorifier Unique, Prier Unique,
Nouvel Ordre Mondial, Nouvel Opium du peuple Mondial, Norme Mondiale,
Norme Mondiale, « STABILITE »
Politiques, Sociologie
Les Antillo-Guyanais en France hexagonale et le temps politique aujourd’hui
La foi comme support
— Par Pierre Pastel, sociologue, psychothérapeute —
Notre contribution, ici, revisite un parcours sur près de 40 ans dont nous avons été témoin actif soit à travers nos travaux de recherche, soit en tant qu’acteur participant à l’éclosion d’actions sociales, culturelles ou politiques ou d’actions de formation dans l’hexagone.
Faire entendre sa note dans le concert « communautaire »
Depuis que nous avons débuté (1978) notre observation du mode organisationnel de nos compatriotes en France hexagonale, les temps ont bien changé.
De l’immigration massive à l’adaptation, de l’adaptation à l’interrogation, de l’interrogation au doute, du doute à l’installation malgré tout, de l’installation à l’observation, de l’observation encore et encore à l’organisation du groupe, voici venu le temps de la détermination à l’engagement politique et à la prise de sa pleine part dans la construction et la transformation collective.
Nous parlons bien ici de construction citoyenne et de transformation de la vie commune dans cette société à visée « démocratique », « égalitaire » et « fraternelle » où nous évoluons.
L’ère est manifestement à tenter la participation « naturelle » et à faire entendre sa note dans le concert communautaire (entendons ici la Communauté Nationale, la Communauté française) sans ne plus avoir à s’interroger sur sa légitime volonté à s’impliquer à tous les niveaux.
Sociologie
Les gens ordinaires, les vulgaires et les voyous, les extraordinaires ou les inaccoutumés
— Par Pierre Pastel —
« Quand le luscinia et des millions,
voire des milliards de prétentieux comme lui,
à travers le monde, dérapent par réflexes conditionnés,
leurs trilles ne sauraient être des calmants antidouleur. »
Les gens ordinaires
L’écrasante majorité de nos contemporains sont des gens ordinaires.
Ils pensent pour eux-mêmes, pour leurs intérêts. Ils boivent, mangent, rient, pleurent. Ils disent la vérité, ils sont sincères, ils mentent. Ils cherchent à vivre, à bien vivre. Ils savent qu’ils ne sont pas seuls sur l’échiquier de la vie, ils essaient de faire attention aux autres, ni plus ni moins. Autant que faire se peut, ils évitent de ne pas trop incommoder le monde autour d’eux, ils respectent ou ne respectent pas les lois. Ils se marient, divorcent, restent d’éternels célibataires. Ils sont bons ici, méchants là, égoïstes par ici, altruistes par-là. Ils sont courageux, lâches, volontaires. Ils couvrent une vie affective équilibrée, débridée, ou terne. Ils sont cultivés, incultes, glandeurs, resquilleurs, fainéants, travailleurs, voleurs, protecteurs, consciencieux. Respectueux, impertinents, honnêtes, riches, moins riches, pauvres ils le sont aussi. Ils sont aigris, ils s’amusent, ils sont dépressifs, joyeux, sereins, discrets, taquins, jaloux, manipulateurs, ils le sont encore… Bref, il faudrait toute une vie pour décrire les gens ordinaires, disons qu’ils sont comme nous, vous et moi, des êtres communs.
Etudes Créoles, Sociologie
Le créole : une obligation d’expression
— Par Pierre Pastel* —
Au moment où le Président de la république vient d’annoncer son intention d’engager la procédure de ratification de la charte européenne datant de 1992, faisant obligation aux États signataires (dont le France) de reconnaître les langues régionales et minoritaires, le sociologue Martiniquais Pierre Pastel* nous fait découvrir, en quelques clichés, le créole dans sa lutte pour éviter l’étouffement face au français et face à la mondialisation culturelle.
Lajol pa bon ba’w é i bon ba mwen ?
Qu’est-ce qu’exister pour un homme si ce n’est de s’exprimer par tous les moyens qu’il a à sa disposition, de dire au monde « son monde » d’abord tel qu’il a été façonné par son environnement premier ? Exister c’est vivre certes, mais c’est d’abord un réflexe congénital de respiration. Respiration pour … vivre avec soi et au milieu des autres. Peut-on donc attendre d’un homme qu’il vive épanoui sans respirer ? Non.
Il en est de même pour tout groupe humain habité par sa culture racine, sa langue poto mitan, véhicule complice par lequel et avec lequel il se sait exister et se signale.
Sociologie
Monseigneur Gaston Jean-Michel : une vie consacrée à l’amour inconditionnel de l’autre
— Par Pierre Pastel, sociologue —
Hommage à un homme de foi et d’action qui choisit l’humilité comme attitude suprême, la constance comme conduite, la simplicité comme mode relationnel.
Cet homme d’esprit se garde de faire la leçon, il éduque.
Il ne fait pas la morale, il fait de l’assistance morale. C’est long, mais il sait être endurant.
Il ne juge pas, n’engueule pas, il éveille la conscience.
Il ne se prend pas pour un Chef Spirituel, il accompagne sur le chemin de la Spiritualité.
C’est un Aimant, il aime l’Humain. Il sait donc être dans la « bienveillance ». Ainsi contribue-t-il à la promotion morale, psychologique, spirituelle, sociale, affective des uns et des autres tout en se disant que Dieu est la Source de toute vraie promotion.
Il prend le temps de s’occuper de son temple : son corps, pour mieux être au monde et pour mieux se donner.
Il n’est pas un « curieux », un homme à « milan », il écoute, il s’informe sans relâche sur les choses de notre monde pour être mieux éclaireur. Car il est parfaitement conscient que pour « Enseigner il faut être Renseigné » comme me le disait souvent mon père dont il a célébré le mariage avec ma mère en cette année 1947 sur les terres de Rivière Pilote.