Par Christian Antourel
Travelling annuel dans l’histoire de la poésie. Le Printemps des Poètes 13 ème édition, est cette expression sans laquelle des œuvres du plus grand intérêt, resteraient cantonnées au rôle accessoire et ornemental dans le paysage littéraire. Au lieu de ce destin auquel les condamnait le désengagement d’une certaine presse spécialisée et des lecteurs non informés : Le Printemps des Poètes, véritable ballet des mots et du geste poétique, s’impose comme le rendez-vous incontournable et promotionnel de la poésie.
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WIDAD AMRA
Elle parvient dans son écriture à recréer une époque, une histoire sociale derrière un voile d’apparences et de sonorités pures jusque dans les entrelacs et les émanations d’une humanité à l’infinie générosité.
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ROGER PARSEMAIN
Un poète qui porte le chapo pai’l comme d’autres le panama, avec dans le regard un rien de style et l’œil plissé de plaisir. Il est le fruit d’une rencontre heureuse entre nature et culture, toute sa poésie aussi précieuse qu’un bijou réjouit l’âme et l’entraine vers le beau.
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LILIANE FARDIN
C’est cette sensibilité .un savoir du terroir poétique mobilisant la mémoire et l’intime conviction comme matière multipliée dans la résonnance du bruissement sonore dans la tête du poète, à l’extrême d’un sens absolument prophétique.
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NICOLE CAGE
Les yeux fermés laisser la mélodie des mots et leur rythme infuser nos sens au bord du gouffre et a pleine vitesse. Le point fixe d’une intrigue fantasque et vraie qui sans cesse se ramifie car sa piquante mécanique n’est rien d’autre qu’une extraordinaire machine à rêver.
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Sa poésie transcendée par la mélancolie, des textes déroutants et savamment contrôlés, mêlant aussi bien le sentimentalisme que le militantisme dans un enivrement mystique ébouriffé et nu. Ses poèmes en deviennent oppressants, dévastés par l’épaisseur des silences autour d’eux.
FAUBERT BOLIVAR
« Sa poésie est avant tout, chant des mots de terre et de ciel. Seule la poésie permet à l’homme d’aimer la bonté du monde.
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ELIE PENNONT
Comédien, acteur, conteur, à la voix tonitruante belle voix de bronze sachant passer de la tempête des mots a l’apaisement d’un murmure chaleureux. Il prête sa voix gage d’amitié et… oublie de la reprendre.
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ANDRE LUCRECE
« Un vrai écrivain par l’immensité de sa culture et de ses ouvertures poétiques »
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Une présence, la puissance de la voix. Des fulgurances esthétiques qui ne cessent de remettre en jeu les définitions de la matière poétique, tant sonore que visuelle.
Christian Antourel Photos D.R.
Déroulement ;
Du 21 au 25 mars 2011
A 18 heures 30.
Lundi 21 : Liliane Fardin « L’imaginaire poétique et social dans le champ littéraire martiniquais »
Mardi 22 : Widad Amra : « Le souffle du pays Nabdljazirah » Lectures Sarah Corrine Emmanuel.
Mercredi 23 : Eliane Marquès –Larade « A déshabiller le soleil » Lectures Elie Pennont.
Jeudi 24 : Roger Parsemain « L’œuvre des volcans »
Vendredi 25 : Rencontre autour de l’ouvrage « Ce qu’île dit » André Lucrèce, Roger Parsemain, Widad Amra, Nicole Cage, Faubert Bolivar. Lecture et discussion. Diffusion du film de Vincent Mercier « Poètes rêveurs de mots »
Bibliothèque Schœlcher : 0596. 55. 68. 30.