Avec Nguyen Phuong Tra My, Tran Nu Yên Khê, Mai Thu Huong
Titre original Nguoi Vo Ba
19 août 2020 / 1h 36min / Drame
Synopsis :
Dans le Vietnam rural du XIXème siècle, May, 14 ans, devient la troisième épouse du riche propriétaire Hung. Elle comprend rapidement qu’elle ne peut obtenir un statut qu’en s’imposant comme une femme capable de donner naissance à un fils. L’espoir de May de changer de statut devient réel lorsqu’elle tombe enceinte…
La presse en parle :
Ouest France par Christophe Narbonne
Un joli film, parfois un peu trop maniéré, sur la condition féminine qui résonne avec aujourd’hui.
Positif par Eithne O’Neill
Nul doute, la mise en scène exquise est une cache feutrée de tensions muettes, la condition féminine est le sujet. Mais nous ressentons un malaise. Comme si l’attention minutieuse à l’effet artistique de chaque plan, illustration de la beauté de la nature contrastant avec la cruauté de la société, l’emportait sur la caractérisation des personnages et le portrait de leur souffrance.
La Croix par Laura Alavoine
Mais l’abondance de symboles, comme la métaphore de l’évolution de l’héroïne à travers les étapes de développement du ver à soie, fait hélas perdre le fil de l’histoire au spectateur.
Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Mais cette chronique de la perte de l’innocence devient rapidement complaisante à trop vouloir filmer l’indécent, et installe un malaise durable.
Première par Christophe Narbonne
Impossible de ne pas penser aux grands films féministes lumineux et mélancoliques de Tran Anh Hung (L’odeur de la papaye verte, À la verticale de l’été) en comparaison desquels La troisième femme paraît un peu tendre et naïf.
aVoir-aLire.com par Jérémy Gallet
Piégé par ses intentions esthétisantes, La Troisième femme est un beau film qui maintient malheureusement le spectateur à distance de l’émotion.
Télérama par Guillemette Odicino
Impossible de s’émouvoir du destin de cette troisième épouse d’un riche propriétaire dans le Vietnam rural du xixe siècle, tant le scénario et la mise en scène accumulent les poncifs