* Plus qu’un récit et un devoir de mémoire, c’est un éveil à la conscience. Jean S. Sahaï forge la chaîne d’union fraternelle caribéenne et invite chaque maillon à s’insérer, pour autant qu’il se reconnaisse. Avec la retenue, la profondeur et la liberté d’esprit dûs à sa culture spirituelle, il nous pousse vers nous-mêmes, sur des pages qu’il a pris le temps d’écrire, pour nous, avec nous. C’est un cadeau rare, chez nos écrivains ou romanciers… Un « monument » pour ceux qui sont issus de Kala-Pani. – Rosine Maroudy, Cadre commercial IATA du transport aérien en Guyane Française.
* Pourquoi Henri Sidambarom n’est-il pas mentionné dans l’histoire de la Guadeloupe, ni honoré comme Victor Schœlcher dont un musée porte le nom à Pointe-à-Pitre ? Jean S. Sahaï confronte le regard porté sur les Indiens des îles avec les propos d’Aimé Césaire et tout ce que le poète de la Négritude doit au giron de sa Da tamoule. – Scarlett Jésus, Critique d’art, inspectrice honoraire de l’Education Nationale.
* Et si Césaire avait rencontré Gandhi durant ses études ? Jean S. Sahaï met son talent d’essayiste au service du désenclavement de la saga Indo-Antillaise. Celle-ci doit prendre place une fois pour toutes dans les études post-coloniales. Si l’Inde a récemment honoré les ancêtres engagés, à Calcutta et Pondichéry, nul doute qu’un tel ouvrage amènera une prise de conscience dans les îles, en France et au-delà. – Christelle Gourdine Mandjiny, entrepreneure guadeloupéenne basée à Pondichéry.
* L’Indianité est une richesse partagée par tous aux Antilles. Mon bisaïeul Henry Sidambarom a œuvré pour l’intégration. C’est dans cette logique que la société guadeloupéenne s’est construite. De la mixité est né l’Antillais moderne. Le travail de Jean S. Sahaï est important pour notre génération. Il ouvrira les consciences. – Valencia Sidambarom, Clerc de notaire, de la 4ème génération de la famille Sidambarom en Guadeloupe.
* Combien de temps faut-il attendre pour être de son pays ? Dix ans, cinquante ans, cent ans ? À jamais ? À chacun de savoir qui il est et de se positionner comme tel ! Henry Sidambarom l’a fait. Arrivés à des époques différentes, dans des conditions différentes, pour des raisons différentes, au bout du compte, Guadeloupéens nous sommes ! Nous avons en commun les codes profonds qui font de nous ce peuple. L’écriture de Jean est fondamentale. C’est dans l’ouverture, dans la connaissance de chacun, que s’amorce la reconnaissance de notre unité. – Carole Venutolo-Legrix, Responsable au WTC de Jarry, Soprano lyrique, Guadeloupéenne d’origine italienne et libanaise.
* Il a fallu que Jean S. Sahaï soit là, qu’il se décentre, pour tenir ce langage de vérité. En tant qu’Antillaise d’origine non-indienne, je constate que son propos nous dérange. Il nous fait prendre conscience que nous avons traité l’autre, venu faire le travail qui nous dévalorisait, comme un être méprisable, inférieur. Il nous amène avec brio à la prise de conscience que tout être est Homme, d’où qu’il vienne, que nous sommes tous venus d’ailleurs et que nous construisons ensemble notre devenir, quels que soient nos Kala Pani. – Marie-Fleur Molia, professeur des écoles, auteur de « Saturnin Molia, coureur cyliste à vie ».
* Cette belle étude, nous rappelle que la Da de Césaire était une Indienne et qu’elle lui chantait des comptines en tamoul, que la commune d’enfance de celui-ci est celle de la Martinique qui compte le plus d’Indo-Martiniquais, et que toute sa vie, Césaire s’est passionné pour la langue tamoule, l’une des plus vieilles de l’humanité, faut-il le rappeler. Oui, dans la Négritude de Césaire, il y a eu une part non négligeable d’Indianité. – Raphaël Confiant, Écrivain, professeur des universités (UAG).
Pour avoir les livres dédicacés par l’auteur aux Antilles : 0590 838 728 / jean@sahai.fr
Note : Vous pouvez aussi commander ce livre en librairie (notez le n° ISBN : 978-952-273-186-9)