Mercredi 22 mai à 17h à l’Habitation du Champ Le Prêcheur
22 mai 2019 – Performance dansée
Commémorations du Prêcheur – Martinique
Dans le cadre de la manifestation Gloryé Romain et des commémorations de l’abolition de l’esclavage en Martinique, organisées par la Ville de Saint Pierre et la commune du Prêcheur en partenariat avec CAP Nord, Chantal Loïal présentera son solo chorégraphique le 22 mai prochain au Prêcheur.
Infos pratiques :
Mercredi 22 mai à 17h à l’Habitation du Champ
Quartier Sainte Philomène, route du Prêcheur – Martinique
Lire sur Madinin’Art : « On t’appelle Vénus » : Rendre sur scène son corps à Sawtche —Par Layla Zami —
Gloryé Romain »
Place à la 3e édition du « Gloryé Romain ». Les communes de Saint-Pierre et Prêcheur vont pour la 3e année consécutive proposer une animation commune sur l’habitation Duchamp au quartier SaintePhilomène sur la route du Prêcheur. Dès 14h, le groupe Vwa bel Danm sera en live suivi du groupe Migan. En fin de programme à 17h, ce sera la compagnie Difé Kako qui présentera « On t’appelle Vénus » avec Chantal Loïal. Pour le Gloryé Romain, l’organisation prévoit le bar et la restauration sur place et propose aux spectateurs de venir avec de quoi s’asseoir pour leur confort. Infos : 0596.52.98.62
On t’appelle Vénus :
Dans ce solo franc et voluptueux, Chantal Loïal, chorégraphe guadeloupéenne, s’inspire de l’histoire de la Vénus hottentote pour interroger le regard de l’Occident sur le différent.
La Vénus hottentote, c’est cette femme sud-africaine à la morphologie hors norme qui, de 1810 à 1815, vécut l’enfer des foires européennes, exposée au regard des hommes comme un animal exotique.
Sans rejouer le drame ou s’inscrire dans la culpabilisation, la chorégraphe donne corps à son histoire et interroge par la danse le regard de l’Occident sur le différent. Elle le fait à travers une danse mystérieuse et sensuelle, celle d’un corps exposé, détaillé, découpé, qui va, pas à pas, s’affranchir avant de trouver sa plénitude.
« Avec ce spectacle, qui tresse son parcours de danseuse avec le trajet tragique de la Sud-Africaine, l’autobaptisée « danseuse aux grosses fesses », l’interprète vedette, de 1997 à 2005, de la compagnie Montalvo-Hervieu, rend un hommage vibrant à cette femme, mais s’amuse aussi, avec un humour acidulé, d’un de leur point commun physique. »
Le Monde, mars 2016
Pour en savoir plus : www.difekako.fr/portfolio/on-tappelle-venus/