Lundi 6 mai 2019 à 19h 30. Madiana V.O.
De Kirill Serebrennikov
Avec Roman Bilyk, Irina Starshenbaum, Teo Yoo
Genres Drame, Biopic
Nationalités russe, français
Synopsis :
Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme la belle Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union Soviétique.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Joachim Lepastier
Une vibration continue qui nous aura subjugués comme un chant astral et enivrant, nimbé d’une mélancolie de combat.
Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Beau sujet mais également superbe mise en scène. Serebrennikov fait le choix d’un très beau format scope (écran large) en noir et blanc qu’il parsème d’éclats colorés. Un des meilleurs films de l’année, à voir absolument.
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Un formidable film pop.
Le Figaro par Olivier Nuc
Un film initiatique, poétique et vibrant.
Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Serebrennikov déplie tout un monde imaginaire, fait de pulsion d’émancipation, à partir de la posture du fan. Qui imite et idolâtre se libère plus qu’il ne s’aliène.
L’Humanité par Dominique Widemann
Après le Disciple, un nouveau film remarquable de Kirill Serebrennikov.
Libération par Didier Péron
Ce qui est vraiment magnifique ici, c’est la façon dont le cinéaste aborde ce moment de bascule, de crise, où un processus de désagrégation politique inexorable s’amorce comme en sourdine, non sous la forme attendue, fulgurante du drame mais en laissant les épisodes du quotidien déposer et cristalliser, dans l’ample matière du souvenir instantané, la joie irremplaçable des instants privilégiés et la conviction sereine que ce qu’il était possible de vivre l’était sans retenue ni calcul, et jusqu’à la plénitude d’un gâchis extatique.
Ouest France par Gilles Kerdreux
Très musical, sensible, juste et esthétiquement très original.
Paris Match par Yannick Vely et Karelle Fitoussi
« Leto », un grand film sur la liberté qui a tout pour devenir culte.
Positif par Denitza Bantcheva
L’ensemble a une grâce rare, renforcée par les mouvements souvent sinueux, presque dansants, de la caméra et par l’utilisation très habile de la musique (tantôt in, tantôt off, tantôt entremêlant les sources) pour restituer l’espace mental des personnages.
Sud Ouest par Sophie Avon
Kirill Serebrennikov est toujours assigné à résidence à Moscou, accusé d’un détournement de fonds dont il nie toute implication. Tandis que se déroule son procès, « Leto » qui signifie « L’été » en russe, illumine les écrans français. Courez-y même si le rock vous indiffère.
Télérama par Jacques Morice
Un film baroque et grisant.
Transfuge par Frédéric Mercier
Entre recherches formalistes et captation lyrique d’un bref moment d’euphorie, « Leto » réussit à inventer une image inédite de l’URSS : joyeuse, avenante, mais lucide.
Voici par Lola Sciamma
Une sorte de comédie musicale punk somptueuse, ode échevelée à la jeunesse et à la liberté (…).
aVoir-aLire.com par Julien Dugois
Le Russe Kirill Serebrennikov capte intelligemment l’inventivité folle et le besoin d’émancipation d’une jeunesse rock de la scène underground soviétique des années 80. Avec énergie et maestria, il livre une œuvre éloquente qui dépasse les canons poussifs du biopic musical.
Bande à part par Olivier Pélisson
Un éloge de la force. Celle de l’élan libertaire, celle de l’amour, celle de la musique. Brio total.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Kirill Serebrennikov se souvient de Viktor Tsoï, musicien de légende du rock russe, mort accidentellement en 1990 à l’âge de 28 ans. Il reconstitue cette époque rock, dans un lumineux noir et blanc de nostalgie. Les chansons du film sont jouées sur des instruments d’époque – beau souci d’authenticité.
La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Leto, en apesanteur, touché par la grâce, impressionnant d’inventivité visuelle, pourrait bien devenir l’œuvre culte de la jeunesse d’aujourd’hui, le manifeste d’une Nouvelle Vague, irisée de romantisme et de mélancolie.
La Septième Obsession par Sandrine Marques
Existe-t-il film plus libre, beau et mélancolique que « Leto » ?
Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Une reconstitution habile et vibrante, assez libre pour éviter les pièges et lourdeurs du biopic.
Le Monde par Mathieu Macheret
Kirill Serebrennikov évoque avec une euphorie élégiaque la scène musicale du Leningrad des années 1980.
Le Nouvel Observateur par Nicolas Schaller
Cette fougue, cette liberté imprègnent la mise en scène de Serebrennikov et ses séquences musicales.
Le Parisien par La Rédaction
Tourné dans un noir et blanc somptueux, « Leto » conte la difficulté à faire bouger les choses, voire à tout simplement jouer en public dans la Russie de l’époque, tout en mettant l’accent sur la légèreté et l’aptitude à une certaine forme de dolce vita de cette tribu de musiciens qui vivaient de rock, de cigarettes, d’amour et de vodka fraîche.
Le Point par Mathilde Cesbron
Le film de Kirill Serebrennikov raconte l’épopée flamboyante d’un groupe rock dans l’URSS d’avant la perestroïka avec une bande-son à faire pâlir les Stones.
Les Fiches du Cinéma par Thomas Fouet
À parti d’un triangle (amoureux) de figures de la scène rock pré-perestroïka, Kirill Serebrennikov célèbre la jeunesse, le pouvoir de la pop et, à leur intersection, une parenthèse enchantée. Ce n’est pas rien, pour un film paré, par ailleurs, d’une telle mélancolie.
L’Express par Christophe Carrière
Ainsi « Leto » lève-t-il le voile sur une période méconnue : les prémices de la perestroïka. Une immersion passionnante dans un univers ultracontrasté, dès la séquence d’ouverture, où les musiciens endiablés jouent devant une assemblée stoïque que des caciques obligent à rester sagement assise.
Première par Frédéric Foubert
Kirill Serebrennikov tricote un biopic sur des stars de l’ère soviétique inconnues sous nos latitudes (Viktor Tsoi et Mike Naumenko) et le décalage linguistique et culturel va nous obliger à regarder ces clichés de la coming of age story électrique comme si on nous les racontait pour la première fois.
Rolling Stone par Sophie Rosemont
« Leto » plaira aussi bien aux jeunes filles qu’aux retraités, et c’est ce en quoi il réussit son coup : rendre populaire aujourd’hui l’underground d’une époque pas si lointaine.
Critikat.com par Thomas Choury
Mais, un peu englouti par la surenchère stylistique, Leto peine à s’imposer finalement comme une évidence.
Culturopoing.com par Miriem Méghaïzerou et Olivier Rossignot
De « Leto », on gardera en tête son infinie douceur, nourrie par un beau noir et blanc et une bande-son nostalgique (…). Mais s’il montre le grain de folie de cette jeunesse, il manque lui-même de folie dans sa mise en scène.