Samedi 26 mars 2019 à 19h au CDST de Saint-Pierre
De Roland Joffé
Avec Forest Whitaker, Eric Bana, Jeff Gum
Genres Thriller, Drame
Nationalité sud-africain
Synopsis:
En 1994, à la fin de l’apartheid, Nelson Mandela nomme l’archevêque Desmond Tutu président de la commission de la vérité et de la réconciliation : aveux contre rédemption. Il se heurte le plus souvent au silence d’anciens tortionnaires. Jusqu’au jour où il est mis à l’épreuve par Piet Blomfield, un assassin condamné à perpétuité. Desmond Tutu se bat alors pour retenir un pays qui menace de se déchirer une nouvelle fois.
La presse en parle :
Le film n’est pas très bien reçu par la presse française, avec une note moyenne de 2.4 sur AlloCiné.
Sur CinéSéries on peut lire que « Forgiven ne fait pas assez honneur à son sujet et reste à la surface des valeurs qu’il prétendait défendre : la tolérance, le pardon et le repentir. ».
Ouest France y va plus fort en écrivant : « Un scénario binaire, une mise en scène et des acteurs ronflants. »
Et on retrouve les mêmes impressions dans Première : « On veut d’abord y croire (OK, le cinéma c’est l’artifice !) et puis, non, le scénario binaire et la mise en scène ronflante disqualifient toutes les bonnes intentions. »
20 Minutes par Caroline Vié
Forest Whitaker livre une performance brillante en Desmond Tutu, archevêque et prix Nobel de la paix, alors confronté à un meurtrier raciste dans le cadre d’une commission de réconciliation nationale.
La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes
CNews par Charlotte Marsal
« Forgiven » invite donc les spectateurs à s’interroger en ce début d’année 2019 sur la notion de pardon, ainsi que sur la tolérance ou le racisme qui sévit toujours dans ce pays et dans de nombreuses régions du monde.
Femme Actuelle par La Rédaction
Malgré quelques scènes redondantes, difficile de ne pas être profondément remué par cette histoire tirée de faits réels.
aVoir-aLire.com par Julien Dugois
On n’en retiendra donc au final uniquement les deux scènes de confrontation par le dialogue, interprétées avec une réelle intensité émotionnelle (…). La fadeur dont fait preuve le réalisateur malgré son sujet potentiellement explosif peut donc nous permettre d’affirmer qu’il a échoué son come back dans le genre de la fresque historique, qui avait pourtant autrefois fait sa gloire.
Le Figaro par La Rédaction
(…) Forest Whitaker interprète de nouveau un personnage réel (…). Un rôle particulièrement significatif pour la star hollywoodienne, parce qu’il rejoint aussi son engagement personnel de fondateur de l’ONG Whitaker Peace and Developement Initiative (WPDI).
Le Journal du Dimanche par Stéphane Joby
Portées par le talent de Forest Whitaker et d’Eric Bana, les scènes d’affrontement verbal et psychologique sont intenses et réussies. Dommage qu’elles soient noyées dans des séquences plus convenues et démonstratives.
Le Parisien par La Rédaction
La confrontation entre les deux personnages – magistralement incarnés par Forest Whitaker, grimé pour le rôle, et Eric Bana – constitue la partie la plus fascinante de ce drame qui s’égare parfois dans des séquences inutiles, notamment dans la première partie. La suite est plus enthousiasmante, jusqu’à une séquence finale très émouvante.
Les Fiches du Cinéma par Aude Jouanne
Fiction s’inspirant de la vie de Desmond Tutu, ce nouveau film de Roland Joffé revient sur la difficile reconstruction de l’Afrique du Sud, déchirée par des années d’apartheid. Maladroit, en dépit de quelques duels verbaux de qualité entre Forest Whitaker et Eric Bana.
L’Express par Christophe Carrière
Mais les comédiens sont excellents. Leurs deux face-à-face, d’une dizaine de minutes chacun, valent à eux seuls le déplacement.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Portrait intransigeant mais édifiant et un peu surjoué.
Le Point par Jean-Luc Wachthausen
Tout est vrai dans ce film de Roland Joffé, tout entier animé de bons sentiments, classique sans éclat ni grands ressorts, là où il aurait fallu du souffle, du suspense et de la conviction pour nous emporter.
Le Nouvel Observateur par François Forestier
Tiré d’une pièce de Michael Ashton, le film de Roland Joffé (« Mission ») est démonstratif, bavard, trop long, mais du moins nous fait-il réaliser la haine absolue que l’apartheid a voulu légitimer et donne-t-il à Forest Whitaker, dans le rôle de Tutu, l’occasion de déployer son talent. Voilà pourquoi tout n’est pas à jeter dans ce film vraiment raté.
Libération par Camille Nevers
Tout s’égalise dans l’académisme pour rendre l’exceptionnel le plus conventionnel possible, parce qu’il faut que chaque choix de mise en scène soit à gros traits et sans amplitude, seulement attaché à faire passer le message œcuménique que «le Bien, c’est mieux».