À partir de 4 ans
Abouboudia était le dernier à savoir encore tirer le pain de l’arbre à pain. Le dernier arbre à pain, le seul survivant du village. Tous les autres avaient été décimés
par la maladie, par la négligence, par la force de l’oubli…
Abouboudia vendait ses pains pour… un sourire spontané, un regard émerveillé, une solidarité exprimée. Ces pains étaient à la portée de tous et chacun s’accordait à dire qu’ils avaient des propriétés thérapeutiques.
Et puis un jour Turlupe est arrivé. Il venait de Vienne, c’était un viennois. Il s’installa juste en face de l’arbre à pain d’Abouboudia et se mit à vendre du pain en échange de pièces d’argent ou d’or. Il avait glissé dans sa pâte un soupçon de magie qui amenait ceux qui y avaient goûter à toujours y revenir. Plus la foule s’entassait devant son échoppe, plus l’arbre à pain d’Abouboudia était délaissé…
Abouboudia n’était pas homme à se laisser abattre, il se rendit à la montagne sacrée…
Direction artistique,
Conception & Mise en scène : Lucette Salibur
Interprétation, Visuel, Animation infographique & Scénographie : Alex Donote
Marionnettes, Décor & Accessoires : Max Catayée
Création musicale : Alfred Fantone
Création lumière & Régie : Dominique Guesdon
© crédit photo : Optimistik Art – Alex Donote
Lucette Salibur
Auteur, metteur en scène, comédienne, elle se forme au SERMAC, au CDR de Martinique et se perfectionne à l’étranger. On lui doit plusieurs mises en scène et des apparitions au cinéma. En 1989, elle crée le Théâtre du Flamboyant. Elle écrit pour les enfants et ouvre en 2012, l’A’zwèl, espace qui leur est dédié.