— par Robert Sae —
En prétendant, qu’une publication de patrimoine, qu’une loi de plus ou qu’un référendum seraient de nature à moraliser la politique, les « Outrés » et les « Meurtris » ne sont pas moins menteurs que le sieur Cahuzac. On voudrait nous faire croire que l’individu en question ne serait qu’une tache incongrue sur le blanc manteau d’une République exemplaire. Or, le mensonge est le moteur d’un système organisé afin que les commandes de la société soient solidement tenues par les détenteurs des capitaux.
Au plan économique, il a pour nom «libéralisme». Entre les mains des lobbies de l’agroalimentaire ou des laboratoires pharmaceutiques, à coups de pots de vin et de dessous de table, le mensonge devient crimes sanitaires.
Au plan politique, il à pour nom « démocratie représentative».Entre les mains des bénéficiaires de financements occultes, à coups de désinformation de manipulation médiatiques, le mensonge se mue en austérités assassines.
Toute honte bue, les « Cahuzacs » au pouvoir, arrêtent le nuage de Tchernobyl à leur frontière, interviennent en Libye et au Mali « pour des raisons humanitaires », renflouent les banques « pour sauver l’emploi ».
Fi donc de toutes les Républiques betteravières ! Leur prétendue volonté de « moraliser la politique » n’est qu’une cahucazade de plus !
Le monde a plus que jamais besoin d’institutions alternatives qui soient l’expression d’une démocratie véritable, parce que repensée, et qui rendent effective la reconquête par les citoyens des moyens de vie au plan économique et social.
Promouvoir des relations sociales garantissant aux peuples l’exercice d’une réelle souveraineté et sanctionnant une répartition équitable des richesses, c’est cela qui fera que nos vies ne seront plus entre les mains de menteurs invétérés.