Vendredi 10 février 2017 à 20 h Tropiques-Atrium
En tournée en Guadeloupe et en Martinique
La compagnie Difé Kako s’inspire depuis plus de 20 ans des cultures africaines et antillaises.
Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains.
La compagnie présente en Martinique et en Guadeloupe, sa dernière création 2017, Po Chapé.
Dates :
-Martinique : Vendredi 10 février à 20h, au Tropiques Atrium, à Fort de France
1ere partie : Lycée Centre Sud de Ducos | Moment d’échange à la fin du spectacle
Tarif plein : 15€ / Tarif réduit (étudiants, retraités, moins de 12 ans, chômeur) : 10€
Réservations tout public : par téléphone : Maryse Bolnet, 06.96.27.35.12 / Sur place : mer. 8/02 de 15h à 18h – jeu. 9/02 de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 17h30 – ven. 10/02 de 16h à 20h
– Guadeloupe : Mardi 14 février à 20h, à la Salle Robert Loyson au Moule
1ere partie : Lycée Faustin Fléret de Morne-à-l’eau & Association Bandayo de Sainte-Anne
Moment d’échange à la fin du spectacle
Tarif plein : 15€ / Tarif réduit (étudiants, retraités, moins de 12 ans, chômeur) : 10€
Réservations tout public : dac@mairie-le-moule.fr
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Po Chapé – création 2017 (50 min) :
Cinq à sept danseuses nous transportent dans le fameux quartier africain du 18e arrondissement de Paris. Château Rouge.
Ce quartier pourrait aussi bien être celui d’autres grandes villes du monde : Harlem à New-York, Brixton à Londres, Matongé à Bruxelles, Wedding à Berlin, Lavapiès à Madrid…
Du monde se presse dans le métro et dans la rue. Et le monde est là, en plaisir comme en souffrance, en richesse comme en misère : toutes les couleurs de peau, toutes les langues, des vêtements multiples, la tchatche sur le boulevard Barbès, le marché, les vendeurs à la sauvette, la prostitution, les échoppes de tissus, les boutiques de cosmétiques, les salons de coiffure où l’on discute entre amies…
Derrière la joyeuse agitation, le rythme frénétique du quartier et les rires, un malaise s’immisce : ces commerces de cheveux synthétiques, ces crèmes éclaircissantes nocives pour la peau, ces accessoires tape-à-l’œil ne seraient-ils pas autant de signes d’un processus de « whitisation », et par là même d’un malaise identitaire ?
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