— Par Iris Miské —
Dans cet article de Jane Evans Braziel, on apprend que Janis Joplin a payé une pierre tombale à son idole Bessie Smith, que sa musique doit tout à la culture afro-américaine et que la libération sexuelle des beatniks était tristement hétéronormée ! A lire en écoutant «I’m wild about that thing».
Jane Evans Braziel est une universitaire américaine. Dans cet article, elle s’intéresse aux multiples points communs entre les chanteuses Bessie Smith et Janis Joplin, tout en explorant leur différences, liées à l’époque à laquelle elles ont vécu et chanté, mais aussi -et surtout– à leur couleur de peau.
Trente-trois ans après la mort de Bessie Smith, Janis Joplin payait de sa poche une pierre tombale pour honorer l’impératrice du blues, enterrée dans l’anonymat, subissant la ségrégation jusque dans sa mort.
De nombreuses connections existent entre Bessie Smith & Janis Joplin : elles ont toutes deux été décrites comme de grosses consommatrices d’alcool, frivoles, et volages en amour, obscènes, lascives, etc. ( forcément des femmes qui assument leur sexualité, ça fait couler beaucoup d’encre); elles ont toutes deux bouleversé la musique de leur époque et eu des morts tragiques.
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