Rencontres Cinémas Martinique & Vues sur Cannes 2016

rcm_2016CinéMadiana Dans le cadre des séances V.O – 19h30

2 cycles pour ouvrir cette nouvelle saison de Tropiques Atrium Scène nationale

Sélection Rencontres Cinémas Martinique 2016

&

Vues sur Cannes 2016

Du 7 au 18 octobre 2016

Tarifs en vigueur à Madiana

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 Attention les films ne sont pas classés par  ordre chronologique de projection

Vendredi
7 octobre à 19h30

Lundi
10 octobre à 19h30

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A peine j’ouvre les yeux
Leyla Bouzid – Tunisie – 1h42 – 2015
Synopsis

Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.

La presse en parle :

Le Parisien par Pierre Vavasseur :Ce film, habité par la jeune actrice et chanteuse Baya Medhaffar, étincelle de révolte et d’espoir dont le frais minois n’a d’égal que le grand talent, laisse entendre par tous ses pores que rien n’est franchement résolu dans ce pays.

Le Point par François-Guillaume Lorrain :Une jolie réussite à la fois mélancolique et rageuse à l’image de sa protagoniste.

Télérama par Guillemette Odicino : Gracieux coup de poing que ce premier long métrage qui combine ardeur politique et qualités musicales — les scènes de concert du groupe sont électrisantes. A travers le portrait de cette insoumise, ce teen movie d’émancipation exprime, aussi, la soif de liberté de toute une génération.

Première par Damien Leblanc : Ce vibrant premier film multiplie les séquences musicales rageuses puis prend un recul inattendu pour offrir la peinture d’une Tunisie qui se remet lentement à respirer.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy :Un petit film à la fois sensible et cruel sur une jeunesse tunisienne d’avant le printemps.

Le Monde par Jacques Mandelbaum : Tous les amateurs de cinéma arabe, et particulièrement maghrébin, en connaissent par cœur le motif: éprouver la liberté et aussi bien l’aliénation d’une société à l’aune du statut réel accordé à la femme. Mais, quitte à remettre le motif sur le métier, elle parvient à composer un des ouvrages les plus pertinents en la matière.

Libération par Guillaume Tion : Rien ne change sous le soleil scénaristique des dictatures. Mais ce premier film réalisé par la Tunisienne Leyla Bouzid, et qui a raflé nombre de prix au cours de sa carrière en festivals, se révèle bien plus attachant quand il aborde les relations entre Farah et sa mère.

Le Journal du Dimanche par Barbara Théate : L’actrice débutante Baya Medhaffar donne toute sa fougue à cette lycéenne qui s’ouvre à l’amour, et veut exister pleinement dans une société muselée par les interdits.

Cahiers du Cinéma par Gaspard Nectoux : C’est quand il parle du désir militant que le film éveille l’intérêt (…) Dommage que ce dépli de l’idée « formation d’une pensée » se heurte à un repli vers un scénario « jeunesse sauvage » usé, réduisant le film à un riff tunisien des Chats persans.

Mardi 11 octobre à 19h30

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Avant que ne chante le coq
Ari Maniel Cruz – Puerto Rico – 1h38 – 2016
Yellow Robin du Meilleur film caribéen Curaçao Film Festival Rotterdam 2016

Synopsis

Une jeune fille retrouve son père après une longue séparation. L’histoire du passage à l’âge adulte d’une adolescente dans la campagne de Puerto Rico.

La presse en parle :

Le Parisien par Pierre Vavasseur Ce film, habité par la jeune actrice et chanteuse Baya Medhaffar, étincelle de révolte et d’espoir dont le frais minois n’a d’égal que le grand talent, laisse entendre par tous ses pores que rien n’est franchement résolu dans ce pays.

Le Point par François-Guillaume Lorrain: Une jolie réussite à la fois mélancolique et rageuse à l’image de sa protagoniste.

Télérama par Guillemette Odicino : Gracieux coup de poing que ce premier long métrage qui combine ardeur politique et qualités musicales — les scènes de concert du groupe sont électrisantes. A travers le portrait de cette insoumise, ce teen movie d’émancipation exprime, aussi, la soif de liberté de toute une génération.

Première par Damien Leblanc :Ce vibrant premier film multiplie les séquences musicales rageuses puis prend un recul inattendu pour offrir la peinture d’une Tunisie qui se remet lentement à respirer.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy: Un petit film à la fois sensible et cruel sur une jeunesse tunisienne d’avant le printemps.

Le Monde par Jacques Mandelbaum : Tous les amateurs de cinéma arabe, et particulièrement maghrébin, en connaissent par cœur le motif: éprouver la liberté et aussi bien l’aliénation d’une société à l’aune du statut réel accordé à la femme. Mais, quitte à remettre le motif sur le métier, elle parvient à composer un des ouvrages les plus pertinents en la matière.

Libération par Guillaume Tion : Rien ne change sous le soleil scénaristique des dictatures. Mais ce premier film réalisé par la Tunisienne Leyla Bouzid, et qui a raflé nombre de prix au cours de sa carrière en festivals, se révèle bien plus attachant quand il aborde les relations entre Farah et sa mère.

Le Journal du Dimanche par Barbara Théate : L’actrice débutante Baya Medhaffar donne toute sa fougue à cette lycéenne qui s’ouvre à l’amour, et veut exister pleinement dans une société muselée par les interdits.

Cahiers du Cinéma par Gaspard Nectoux : C’est quand il parle du désir militant que le film éveille l’intérêt (…) Dommage que ce dépli de l’idée « formation d’une pensée » se heurte à un repli vers un scénario « jeunesse sauvage » usé, réduisant le film à un riff tunisien des Chats persans.

Mercredi 12 octobre à 19h30

capitaine_sankara_400  .Capitaine Thomas Sankara
Christophe Cupelin – Suisse – 1h30 – 2015
SynopsisLe parcours du président du Burkina Faso, de son élection en 1983 à son assassinat en 1987. Révolutionnaire, féministe et écologiste, Thomas Sankara a porté la voix des exclus jusqu’à la tribune de l’O.N.U. pour réclamer l’annulation de la dette africaine. Ces archives redonnent la parole à ce leader charismatique qui a marqué les consciences bien au-delà de l’Afrique.
La presse en parle:
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman : Portrait édifiant d’un homme charismatique.
Première par Damien Leblanc : Par la vivacité du montage, le film crée avec son sujet une familiarité qui rend sa fin d’autant plus brutale.aVoir-aLire.com par Nicolas Bonnes : Un portrait passionnant de Thomas Sankara, président atypique du Burkina Faso (…). Un feel good documentaire aussi précieux qu’essentiel.Le Journal du Dimanche par Alexis Campion : Sans prendre parti, Cupelin révèle cette résonnance universelle au fil d’extraits parfois abîmés mais forts, ravivant le souvenir d’une modernité dérangeante, face à laquelle Mitterrand s’avoua perplexe. Un voyage écessaire et captivant.Télérama par Guillemette Odicino : Passionnant documentaire sur le président du Burkina Faso, assassiné en 1987. Impossible de ne pas tomber en admiration devant ce révolutionnaire anticolonialiste, féministe et écologiste, qui rebaptisa son pays, lutta contre l’illettrisme et réclama l’annulation de la dette africaine.L’Humanité par Stéphane Aubouard
Ce documentaire aux accents certes hagiographiques demeure un document indispensable.Culturebox – France Télévisions par Boris Courret
Percutant, considérable mais un peu trop flatteur.Le Monde par Thomas Sotinel : Plus qu’une analyse d’un moment historique, on y trouvera les éléments d’un mythe qui reste vivace en Afrique.Libération par Maria Malagardis : Pour le reste, le documentaire, constitué de «copier-coller» d’archives évoquant l’ORTF, n’est malheureusement pas toujours à la hauteur de ce personnage mythique, qui reste d’actualité (…)La Croix par La Rédaction : Un retour salutaire sur les actes et les paroles du président du Burkina Faso (…).Critikat.com par Nicolas Journet : Un intéressant portrait d’un chef d’État africain méconnu, anti-impérialiste, progressiste, quasi visionnaire, mais avec ses zones d’ombre et une mort shakespearienne

Vues sur Cannes 2016

Du 5 au 18 octobre

Mercredi 5 octobre à 19h30

Vendredi 14 octobre à 19h30

effet_aquatique_400 L’effet aquatique

SolveigAnspach – France/Islande – 1h25 – 2016
Sélection Quinzaine des Réalisateurs 2016

Synopsis
Samir, la quarantaine grutier à Montreuil, tombe raide dingue d’Agathe, maître-nageuse. Il décide, pour s’en approcher, de prendre des cours de natation, alors qu’il sait parfaitement nager…

La presse en parle

Le Nouvel Observateur par Jérôme Garcin : La cinéaste de « Lulu, femme nue », qui a toujours su conjuguer la poésie et le burlesque, le romantisme et la tragédie, le naturalisme et le surréalisme, la drôlerie et l’effronterie, dit adieu au monde en plongeant dans l’eau du pays natal, et c’est bouleversant de beauté.

Culturopoing.com par Laura Tuffery : Solveig Anspach a donc réussi son pari : en glissant ses dernières énergies vitales dans ce flux aquatique-amniotique vital qu’est ce film testament, elle a transfusé son incroyable énergie de vivre et d’aimer, même au fond de la piscine.

L’Express par Eric Libiot : « L’Effet aquatique » est sans doute le film le plus réjouissant, le plus simple et le plus délicat du moment.

Ouest France par La Rédaction : Dernier film de la réalisatrice Sôlveig Anspach, disparue l’année dernière, « L’Effet aquatique » devient une histoire d’amour loufoque, aussi émouvante qu’inattendue.

Femme Actuelle par La Rédaction : Une comédie tendre et loufoque, la dernière de la regrettée réalisatrice de « Lulu, femme nue ».

Gala par Jean-Christian Hay : Il se dégage beau­coup de charme de cet « Effet Aqua­tique » portée par ses deux inter­prètes prin­ci­paux Florence Loiret Caille et Samir Guesmi. Le petit jeu amou­reux entre les deux person­nages prin­ci­paux est savou­reux, à la fois maladroit, tendre et drôle.

Studio Ciné Live par Eric Libiot : Délicate et aerienne, construite sur les petites choses de la vie aussi essentielles qu’incongrues, elle est jouée à merveille par deux comédiens discrets, Samir Guesmi et Florence Loiret-Caille, qui ajoutent de la singularité à ce film (…).

Sud Ouest par Sophie Avon : Solveig Anspach est décédée l’an dernier. Jamais son cinéma n’a été si vivant.

20 Minutes par Caroline Vié :Le spectateur plonge avec délices dans cet univers réconfortant où l’on peut dominer le monde depuis un plongeoir en échangeant des baisers chlorés.

Voici par La Rédaction : Samir tombe amoureux d’Agathe, maître-nageuse, et décide de prendre des cours de natation. Mais quand elle découvre qu’il sait déjà nager, c’est la douche froide ! Une comédie sentimentale.

Jeudi 6 octobre à 19h30 Mardi 18 octobre à 19h30

 aquarius_400  Aquarius
Kleber Mendonça Filho – Brésil – 2h20 – 2016
Sélection Officielle 2016
Synopsis :

Synopsis

Clara, la soixantaine, ancienne critique musicale, est née dans un milieu bourgeois de Recife, au Brésil. Elle vit dans un immeuble singulier, l’Aquarius construit dans les années 40, sur la très huppée Avenida Boa Viagem qui longe l’océan. Un important promoteur a racheté tous les appartements mais elle, se refuse à vendre le sien. Elle va rentrer en guerre froide avec la société immobilière qui la harcèle. Très perturbée par cette tension, elle repense à sa vie, son passé, ceux qu’elle aime.

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La presse en parle :

Sud Ouest par Sophie Avon

Parfois, elliptique, soudain rattrapé par un moment du passé qui ralentit la chronologie, le récit adopte des registres de vitesses différents, joue avec les voix intérieures de ses personnages et va du particulier au général avec une fluidité lumineuse. C’est un organisme vivant, baigné par le soleil équatorial et l’océan émeraude.
Libération par Elisabeth Franck-Dumas

Instantané rageur du Brésil contemporain, chronique du temps qui passe, « Aquarius » est aussi un solaire portrait de femme, entièrement arrimé à l’impériale Sonia Braga qui, dans le rôle de Clara, (…) semble porter sur son visage toute l’intelligence du film et les destinées du pays.

Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne

L’indolence du film, la patience avec laquelle il prend le soin de ne rien négliger des zones les plus infimes, qui, agrégées, constituent le quotidien, est splendide.

Le Monde par Thomas Sotinel

Aquarius, deuxième long-métrage du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho, se dévoile comme un portrait de femme, se déploie comme une méditation sur le temps et l’action, se résout comme un traité de l’art de la guerre. Cette richesse inépuisable, cette complexité lumineusement détaillée n’empêchent pas le film de couler avec grâce.
Elle par Florence Ben Sadoun

C’est un film politique aussi bien sûr, contre l’agressivité d’un capitalisme débridé, qui frôle souvent l’absurdité. Mais c’est surtout un portrait de femme magnifique et sensuel porté par la solaire Sonia Braga, cette grande actrice brésilienne qui fait de Clara une résistante d’une dignité poignante et inoubliable.

La Septième Obsession par Charles Tesson

« Aquarius » est un film à la fluidité mystérieuse, souvent solaire et parfois sombre (…) l’une des révélations majeures du cinéma d’aujourd’hui.

Les Fiches du Cinéma par Isabelle Danel

Après “Les Bruits de Recife”, Kleber Mendonça Filho signe un puissant récit de résistance à la marche du monde, et un somptueux portrait de femme.

Jeudi 13 octobre à 19h30 Lundi 17 octobre à 19h30

 toni_erdman_400  Toni Erdmann
Maren Ade – Allemagne – 2h42 – 2016
Synopsis
Inès, femme d’affaires basée à Bucarest, voit son père débarquer sans prévenir. Elle ne cache pas son exaspération. Sa vie ne souffre pas le moindre désordre, mais lorsque son père lui pose la question « es-tu heureuse? », son incapacité à répondre est le début d’un bouleversement profond. Ce père dont elle a honte, fait tout pour l’aider à retrouver un sens à sa vie en s’inventant un personnage : le facétieux Toni Erdmann.
La presse en parle :

L’Express par Eric Libiot : « Toni Erdmann » est un film émouvant et merveilleux sur le lien parental.

Le Figaro par Eric Neuhoff : Maren Ade livre un long-métrage riche et farfelu comme du John Irving, intelligent et grinçant à la Martin Amis. À l’heure où le cinéma produit tant de faux billets, Toni Erdmann a l’air d’être de la monnaie d’or.

Le Parisien  par Pierre Vavasseur : Le film mélange la glace et le feu, l’audace et l’émotion.

Les Inrockuptibles par Théo Ribeton : Esprit à la fois rigide et déluré, parfaite netteté de l’écriture, étrange appétit pour le ridicule (…) Toni Erdmann est un film d’un naturalisme intransigeant, où pourtant tout ce qui se passe est surréel et aberrant.

aVoir-aLire.com par Gérard Crespo : Mêlant critique sociale et chronique intimiste, portrait psychologique et récit burlesque, Maren Ande réussit un petit bijou de sensibilité qui marque un renouveau du cinéma allemand.

Culturebox – France Télévisions par Boris Courret : Maren Ade signe un film hors des sentiers battus, plein de fantaisie. Un ovni savoureux et touchant.

Positif par Alain Masson : Le cadrage et le mouvement accompagnent une action qui se prépare, s’esquisse, se profile, puis se déroule et s’achève, jamais ne leur est accordé un supplément de temps ; jamais le processus n’est accéléré. Cela produit une belle impression de quiétude (…).

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy : Une comédie qui répond à l’inhumanité et la froideur du monde par la fantaisie et l’incongru. Une réussite, sauf pour le jury cannois qui est carrément passé à côté.

L’Humanité par Marie-José Sirach : Un film d’une belle humanité qui, l’air de rien, raconte notre monde contemporain rongé par un ultralibéralisme décomplexé.

Voici par Lola Sciamma : Un bijou.

TF1 News par Romain Le Vern : Le film de toutes les surprises qui ne ressemble qu’à lui-même et qui donne envie d’applaudir comme les premiers spectateurs lors du passage au cinéma parlant. Stupéfiant, vraiment.