15 octobre Tropiques-Atrium
Il y avait au Faso dans la cour de sa majesté toukguili de Gongonbiligongoni un jeune garçon nommé Candide…
Les mêmes causes produisent les mêmes effets : son amour pour Cunégonde lui vaut d’être renvoyé du beau palais … il quitte l’Afrique et poursuit un voyage initiatique sur plusieurs continents.
L’adaptation très drôle prend une couleur africaine avec six comédiens, danseurs et musiciens qui servent magnifiquement le texte de Voltaire.
Spectacle choisi au Burkina pour la semaine de la Francophonie
« si le spectacle vivant veut dire quelque chose… enfin en voilà » l’Observateur Paalga
« Le mot culture a ici sa signification car il veut dire échange » P. Imbert
« je kiffe trop Voltère mdame, c’était un black ? » élève de 2ème lycée C. Lebois
« Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles … car enfin, si Candide
n’avait pas été chassé de son pays à grands coups de pied dans le derrière pour l’amour de Mlle Cunégonde,
n’avait pas été recruté par l’armée…….
n’avait pas subi le tremblement de terre…….
n’avait pas essuyé de nombreuses tempêtes,
n’avait pas été condamné par l’Inquisition,
n’avait pas couru l’Amérique à pied,
n’avait pas perdu, puis retrouvé puis reperdu ses amis et son amour
n’avait pas donné un bon coup d’épée au fils du baron, et à plusieurs autres….
nous ne mangerions pas ici des fruits confits et des pistaches…. »
N’oublions pas, Candide est un conte… un conte sans âge ( et adapté pour être joué)