Jeudi 19 & vendredi 20 mai à 20 h
La rue Princesse
M. Adiatou /J. Mezile
À Abidjan, dans le quartier de Yopougon, la rue Princesse est le haut lieu de la nuit, le rendez-vous des fêtards, des « gos » et même des « benguistes ». Rue Princesse, on y danse, on y ose. C’est le règne de l’audace et de l’extravagance. Les enseignes et les néons clignotent, les bouteilles de bière se vident, les jupes sont minimalistes, les déhanchements implicites, les corps s’enjaillent, les peines et les tracas font place à l’ivresse, à la joie, à la fête.
Une gigantesque boîte de nuit à ciel ouvert, des « maquis » où la bière se compte en casiers, avec barmen gouailleurs, DJ facétieux, serveuses accortes et musiques à l’avenant. La suggestion est ici un euphémisme. On y danse le coupé-décalé, on se joue de la grippe aviaire, le temps d’une nuit, le temps d’un oubli.
À Abidjan, dans le quartier de Yopougon, la rue Princesse… a été rasée pour des raisons d’ordre, de sécurité et de salubrité. Le conte de fées a refermé ses pages et la princesse s’en est allée danser ailleurs. La compagnie N’soleh a décidé de la reconstruire sur les scènes du monde. Un spectacle chaud et chaleureux, plein de vitalité, de bonne humeur, comme une nostalgie des jours insouciants. Un Opéra de quat’ francs CFA. Une fête gaie et sensuelle, sans la moiteur du climat ni les fumées des grillades, mais dans la chaleur festive d’une fin de saison au TARMAC.
La presse en parle
Frais, tonique, vivifiant, le spectacle de danse La Rue Princesse de la compagnie N’Soleh a illuminé le Masa (Marché des Arts du Spectacle Africain) avec cette « Rue Princesse » plus vraie que nature qui perpétue ce haut lieu des nuits abidjanaises et du coupé-décalé rasé par le président Ouattara lors de ses premiers mois de mandat. RFI – Pierre René-Worms – 3 mars 2014
distribution
chorégraphie, scénographie Massidi Adiatou, Jenny Mezile
avec Mariama Adiatou, Bi Boa Jean-Marie Boli, Gnahoua Christ Junior Dogbolé, Fernand Irié, Athanase N’Guessan Koffi, Joulkanaya Kiebre, Bouhouo Sylvain Tahi, Jean Luc Stéphane Tehe, Hamed Traoré
dj Koudous Ayanyemi Adiatou
créateur et régisseur lumière Samuel Bapes
répétiteurs et assistants Fernand Irié, Bi Boa Jean-Marie Boli
musique populaire ivoirienne, univers sonores Massidi, Ayan Adiatou
costumes Hervé Nianzou, Bob Weer
accessoires Charles Glazai
coordinateur Kouamé Charles Bohui
artiste multimédia Ishola Akpo
collaboration artistique Eva Doumbia
remerciements à Marielle Pinsard
production Delphine Boudon, Laure Louvat – Poisson Pilote Production
Biographie(s)
Massidi Adiatou
Jenny Mezile
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Evènements déjà passés
Mercredi 11 Mai à partir de 18h30
Esplanade Eugène Mona
Fitness Bèlè avec K’zo Jean-Baptiste
Depuis peu le bèlè est entré dans les salles de sport. La pratique du fitness ou fit bèlè est en développement. La musique bèlè sert désormais au cours. Une manière moderne d’intégrer un pan de notre culture dans notre quotidien. Kazo Jean-Baptiste, musicien, danseur reconnu du monde bèlè, fait partie de ceux qui maitrise cette nouvelle forme d’expression. Le rendez-vous est pris.
Mercredi 11 mai à 19h 15
« Nus descendant l’escalier #5 », performance en duo avec Annabel Guérédrat & Henri Tauliaut, dans le Hall de Tropiques Atrium
Mercredi 11 Mai à 20h
Ronnie Aul une empreinte indélébile dans la danse martiniquaise
Adams Kwateh, journaliste, Marie-Hélène Nattes, des amis, évoqueront le parcours d’un chorégraphe d’exception. Arrivé en Martinique en 1967, du classique au ballet folklorique, du moderne au contemporain, Ronnie Aul par sa rigueur, son infatigable travail et sa générosité marquera la vie culturelle en Martinique.
La compagnie d’Alvin Ailey devenue l’une des plus fabuleuses du monde a donné naissance à Ailey II, composée des plus jeunes danseurs professionnels dont le niveau d’exception n’a rien à envier à la compagnie mère . Ils perpétuent le répertoire d’Alvin Ailey mais abordent également des chorégraphes plus contemporains. L’enthousiasme et la puissance sensuelle de ces jeunes danseurs, leur maturité et leur joie débordante touchent l’humanité de chacun de nous.
Alvin Ailley II à Fort-de-France nous proposera quatre pièces de son répertoire dont on trouvera la thématique ci-après.
Cette troupe est magnifique. L’avenir lui appartient » – The New York Times Un Evénement !
Jeudi 12 Mai à 19h
.Biennale 2016 : Animations : Cie Suryakantamani Suzy Manyri, née en Martinique, d’origine indienne, a débuté sa carrière au SERMAC de la ville de Fort-de-France, en danse classique et contemporaine.
Formée en Bharata Natyam à Paris, puis au Canada, elle fonde la Cie Suryakantamani (crystal solaire) en 1996, afin de développer le Bharata Natyam, mais aussi la culture qui s’y rattache.
Les spectacles Gita Govinda (1998), Manjarika (2000), Madevilin (2003)…ont fait la renommée de la compagnie, qui a aussi travaillé avec Raghunat Manet.
Tout en continuant à créer, Suzy Manyri a entamé une recherche d’écriture contemporaine indienne afin de parvenir à un langage corporel proche du métissage culturel dont elle est issue : Sur les ailes du vent (2010), Mémoires et Ravissement (2014).
Le Jeudi 12 et vendredi 13 Mai à 20h
Biennale 2016 : Alvin Ailey II
La compagnie d’Alvin Ailey devenue l’une des plus fabuleuses du monde a donné naissance à Ailey II, composée des plus jeunes danseurs professionnels dont le niveau d’exception n’a rien à envier à la compagnie mère . Ils perpétuent le répertoire d’Alvin Ailey mais abordent également des chorégraphes plus contemporains. L’enthousiasme et la puissance sensuelle de ces jeunes danseurs, leur maturité et leur joie débordante touchent l’humanité de chacun de nous.
Au Programme :
* In & Out : une œuvre poignante pour huit danseurs qui donne une vue sans tabou et très honnête sur les hauts et des bas de la vie contemporaine. Construite sur une combinaison de différentes techniques de danse, Jean Emile apporte une nouvelle approche, qui est soutenue par une partition reposant sur la musique d’Alva Noto, de Alberto Iglesias, et de Jun Miyake.
* Gémeos : Jamar Roberts a fait ses débuts chorégraphiques avec Gëmeos, inspiré de sa relation d’enfance avec son frère. L’un est devenue danseur et l’autre athlète. Gêmeos illustre la dynamique complexe qui va de la rivalité à l’entente puis l’harmonie. L’utilisation de la musique avec des percussions, des cuivres, des basses restitue magnifie l’énergie juvénile de Gêmeos.
* Something Tangible :Inspiré par les émotions quotidiennes qui réveillent et apportent de la couleur à l’esprit humain, le chorégraphe Ray Mercer conduit l’ensemble des acteurs dans une série de vignettes qui reflètent des sensations d’amour, de passion, de peur et de manque de confiance en soi-même dans Something Tangible. Le travail présente un large éventail de styles musicaux qui incluent les artistes Max Richter, Ólafur Arnalds, Geoff Bennett et une partition originale de Bongi Duma.
Vendredi 13 Mai à 18h
Débats : Rencontre avec Bintou Dembélé
Comment devient t-on d’origine hip-hop ?Avec la projection du film
Z.H. Zoos Humains – Bintou Dembélé
Ciné Midi : Du Lindy Hop au Hip Hop
Le Vendredi 13 Mai à 13h
Ce montage met en lumière l’évolution des danses afro-américaines jusqu’aux danses urbaines apparues au début des années 1980, les différences
et les similitudes dans une continuité historique. Au début la danse se fait essentiellement au sol,puis de plus en plus en l’air, de façon de plus en plus acrobatique.
Samedi 14 Mai à 20h
Cie Rualité – Cie Art&Fact
Paradoxalement, nous assistons, avec l’allongement de l’espérance de vie, à la quête fébrile d’une éternelle jeunesse face à un corps qui, malgré tous ses efforts, ne peut résister à son cycle naturel de vieillissement.
Le culte du corps est devenu la nouvelle religion de notre temps et le prix que noussommes prêts à payer dépasse souvent
l’entendement…
Cie Art&Fact
La compagnie est née il y a 5 ans de la rencontre de Jean-Hugues Mirédin et Laurent Troudart qui reviennent au pays après une riche carrière internationale afin de développer et donner plus de visibilité à la danse contemporaine en Martinique et aux Antilles.
Dans le même programme : S/T/R/A/T/E/S Cie Rualité
Bintou Dembélé :
Interprètes : Laurent Troudart, Astrid Mercier, Josiane Antourel, Ricardo Miranda, Sarah Desanges, Hendry Léton,Chantal Thine, Marco Do Emilio
Technique : Fred Libar.
C’est à cette question que Bintou Dembélé se confronte avec S/T/R/A/T/E/S, qui explore des passés refaisant surface dans les interstices, de manière cyclique.
La performance évoque les s de l’inconscient, les empilements d’histoires qui s’enchevêtrent et nous habitent sans que nous en ayons une claire connaissance, en partant de deux danses contemporaines, le hip-hop et le krump.
La pièce relève autant du rituel que de la création chorégraphique, autant de l’incarnation, que de l’interprétation.
Bintou Dembélé
Née en banlieue parisienne, d’origine sénégalaise, elle est une pionnière de la danse hip-hop en France. Elle développe un langage chorégraphique singulier en mêlant les différentes techniques des danses hip-hop aux danses d’inspiration africaine et urbaine.
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Le 14 Mai de 15h à 17h et de 18h à 20h
Ateliers : Master Class Cie Ailey II Coordination des ateliers
Jean-José Pellan – 0596 70 79 37 – jjosepellan@tropiques-atrium.fr
Lynda Voltat – 0596 70 79 29 – lvoltat@tropiques-atrium.fr
Infos : 0596 70 79 29 – www.tropiques-atrium.fr
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Dimanche 15 Mai 2016 à Partir de 12h à La Pagerie
Battle – Free Fal’l Dance – Milome
14h : Battle Hip Hop :
Coordonnées par David Milome … 2 battles de sélection du festival Caraïp’Hop
Inscription à partir de 13h
Un ou une battle (« bataille » en anglais) est un terme de la culture hip-hop désignant une compétition entre rappeurs, échangeant leurs meilleurs raps spontanés, dont l’issue se juge à l’applaudimètre.
Initialement, il s’agit d’une confrontation organisée entre deux rappeurs ou « clasheurs ». Les participants, en faisant des rimes, improvisent et vannent l’adversaire. Les votants sont soit un jury, soit le public. Il existe une différence entre une battle et un clash : une battle se déroule dans un tournoi par exemple, alors qu’un clash se fait sur un « coup de tête », ou par chansons interposées. Le tournoi de battle en français le plus connu est intégré à la compétition généraliste hip-hop Juste debout[réf. souhaitée].
Terminologie
Ce terme provient de la culture du hip-hop. D’un point de vue historique, il convient de dire « un » battle (le Battle of the Year, un battle de breakdance) plutôt que d’utiliser le féminin, même si l’usage en est attesté dans la langue courante. Par ailleurs, c’est un mot qui provient de l’anglais, langue où il n’y a pas de distinction de genre. C’est donc « un battle » ou « une bataille » pour la version francisée. Cependant, le terme a depuis été récupéré par la télévision et les médias, pour devenir « une » battle.
Cie Free Fal’l Dance Cie Venus Mars & Earth in the middle – Martinique/USA –
Franck Arnaud-Lusbec, jeune martiniquais basé à New York, explore les relations entre hommes et femmes, le désir, les jeux de séduction, les peines de coeur mais aussi la mince frontière entre amour et amitié.
Chorégraphe & directeur artistique : Franck Arnaud-Lusbec
Interprètes : Franck Arnaud-Lusbec, Skizzo Arnedillo, Claire Bouillot, Lison Chalmet, Myriam Gadri, Koliane Rochon Prom Tep & Romainson Romain
Cie M.D Company : Abstration
Nous connaissons l’impact négatif de certains produits qui sont servis chaque jour. Émissions télévisées, musiques, clips vidéo… s’évertuent à forger une consommation sans réflexion.
Ces vendeurs de contrefaçon de rêves tournent en boucle cette mélodie de la perdition, laissant place au nombrilisme, au manque de communication et d’émotions.
S’il s’avère que le savoir est une arme, il est également la liberté, celle de pouvoir faire ses choix en connaissance de cause. Il est un des moyens qui permet de faire face à cet effet de masse, de se diriger vers des valeurs plus simples, plus saines.
Tout est là, en permanente rotation… l’infernal engrenage de cette envoûtante mélodie de la consommation mais également la possibilité du libre arbitre selon la lecture qu’en fera chacun.
Il suffit de faire Abstraction !
Chorégraphie : David Milôme
Interprètes : Gideon Ambrose , Suzy Balthazard, Livia Gercé,Kévin Marie-Jeanne, David Milôme, Stéphanie Ragald, Phélia Zami
Musiques : Boogie Flaha, Mathias “Dj Mada” Darcq & David Milôme
Costumes : Patricia Mongis
Technique – Lumière : Marc-Olivier René
© visuel : Alain Jean-Baptiste-Édourad
Animations non-stop :
Les Rappeurs : Fola, Boggie Flaha, Rashid, Krimy & Le R.
Dj Anton aux platines
Les graffeurs de Madapaint
Restauration
Balades en poney à partir de 13h
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Le Mercredi 18 mai à 13h
Ciné Midi : Carte Blanche à Salia nï Seydou
De formations multidisciplinaires, Salia Sanou et Seydou Boro expérimentent tout d’abord les voies de l’interprétation en 1993. Ils produisent
leur première pièce un an après, un duo à mi-chemin entre la tradition africaine et la modernité gestuelle. En 1997, ils fondent leur compagnie Salia nï Seydou au Burkina Faso.
Cette carte blanche réalisée en étroite collaboration avec ces deux artistes présente des séquences de leurs créations, ainsi que des oeuvres qui les inspirent, qu’il s’agisse de danses européennes ou africaines.
En partenariat avec le CND
Crédits photos ©Antoine Tempé/compagnie Salia ni Seydou – 2008
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Mercredi 18 mai à 20h
Programme 2 : Kaméléonite & Christiane Emmanuel
-Impérissable – Trajectoires marines
Marlène Myrtil & Mylène Wagram ( Création Martinique )
-Lagrimante
Chorégraphes en co-écriture : Christiane Emmanuel & John Fandiño ( Colombie & Martinique)
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.Marlène Myrtil & Mylène Wagram ( Martinique )
Par un dialogue entre le corps et le texte « Impérissable – Trajectoires marines » (création à Fonds Saint-Jacques) ravive nos mémoires, nos désirs de sauvetage, de résistance et d’émancipation.
Cette résonance de la parole et du mouvement ouvre la sublime réalité de l’espace et du temps. Corps et voix deviennent volumes et inversent
les pôles de notre existence.
Aussi loin de la narration que du souvenir, ce spectacle flirte cependant avec des siècles d’émotions cachées incarnées par des figures féminines de Humus : la reine, la muette, la blanche, l’esclave et l’amazone… Toutes convoquent avec audace une forme affirmée de la liberté.
Cie Kaméléonite :
Fondée par Marlène Myrtil, la compagnie développe un travail de création et des projets pédagogiques depuis 1998 chorégraphique contemporaine qui dialogue avec les univers sensibles et les enracinements culturels.
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« Lagrimante »: Pleurer pour ne pas tomber malade
« Lagrimante » est née d’une réflexion sur la vitale nécessité de déraciner ces émotions négatives susceptibles de nous métastaser spirituellement, physiquement et socialement.
Eau, larmes, sueur, ne connaissent ni région, ni nationalité, ni ethnie, ni genre. Ils conceptualisent l’être humain dans sa profondeur. Nous, latino-américains, caribéens avons une profonde relation spirituelle avec la mer. L’eau est un élément sacré, symbole de purification.
En ces temps obscurs, nous ressentons l’impérieuse nécessité de rentrer en symbiose avec cet élément exutoire.
S’affranchir de son égo, des intérêts individuels, se purifier par ses propres larmes, sa sueur et l’eau en général, devient un moyen d’apaisement, de soulagement et de guérison.
Cie Christiane Emmanuel
Créée en 1989, elle inscrit sa ligne artistique dans un langage chorégraphique contemporain et caribéen et développe des échanges entre chorégraphes ou artistes de diverses origines.
Lagrimante initie un dialogue avec la Colombie. Une première en Martinique !
Au même programme : Impérissable Trajectoires
Chorégraphes en co-écriture : Christiane Emmanuel & John Fandiño
Danseurs : John Fandiño, Ricardo Miranda & Laurent Troudart
Costumes : Line Baker-Bompas
Musique : Jeff Baillard
Vidéo : David Gumbs
Création Lumière : Dominique Guesdon
Scénographie : Christiane Emmanuel
© visuel : Agnès Brézéphin
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