Faux. Un rapport sexuel n’étant pas comparable à un exploit sportif, les « plaquettes de chocolat » n’ont aucune influence sur la performance.
Le plaisir s’apprend, le but étant de devenir un « gastronome de la sexualité » !
« Un homme musclé n’est pas un meilleur amant tout simplement parce que la verge n’est pas un muscle. » Dans un livre qui sera publié début mars (*), le docteur Sylvain Mimoun, gynécologue, andrologue et spécialiste de la sexualité, n’y va pas par quatre chemins. Et il met d’emblée en garde les hommes qui pratiquent le culturisme, car plus un individu développe sa musculature, plus sa verge va sembler petite. Qui plus est, les bodybuilders prennent des anabolisants, c’est-à-dire des produits qui augmentent la masse musculaire, ainsi que des hormones qui ont un effet négatif sur le comportement sexuel.
En dehors de ces excès, il est évident que certaines femmes préfèrent nettement les hommes au corps sportif et tonique. Ce sont eux que l’on voit d’ailleurs régulièrement dans les publicités, preuve que la gent masculine subit désormais, elle aussi, la dictature du corps parfait. Et selon une étude internationale réalisée il y a quelques années, tous les hommes aimeraient avoir un corps plus musclé et d’allure plus athlétique que le leur. Mais le même travail indiquait que, globalement, les femmes se satisfaisaient d’un compagnon de corpulence moyenne.
Gastronome de la sexualité
Le plaisir sexuel ne dépend donc en rien de la présence d’abdos en « plaquettes de chocolat » ou de biceps développés. Il est le fruit d’une alchimie complexe entre deux personnes
Le Point.fr – Publié le – Modifié le