Topiques-Atrium le 07 novembre 2015 à 20 h
Représentation du 06/11 annulée en raison des intempéries!
Poète, dramaturge et metteuse en scène, elle est née à Pointe-à-Pitre. Son écriture, marquée par son pays, décrit un pays qui oscille entre colère, violence, folie et indulgence, sourires devant l’adversité. Directrice artistique de la La Fabrique insomniaque, elle a publié une dizaine d’ouvrages.
Suzanne, Lucie et Jo – trois amis de longue date, comédiens et auteurs/metteurs en scène, vivant à Paris – se retrouvent pour répéter une nouvelle pièce, Les Atlantiques amers, qui traite essentiellement d’un grand mouvement social ayant eu lieu dans leur pays d’origine, la Guadeloupe.
C’est l’occasion de se redire leur affection mais aussi de laisser éclater les tensions qui règnent entre eux, les jalousies, leur colère, leur frustration de ne pas voir émerger ce dont ils rêvent tant dans le monde clos du théâtre que sur la scène politique et sociale de ce pays aimé à distance.
La crise a pour point de départ cette « vérité » qui, pour Suzanne, divise le monde en deux parts irréconciliables : « eux » et « nous ».
« Nous », c’est tout d’abord Suzanne, Lucie et Jo, les trois rescapés d’un groupe de sept comédiens devant répéter la pièce. « Eux », ce sont les absents, ceux qui ne comprennent pas, selon elle, la nécessité – au sens philosophique – du théâtre, ses exigences, sa tyrannie même.
« Nous » et « Eux », c’est une variation sur l’exil, sur la distance entre ceux qui sont restés « là-bas » et ceux qui sont « ici », dans ce pays tout à la fois étranger et sien…
« Finalement, nous ne serons que trois… »
La pièce débute sur cette constatation, et les trois personnages vont devoir assumer les rôles des absents.
Des doutes et des errances traite en somme de la fidélité…
*******
*****
***
*
********
*****
***
*