Vendredi 19 juin 2015
19 h – Les Choix d’Eda – Atrium
20h 30 – Réalité – Madiana
Lire ci-dessous une présentation des films.
Les Choix d’Eda
Un film de Jil Servant -2014 – 68’ produit par Palaviré Productions
Christiane Eda-Pierre (née le 24 mars 1932 à Fort-de-France) est une soprano française, originaire de la Martinique. Elle est la nièce de la femme de lettres et journaliste Paulette Nardal.
Elle étudie au Conservatoire de Paris avec Charles Panzéra et Susanne Decrais. Elle fait ses débuts à Nice en 1958, dans le rôle de Leïla dans Les Pêcheurs de perles. L’année suivante, elle paraît au Festival d’Aix-en-Provence, dans le rôle de Papagena dans La Flûte enchantée.
Elle fait ses débuts à l’Opéra-Comique en 1960, elle y chante Olympia, Lakmé, Rosine, Violetta, etc, et à l’Opéra de Paris en 1962, où elle s’impose en Lucia, Gilda, etc. À partir de 1966, elle entreprend une carrière internationale, chantant à Londres, Wexford, Lisbonne, Vienne, Salzbourg, Chicago, New York, etc.
Elle défend un vaste répertoire, allant de la musique baroque aux œuvres contemporaines, mais demeure une interprète d’élection de Mozart, notamment le rôle de Constanze dans L’Enlèvement au sérail, qu’elle chante dans le monde entier, mais également Donna Anna, Donna Elvira, Vittelia, Elettra. Aussi très appréciée dans les œuvres de Jean-Philippe Rameau, telles Les Indes galantes, Zoroastre, Les Boréades, Dardanus. Elle est aussi une magnifique Antonia dans Les Contes d’Hoffmann, lors de la production de cet opéra à Paris en 1977, dans la mise en scène de Patrice Chéreau. Elle consacre aussi une activité importante au concert et à la radio, chantant des œuvres peu jouées, tels Le Siège de Corinthe, La Jolie Fille de Perth, Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, chante également Il pirata (Londres, 1972) et I puritani (Marseille, 1974). Elle participe à la création de Saint François d’Assise de Messiaen, en 1983.
Professeur au Conservatoire national supérieur de Paris de 1977 à 1997, puis à la Schola Cantorum de Paris, elle a formé plusieurs artistes de renommée internationale, parmi lesquels Nora Gubisch.
Styliste accomplie, une des plus importantes carrières internationales parmi les chanteuses françaises de son époque.
Elle est présidente d’honneur de l’Académie de l’Opéra Comique depuis sa création.
Réalité
2015 – Comédie – Avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Élodie Bouchez – 95 min.
Synopsis :
Jason Tantra, un cameraman placide, rêve de réaliser son premier film d’horreur. Bob Marshall, un riche producteur, accepte de financer son film à une seule condition : Jason a 48 heures pour trouver le meilleur gémissement de l’histoire du cinéma…
Le festival « RENCONTRES CINEMAS MARTINIQUE », actuellement à sa 10ème édition, est un rendez-vous majeur de l’année cinématographique de notre région.
Cet événement a des contours bien définis : une programmation de qualité, un intérêt pour la Caraïbe, une action envers des publics variés. Cette philosophie globale se décline au fil des éditions en tentant de suivre l’actualité ou plutôt les résonances du monde d’aujourd’hui.
2015 est une année importante : c’est la première de notre nouvelle structure : l’EPCC ATRIUM MARTINIQUE. Cette 10ème édition des RENCONTRES CINEMAS sera l’occasion de décliner les axes majeurs de notre action tout en offrant au public Martiniquais un vrai moment festif.
Après « Ville et cinéma » – « Le cinéma Cubain » – « Cinéma et Voyage », nous rendrons hommage aux liens pouvant exister entre « MUSIQUE ET CINEMA ».
La musique sera présente sous toutes ses formes, du Jazz à l’opéra, de la Salsa au Hip Hop tous les genres seront au rendez-vous pendant cette semaine de programmation.
Si nos films viendront des quatre coins de la planète, cette ouverture ne s’arrêtera pas à la seule diffusion.
En effet, à travers les accords avec de nombreux festivals, la Martinique sera un carrefour du 7ème art Caribéen et mondial.
Vendredi 12 juin 2015 | 19h – Atrium |
=> 10H Campus Caraibéen des Arts Rencontre avec Dimitry Zandronts autour de son film documentaire Les tambours créoles de Guyane=> 19h Atrium Salle Aimé Césaire Ouverture des RCM 2015 FDF RMX : Vidéo concert par Gilles Elie-dit-Cosaque avec ses musiciens, dont Victor O.. |
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Samedi 13 juin 2015 | 16h 30 – Battledream Chronicle – Madiana |
=> 9H – Salle Frantz FanonA la rencontre des talents de demain : Présentation des travaux de réalisation des étudiants => 15H – Hall de I’Atrium [@ Concours Mobile Films : 4 jours pour réaliser votre court-métrage. Thème et contraintes dévoilés lors du lancement de la competition => 16H – Salle Frantz Fanon Après-midi clips Projections Salle Frantz Fanon >> |
=> 16H30 – Battledream Chronicle MARTINIQUE – 2015 – Animation – Avec les voix de Jacques
Olivier Ensfelder, Yna Boulangé, Steffi Glissant – 108 min.
Synopsis
En l’an 2100 l’empire Mortemonde colonise la quasi-totalité des nations de la terre et réduit leur population en esclavage. Les esclaves sont contraints de collecter 1000XP chaque mois au Battledream, un jeu vidéo dans lequel on peut réellement mourir.
Samedi 13 à 16H30
=> 18H30 – Un conte de cinéma – Manos Sucias
=>20H – Esplanade de l’Atrium
Le Village des Rencontres – Daniel Dantin (Latin Jazz)
=>20H30 – Yo soy la salsa
Madiana
Territoires en culture: Nou tout’ ka alé sinéma
Salle: MadianaSamedi 13 juin 201518 h 30 – Manos sucias – Madiana Synopsis
A trois heures de route d’Addis Abeba, Hirut, 14 ans, est kidnappée sur le chemin de l’école: une tradition ancestrale veut que les hommes enlèvent celles qu’ils veulent épouser. Mais Hirut réussit à s’échapper en tuant son agresseur. Accusée de meurtre, elle est défendue par une jeune avocate, pionnière du droit des femmes en Ethiopie. Leur combat pour la justice commence, mais peut-on défier une des plus anciennes traditions ?
En savoir plus sur http://www.cineseries-mag.fr/manos-sucias-un-film-de-josef-wladyka-critique/Manos Sucias colle à son récit des éléments de la vie quotidienne locale et parvient à les intégrer habilement. D’une part elles aèrent l’histoire, d’autant que la vie locale ne manque pas d’exotisme (mention spéciale aux étranges « motos-train »), d’autre part elles dilatent l’action et créent ainsi du suspense. On n’ira pas jusqu’à parler de documentaire, disons que les images de vie quotidienne sont « documentantes », faites de réalité qui perd plus ou moins de sa substance à force d’accumulation. Wladyka filme le réel, le monte pour servir son film, le résultat est parfois bancal, mais original et efficace.Lire Plus => CritikatSamedi 13 juin 201520H30 – Yo soy la salsa – Atrium
Synopsis :
Ayant comme personnage principal Johnny Pacheco, ce film réalisé par Manuel Villalona date de 2014. Ce film a été produit en République Dominicaine.
Plus qu’un genre musical , la salsa est un évènement social qui a permis à la culture Latino de s’affirmer. Au coeur du mouvement Johnny Pacheco est un musicien, compositeur, arrangeur, producteur et directeur musical né en 1935 à Santiago de los Caballeros, en République dominicaine.
Johnny Pacheco doit sa passion pour la musique à son père, Rafael Azarías Pacheco, clarinettiste et chef de l’orchestre de Santa Cecilia.
Quand il a eu 11 ans, il a émigré à New York avec sa famille. Il a appris à jouer de l’accordéon, du violon, du saxophone et de la clarinette.
Il est allé à Juilliard School où il a appris à jouer des percussions et est devenu un des principaux percussionnistes de son temps.
Il a joué et enregistré avec les plus importants artistes américains.
Il a alors appris à jouer la flûte.
Il est reconnu comme étant l’un des meilleurs flûtistes de son époque.
Dimanche 14 juin 2015
16 h 00 – Ram Leela – Atrium
Salle Frantz Fanon
16 h 00 Ram Leela
Synopsis :
Dans la petite ville imaginaire de Ranjaar au Gujarat, les familles Rajadi et Sanera s’affrontent violemment depuis des temps immémoriaux, le moindre incident étant prétexte à en découdre. Lorsqu’à l’occasion de la fête de Holi, Ram Rajadi se faufile dans la maison des Sanera, il croise Lee la dont il tombe immédiatement amoureux. La jeune fille répond à ses sentiments et les amoureux s’enfuient pour se marier. Mais ils sont rapidement rattrapés par leurs familles pespectives qui entendent les ramener à une attitude plus conforme à l’honneur de leur clan. Cependant les jeunes gens s’obstinent et cet « amour interdit » porte les tensions à leur paroxysme. Ils décident finalement de mettre fin à leurs vies.
Ram-Leela est un film indien de Bollywood réalisé, écrit et produit par Sanjay Leela Bhansali qui est également le compositeur de la musique, sorti en 2013. C’est une adaptation de Roméo et Juliette de Shakespeare dans laquelle les rôles principaux sont tenus par Deepika Padukone et Ranveer Singh. Le film attire un large public et est généralement bien accueilli par la critique indienne
16H00 – Reprise de la Semaine de la critique
Dimanche 14 juin 201518H30 – Under the Skin – Madiana18H30- Under the Skin
Synopsis :
Sans nom, sans lieu, Laura déambule, souvent au crépuscule ou en pleine nuit, dans les brumes et dans des coins isolés d’Ecosse. Cette extraterrestre prend des hommes en autostop, puis les envoute, de ses yeux, de sa bouche et de son corps de rêve. Attirés dans un couloir noir, ces derniers poursuivent cette beauté fatale alors que telle une araignée tissant sa toile, elle les tue les uns après les autres pour le compte de son espèce. Ce manège se répète à l’infini, jusqu’à ce qu’elle fasse une rencontre qui bouleverse son plan….
Scarlett Johansson en alien chasseuse d’hommes : fascinant.
Par Thomas Sotinel
Tout comme l’objet de leur désir est autre qu’une femme, « Under the skin » est un film autre, un alien. [C’est] un récit de science-fiction, un poème érotique et romantique, un labyrinthe de miroirs qui exacerbe délicieusement les ambiguïtés du jeu dramatique. L’un des longs-métrage les plus excitants que l’on ait vus ces derniers mois..
Ce cinéma regorge d’audaces, y compris celle d’un fantastique économe en effets spéciaux. Pour une fois, le label galvaudé s’impose absolument : un film ovni .
Lundi 15 juin 2015
18h 30 – Turning Gate – Atrium
Un film de Hong Sang-soo
Synopsis :
En Corée du Sud, Gyung-soo, un comédien de théâtre sur le déclin, se rend à Choonchun pour rendre visite à un vieil ami écrivain. Celui-ci lui présente une danseuse sculpturale, Myung-sook. Après une soirée très arrosée, la jeune femme jette son dévolu sur Gyung-soo. Mais l’ami écrivain aime Myung-sook, il ne lui a jamais révélé ses sentiments. Les rapports entre les deux hommes s’enveniment à mesure que Myung-soo s’éprend de façon obsessionnelle de Gyung-soo.
Pour chasser les mauvais souvenirs, Gyung-soo prend le train pour Gyungjoo. Sun-young, sa voisine de compartiment, lui dit reconnaître son visage et commence à le séduire. Quand elle descend du train, il lui emboîte le pas et la retient, mais elle a une attitude ambiguë. Gyung-soo suit Sun-young jusque chez elle. Le lendemain, il rassemble son courage et frappe à la porte. Cette fois, il tombe follement amoureux…
Extatique, Turning gate : un mirage de cinéma. Et désormais, un point de non-retour. (…) Une grâce inégalable.
(…) son (Hong Sang-soo) cinéma est tout à la fois bizarre et familier, comique et poignant, aussi pétri de chair que de pensée.
Lundi 15 juin 201520h 30 – Diffret – MadianaSynopsis:
A trois heures d’Addis Abeba, une jeune fille brillante de 14 ans rentre de l’école quand des hommes à cheval surgissent et la kidnappent. La brave Hirut se saisit d’un fusil et tente de s’échapper, mais finit par abattre l’homme qu’elle doit épouser. Dans son village, les pratiques de l’enlèvement et du mariage forcé sont monnaie courante. Elles font même partie des plus vieilles traditions éthiopiennes. Meaza Ashenafi est une jeune avocate. A peine arrivée en ville, elle défend Hirut devant le tribunal et plaide la légitime défense. Meaza s’embarque dans un combat acharné contre des lois ancestrales, mettant en péril son activité, en tentant de sauver la vie d’Hirut. « Difret » est un film sous forme narrative basé sur une histoire vraie qui mit fin au mariage forcé en Ethiopie. Inspiré de l’histoire vraie de Meaza Ashenafi en 1996, Difret, titre qui signifie “courage” ou “oser”, est un drame puissant et silencieux; il dépeint la difficile transformation de la société éthiopienne vers une nouvelle société et met en lumière le fossé socio-culturel qui sépare les classes urbaines et le monde rural.Lundi 15 juin 2015
20H30 – Finding Fela – Atrium Salle Case à Vent
Réunion CAFF ( Carribean
Association Film
Festival
=> 15H – Campus Caraibéen des Arts
La critique et le cinéma – avec Vincent Malausa et Guillaume Loison, critiques
=> 16H – Salle Case à Vent
Compétition documentaire – Hotel nueva isla
Projections Salle Frantz Fanon
=> 18H30 – Turning gate
20H30 – Finding Fela – Madiana
Synopsis :
Findin Fela raconte l’histoire de la vie de Fela Anikulapo Kuti, sa musique, son importance sociale et politique. Il a créé un nouveau mouvement musical, Afrobeat, en utilisant ce forum pour exprimer ses opinions politiques révolutionnaires contre le gouvernement nigérian dictatoriale des années 1970 et 1980. Son nfluence a contribué à apporter un changement vers la démocratie au Nigeria et promu la politique
panafricaniste au monde.
Alex Gibney, vainqueur d’un Oscar et connu pour ses documentaires captivants et profonds, est actuellement l’un des réalisateurs de documentaires basés sur des faits réels les plus accomplis. Son film Taxi to the Dark Side, sorti en 2008, a remporté l’Oscar du meilleur documentaire. Alex a également été nominé aux Oscars en 2006 avec Enron: The Smartest Guys in the Room.
=> 18H – Esplanade de I’Atrium
Le Village des Rencontres – Djama Keïta
=> Territoires en culture ‘. Nou tout’ ka alé
sinéma
Mardi 16 juin 201518H30 – Nas : Time is illmatic – Atrium
=> 12H30 – Salle Frantz Fanon Ciné-Midi
>>> Palmarès Prix de Court 2015
Ma Mamman d’lo
Barbara
Mon ïle
Panga
=> 16H – Salle Case à Vent
Compétition documentaire – Un caillou et des hommes
=> l7H- Salle Case à Vent
Conférence:La Critique de cinéma en2015 – avec Vincent Malausa et Guillaume Loison, critiques
=> 18H – Esplanade de l’Atrium
Le Village des Rencontres – Hip Hop DJ
Projections
Salle Frantz Fanon
=>18H30 – Nas : Time is illmatic
=> 20H30 – Los Hongos
Madiana >>> 20H30 – Whiplash
=> Territoires en culture’. Nou tout’ ka alé
sinéma
Mardi 16 juin 2015à 20h 30 – Whiplash – Madiana
Synopsis :
A 19 ans, Andrew est déjà un virtuose de la batterie. Au conservatoire de Manhattan, il se donne les moyens de réussir dans le jazz. Il voudrait que le redoutable Terence Fletcher l’intègre dans son orchestre qui réunit les meilleurs éléments de l’école. Alors qu’il pense l’avoir séduit, le professeur tyrannique le rabaisse et l’humilie en public. Fletcher ne cesse de souffler le chaud et le froid, partisan de la violence psychologique. Son sadisme pèse sur la vie sentimentale du jeune homme qui commence une relation avec la jolie Nicole. Finalement batteur du groupe, il prend tous les risques pour arriver à temps à un concert…
Par Jacky Bornet
Damien Chazelle ne suit aucunement les arcanes du film musical habituel. Son film relève quasiment du thriller, tant il est plein de suspense dans le parcours de ce jeune musicien enthousiaste confronté à un mentor despotique. Un film coup de poing, coup de foudre, coup de gong : à voir absolument !
Par Isabelle Giordano
Parfaitement réussi ! Vous aurez une furieuse envie de chanter et danser dès les premières minutes.
Par Thomas Mahler
« Whiplash » mène le spectateur à la baguette jusqu’à un final musical en apothéose qui le laissera épuisé et heureux. Coup de fouet certes, mais avant tout coup de maître.
Mardi 16 juin 2015à 20h 30 Los Hongos – Atrium A Madiana20H30 – Los HongosSynopsis :
Dans la journée, Ras est ouvrier dans le bâtiment. Tous les soirs après le travail, il tague des graffitis sur les murs du quartier dans l’est de Cali (Colombie). Ras n’a pas dormi depuis longtemps et commence à rêvasser en plein jour. Quand il vole plusieurs pots de peinture pour finir une immense fresque murale, il est renvoyé. Sans le sou, il arpente la ville à la recherche de Calvin, son ami graffeur qui fait des études d’art et veille avec amour sur sa grand-mère.
Cahiers du Cinéma
Par Sidy Sakho « Los Hongos » impose un cinéaste passionnant :Oscar Ruiz Navia.
Par Vincent Ostria On peut trouver, à la limite, que le champ envisagé est trop vaste pour un seul film, mais, en même temps, cette vue en coupe de la société colombienne convaincjustement grâce à son ébouriffante variété – traduite sur un mode imagé par la grande fresque que Ras et sesamis sont en train de peindre.
Mercredi 17 juin 2015 18 h 30 – Courts métrages – Atrium
Dubois
Type: Fiction moyen métrage
De Kaz Ové -Trinidad & Tobago – Royaume-Uni /2014 /31minutes VO anglais sous-titré français Une jeune londonienne essayant de se remettre de la douleur de la perte de son mari rend visite à sa famille à Trinidad et Tobago. Là-bas elle se retrouve étrangement attirée par un malade mental sans abri qu’elle voit errer dans les rues, et réciproquement. Un voyage métaphysique et spirituel commence alors.
Kaz Ové étudie à l’Université des Arts de Londres : LCC où il est diplômé en cinéma. Il travaile ensuite en tant qu’assistant réalisateur sur divers clips video, travaille pour Hype Williams, Spike Lee et Jake Nava. Dubois (2014) est son second court métrage de fiction; son premier fut le très acclamé his first Cold Dead Hands (2006). .
Barbara
de Yannick Privat
Sept comédiennes. Une embrouille. Aucune ne s’appelle Barbara.
Sept amies comédiennes passent une soirée ensemble. Autour d’une bonne bouteille et quelques joints, blagues potaches et anecdotes sur le milieu fusent. Une atmosphère apparemment détendue, qui dégénère rapidement, au rythme des vérités que chacune se balance à la figure.
Le film vient tout juste de recevoir le prix du meilleur scénario au festival Prix de Court 2015.
Il s’agit du quatrième court-métrage du réalisateur, qui sera projeté en avant première parisienne à Commune Image le lundi 4 mai 2015. Il réunit sept comédiennes de talent qui ont fait leurs preuves au théâtre, à la télévision et au cinéma. Il s’agit de Caroline Anglade, Vanessa Dolmen, Sandra Dorset, Olivia Gotanègre, Marie Lanchas, Baya Rehaz, et Sara Verhagen.
Plus qu’une simple dispute entre copine, Barbara tente de faire émerger, à travers l’apparente futilité des propos échangés, les préjugés qui rongent inconsciemment les personnages, reflets malgré eux, d’une société malade.La main qui nourritde Christophe Agelan Mercredi 17 juin 2015 => 10H – Salle Case à VentRencontre professionnelle : Faire du cinéma aux Antilles – entre co-production et diffusion=> 12H30 – Salle Frantz FanonCiné-Midi >>> Les tambours créoles de Guyane=> lsH – Salle Frantz FanonCiné-goûter >>> animations La terre est bleue
comme une orange=> 14H30 – Salle Case à VentCompétition documentaire – Pan, our music odysseySalle Madiana+ 16H – Salle Case à VentCompétition documentaire – Ceew mi+ 18H – Esplanade de l’AtriumLe Village des Rencontres – Flo PJ Pétricien (Caribbean groove)ProjectionsSalle Frantz Fanon >>> 15H00 – La pie voleuse>>> 18H30 – Courts de cæurMercredi 17 juin 2015 18h30 Hill of freedom – MadianaMadiana >>> 18H30 – Hill of freedom
Hill of Freedom
Synopsis
Mori, un jeune japonais, se rend à Séoul afin de retrouver la femme qu’il aime. Mais celle-ci est absente. Attendant son retour, il s’installe dans dans une chambre d’hôtes et y fait différentes rencontres.
Critique
AU-DELÀ DE LA COLLINE
Mineur, le nouveau Hong Sang-Soo ? Hill of Freedom est en effet mini par la taille (66 minutes, pas plus), mais après tout, tous les long-métrages du maître coréen, particulièrement émouvants malgré leur minimalisme apparent, ne possèdent-ils pas leur propre échelle ? Ne les appelle-t-on pas, autant par affection que par facilité de langage, des miniatures ? Cette nouvelle variation n’a pas à rougir de la comparaison avec ses prédécesseurs. Cette « colline de la liberté », du nom du café que fréquentent les amoureux séparés sans parvenir à s’y croiser, n’est pas qu’un simple talus à enjamber. Tout comme le phare qu’Isabelle Huppert cherchait en vain à atteindre dans In Another Country ou le parc en hauteur dans lequel Oki allait prendre du recul sur ses amours dans Oki’s Movie, c’est un lieu monumental, autant métaphorique que tangible, qui résout moins qu’il ne révèle le poignant état de demande affective des protagonistes…
Fidèle à lui-même, reprenant sans cesse les mêmes motifs tout en en dessinant de nouvelles et surprenantes variations, Hong Sangsoo s’amuse une fois de plus, dans ce nouvel Opus enjoué mais aussi particulièrement mélancolique, à déconcerter le spectateur (qui ne demande pas mieux) mais comme tranquillement, sans pourtant chercher à en imposer ni à démontrer quoi que ce soit.
Comme le protagoniste débarquant dans un environnement étranger, à la recherche d’une femme qui ne sait même pas qu’il est là, et obligé d’utiliser un anglais réduit au rang de sommaire outil de communication ou de choisir comme point d’ancrage un café au nom japonais (le Jiyugaoka de qui donne au film son titre énigmatique) nous sommes en effet délicieusement désorientés par un récit au point de vue indécidable qui nous est présenté dans le désordre et avec un mode d’emploi incomplet…
Mercredi 17 juin 201520h30 – Conducta – AtriumConducta à 20h30 Salle: Atrium A L’ATRIUM CUBA –
2014 – Drame – Avec Alina Rodríguez, Armando Valdés Freire, Silvia Águila – 108 min. Chala est un gamin dont l’enfance a été volée. Sa mère alcoolique est incapable de s’occuper de son foyer, il prend soin d’elle et de la maisonnée. Une relation forte s’établit avec Carmela, son institutrice…Trigon-Filmun film paradoxalement et incroyablement optimiste au regard de la misère humaine et de la rigidité sociale qu’il met en scène car le film exprime une chaleur humaine qui semble capable de tout emporter avec elle.Cuba Absolutely
L’excellent Conducta d’Ernesto Daranas par Victoria AlcaláErnesto Daranas comme l’un des grands réalisateurs du cinéma cubain d’aujourd’hui.Mercredi 17 juin 201521h30 – Every Thing Will
Be Fine – MadianaSalle : MadianaSynopsis
Après une dispute avec sa compagne, Tomas, un jeune écrivain en mal d’inspiration, conduit sa voiture sans but sur une route enneigée. En raison de l’épaisse couche de neige et du manque de visibilité, Tomas percute mortellement un jeune garçon qui traversait la route. Après plusieurs années, et alors que ses relations volent en éclats et que tout semble perdu, Tomas trouve un chemin inattendu vers la rédemption : sa tragédie se transforme en succès littéraire. Mais au moment où il pensait avoir passé ce terrible événement, Tomas apprend à ses dépens que certaines personnes n’en ont pas fini avec lui.
20 Minutes
Par Caroline Vié : Un drame bouleversant…
a Voir-aLire.com
Par Emma Martin : Epris de compositions naturalistes, Wim Wenders embrasse les nouvelles techniques technologiques et de cette étreinte naît l’un des exemples les plus flagrants du nouveau cinéma stéréoscopique.
Le Monde
Par Franck Nouchi
S’inspirant de peintres comme Edward Hopper, Wim Wenders opère un magnifique retour à la lumière et au plan.
Première
Par Isabelle Danel
Inabouti mais fourmillant d’idées, le film déconcerte par l’apparente simplicité d’un récit qui sonde des âmes douloureuses.
La Croix
ParArnaud Schwartz
La réussite eût été complète si quelques plans avaient fait l’objet d’un traitement moins démonstratif et si, surtout, James Franco avait offert un visage plus expressif. A ces réserves près, « Everything will be fine » reste un beau film, fort et touchant.
Jeudi 18 juin 2015 à 18h 30 Ti Coq – Atrium+ 12H30 – Salle Frantz FanonCiné-Midi >>> Sélection de courts métrages: $dàvesrory
+ 16H – Salle Case à Vent
Compétition documentaire – La Montana
Projections
Salle Frantz Fanon >>>
18H30 – Ticoq
Salle Atrium
Catégorie: a la une,
Cinémas, Musique et cinéma,
Projections – rencontres cinéma, Sélection internationale
Date: 18/06/2015 à 19h Salle: Atrium Tarif: Tarif Atrium
ICOQ, Avant-première, Nadia Charlery – MARTINIQUE – 2015 –
Court métrage – 21 min. Josué, un garçonnet espiègle a développé avec son coq des rapports de Complicité particuliers, et il s’est mis en tète de faire de lui un coq de combat redoutable…Mais malgré tout ses efforts et l’aide de sa mamie, qui l’élève avec tout son amour, une suite d’événements inattendus va invariablement contrarier ses projets. Jeudi 18 à 19h
>>> 20H30 – La vierge mise à nu par ses prétendants
Jeudi 18 juin 201520h 30 – La vierge mise à nu par ses prétendants – Atrium
Synopsis :
Soo-Jung, une jeune fille de 24 ans, écrit et travaille comme assistante vidéo pour Young-Soo, un cinéaste indépendant. Celui-ci, plus âgé qu’elle, retrouve Jae-Hoon, un ancien camarade de lycée qui s’est enrichi en tenant une galerie d’art. Ce dernier succombe aussitôt au charme de Soo-Jung, malgré le total effacement de celle-ci. Une liaison s’installe entre eux, mais la jeune femme, toujours vierge, refuse l’acte sexuel au grand désarroi de son soupirant. Young-Soo est également attiré par sa collaboratrice…
Une splendide jeune femme, deux hommes, un séducteur et un cinéaste en panne. Un téléphérique l’est aussi, en panne, suspendant tout, les personnages, le récit, dans le vide. Le langage aussi déraille: le lapsus d’un homme qui, au moment de jouir avec une femme, se trompe de prénom…
Le Monde
Par Jean-François Rauger
Cette capacité à conjuguer sensations authentiques et cérébralité pure relève d’une alchimie qui désigne un grand cinéaste.
TéléCinéObs
Par Frédéric Faure
(…) une consruction originale et une image subtilement travaillée en noir et blanc.
Télérama
Par Louis Guichard
En trois films, charnels, familiers, précis, le Coréen Hong Sang-soo saisit le tourbillon de la vie. Une révélation.
Cahiers du Cinéma
Jeudi 18 juin 2015 20H30 – Qu’Allah bénisse la France – Madiana
Synopsis
Doué pour la littérature et la philosophie, Régis qui vit dans une cité à Strasbourg se fait remarquer par ses professeurs. Ses notes étant excellentes, on l’envoie en prépa à hypokhâgne. Il est la fierté de sa mère, catholique et qui l’élève seule, lui et ses deux frères. Passionné par les mots et le « flow », c’est tout naturellement que Régis devient chanteur de rap. Avec ses amis, ils montent un groupe appelé Planète Rap. Mais sans argent, c’est compliqué. Comme il faut bien survivre dans cet univers de délinquance, on commence par les vols de sacs à mains et puis ensuite c’est le trafic de drogue. Il se convertie à l’Islam, change de nom pour Abd Al Malik et tombe amoureux
de Nawel …
Vendredi 19 juin 201519 h – Les Choix d’Eda – Atrium
Les Choix d’Eda
Un film de Jil Servant -2014 – 68’
produit par Palaviré Productions
Christiane Eda-Pierre (née le 24 mars 1932 à Fort-de-France) est une soprano française, originaire de la Martinique. Elle est la nièce de la femme de lettres et journaliste Paulette Nardal.
Elle étudie au Conservatoire de Paris avec Charles Panzéra et Susanne Decrais. Elle fait ses débuts à Nice en 1958, dans le rôle de Leïla dans Les Pêcheurs de perles. L’année suivante, elle paraît au Festival d’Aix-en-Provence, dans le rôle de Papagena dans La Flûte enchantée.
Elle fait ses débuts à l’Opéra-Comique en 1960, elle y chante Olympia, Lakmé, Rosine, Violetta, etc, et à l’Opéra de Paris en 1962, où elle s’impose en Lucia, Gilda, etc. À partir de 1966, elle entreprend une carrière internationale, chantant à Londres, Wexford, Lisbonne, Vienne, Salzbourg, Chicago, New York, etc.
Elle défend un vaste répertoire, allant de la musique baroque aux œuvres contemporaines, mais demeure une interprète d’élection de Mozart, notamment le rôle de Constanze dans L’Enlèvement au sérail, qu’elle chante dans le monde entier, mais également Donna Anna, Donna Elvira, Vittelia, Elettra. Aussi très appréciée dans les œuvres de Jean-Philippe Rameau, telles Les Indes galantes, Zoroastre, Les Boréades, Dardanus. Elle est aussi une magnifique Antonia dans Les Contes d’Hoffmann, lors de la production de cet opéra à Paris en 1977, dans la mise en scène de Patrice Chéreau. Elle consacre aussi une activité importante au concert et à la radio, chantant des œuvres peu jouées, tels Le Siège de Corinthe, La Jolie Fille de Perth, Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, chante également Il pirata (Londres, 1972) et I puritani (Marseille, 1974). Elle participe à la création de Saint François d’Assise de Messiaen, en 1983.
Professeur au Conservatoire national supérieur de Paris de 1977 à 1997, puis à la Schola Cantorum de Paris, elle a formé plusieurs artistes de renommée internationale, parmi lesquels Nora Gubisch.
Styliste accomplie, une des plus importantes carrières internationales parmi les chanteuses françaises de son époque.
Elle est présidente d’honneur de l’Académie de l’Opéra Comique depuis sa création.
Vendredi 19 juin 201520h30 Réalité – Madiana Salle: Madiana
Cinémas, Musique et cinéma,
Projections – rencontres cinéma, Sélection internationale
Date: 19/06/2015 à 20h30 Salle: Madiana A MADIANA FRANCE –
2015 – Comédie – Avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Élodie Bouchez – 95 min.
Synopsis :
Jason Tantra, un cameraman placide, rêve de réaliser son premier film d’horreur. Bob Marshall, un riche producteur, accepte de financer son film à une seule condition : Jason a 48 heures pour trouver le meilleur gémissement de l’histoire du cinéma…
Vendredi 19 à 20h30
Chronic’art.com
Par Louis Blanchot
C’est, un an après la mort d’Alain Resnais, la meilleure nouvelle pour le cinéma français, que de voir ainsi un réalisateur faire de la bizarrerie la stricte politesse du malaise.
Libération
Par Julien Gester
Du cinéaste, c’est là de loin le film le plus accompli, le plus beau, depuis l’ahurissant « Steak » (2007), qui l’avait révélé à quelques adulateurs esseulés au milieu de fans de grasses comédies déroutés.
So Film
Par Maxime Werner
Pour qui doutait encore du talent de Dupieux, « Réalité » est une excellente nouvelle, qui confirme la pente prise récemment par son cinéma
Time Out Paris
Par Yves Czerczuk
Le fait que Dupieux puise désormais dans son propre vécu offre à son film une tonalité différente, toujours aussi incongrue, moins violente, mais autrement plus truculente.
Transfuge
Par Frédéric Mercier
Ce que semble en fin de compte chercher avec virtuosité le cinéaste, et avec une ambition dantesque, c’est à ouvrir par le biais du cinéma une fenêtre sur une dimension cachée. Creuser les abîmes d’une physique insondable.
20 Minutes
Par Caroline Vié
Il ne manque pas d’idées, Quentin Dupieux et il le prouve une fois encore avec Réalité, fable foutraque où il brocarde un monde du cinéma qu’il connaît bien.
La critique complète est disponible sur le site