Intermittents du spectacle : la dérive auto-entrepreneurs

— Dans France-Antilles —

auto_entrepreneurDe plus en plus d’organisateurs de spectacle incitent les intermittents devenir auto-entrepreneur, espérant ainsi gagner en démarches administratives et en charges salariales. Les intermittents, eux, peuvent y perdent leur statut.
Pour prétendre intégrer le régime d’indemnisation chômage des intermittents du spectacle, un artiste ou un technicien, les deux catégories de métiers concernées, doivent travailler au moins 507 heures dans l’année, plus exactement en dix mois.
En Martinique, ils sont environ 150 à y parvenir, plus une cinquantaine qui gravitent autour, avec plus ou moins de succès.
La première difficulté que rencontrent les artistes, c’est le faible nombre de représentations des créations culturelles (voir par ailleurs).
Ils doivent alors se diversifier, ce qui passe souvent par des interventions artistiques en milieu scolaire, carcéral, hospitalier…
« Faire 507 heures pour un artiste, ce n’est évident nulle part, ici encore moins » , affirme Olivier Joseph, conseiller à Pôle Emploi spectacle. Les techniciens, eux, une fois leur réseau bien établi, s’en sortent en général plus facilement, avec des cachets à l’année…

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