Festival culturel de Fort-de-France 2014 : articles sur Madinin’Art

« Bèlè Kouli » de Suzy Manyri : de l’oxymore dansé

— par Daniele Daude —

bele_kouliLa
production de Suzy Manyri interpelle en premier lieu par son titre. Si étymologiquement le terme « kouli » se réfère d’abord au travail journalier c’est bien dans le cadre colonial dont nous sommes aujourd’hui encore les héritiers qu’il prend son essor international(1). A ce terme déjà ambivalent vient s’ajouter ce qu’il convient d’appeler le symbole paradigmatique d’une prise de conscience identitaire martiniquaise : le bèlè. Issues du contexte historique des plantations les danses et musiques bèlè sont intimement liées à l’histoire coloniale de la Martinique⋅ Ainsi elles ne peuvent être exécutées ou lues sans la prise en compte de ce facteur constituant⋅⋅ Ceci posé il se dégage une série de questions quant à l’alliance apparemment improbable entre des contextes, des genres, des styles, des musiques, des chorégraphies, des dramaturgies, des mise-en-scènes, des scénographies ou encore des performances que tout semble éloigner⋅ Le pari de la compagnie Suryakantamani de Suzy Manyri   est à cet égard audacieux⋅ Sans rendre compte de « Bèlè Kouli » de façon exhaustive nous proposons de dégager deux axes qui constituent des temps forts de la re-présentation : la dramaturgie et la gestion des groupes dans l’espace scénique.

Lire Plus =>


« Un petit déjeuner » : Aurélie Dalmat en représentation

un_petit_dejeuner— Par Roland Sabra —« Un petit déjeuner »Ecriture, mise en scène et scénographie: François Raffenaud avec Aurélie Dalmat, les 24 et 25 juillet au T.A.C de Fort-de-france

 Lui, Alfred de Clairie, fils pour toujours de béké  , éternellement en conflit avec la figure du père. Elle, Marie-Juliette, belle négresse interdite. Il l’épouse, non pas tant pour ce qu’elle est que pour continument s’opposer au père. Un enfant mulâtre donc, Jean-Daniel ramené au domaine comme un défi. Le grand-père adopte l’enfant de la mésalliance, en fait son fils, par dessus son propre fils. Et la mort qui survient, provoquant la liquidation de l’habitation endettée qui n’a pas su prendre le tournant de l’ananas et de la banane. Elle, persuadée d’avoir épousé, un noble, un chef en devenir, découvre n’avoir été mariée qu’à un éternel enfant qui désormais vit à ses crochets. Duperie partagée du mariage. Elle croyait prendre un ascenseur social, elle se retrouve au fond de la cave.…

Lire Plus =>


Festivals,Théâtre

« Folie » : de corps et d’âme (2)

folies_ina_boulange

Yna Boulangé dans une mise en scène de José Exélis du troisième volet de l’œuvre de Marie Vieux-Chauvet ( Photo Philippe Bourgade)

18 h 30 – Quartier Tivoli -Parc Naturel de Tivoli « Folie »Lecture-spectacle avec Ina Boulanger.

— Par Roland Sabra —
« Folie » le troisième volet de l’œuvre de Marie Vieux-Chauvet nous est proposé dans une adaptation de José Pliya et une mise en scène de José Exélis avec pour unique comédienne Yna Boulangé. Il y a toujours cette difficulté de l’adaptation d’un texte romanesque au théâtre. José Pliya, spécialiste en la matière, en connait les affres et les tourments avec d’assez belles réussites quoique toujours limitées par la structure du
texte qui quelques fois fait résistance. Adapter sans trahir, telle est la gageure. Pour « Folie » le pari est gagné, dans la mesure où l’on croit, par instant, reconnaître le texte en l’entendant. La fidélité est d’esprit.…

Lire Plus =>


Festivals, Théâtre

Un petit déjeuner

un_petit_dejeuner24 & 25 juillet 2014 au T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire)

En 2008, la comédienne martiniquaise Aurélie Dalmat commande à François Raffenaud l’écriture d’un monologue inspiré d’une  très courte pièce d’après « Before breakfast » d’Eugène O’Neill d’Eugène O’Neill. Ce sera Un Petit Déjeuner, spectacle marquant que François mettra pour la troisième fois en scène en juillet 2014 dans le cadre du Festival de Fort de France.
Dans les années 50, aux Antilles.
Un matin, au petit déjeuner, une femme prend la parole. Elle s’adresse, au soleil, au public, à l’univers et surtout à Alfred ; son homme encore couché. …

Lire Plus =>


« Les travailleurs de la mer » de V. Hugo, adaptation de Paul Fructus

travailleurs_de_la_mer

Lundi 21 juillet 2014 19H30 au T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire)

Argument : Au début des années 1820, à Guernesey (île anglo-normande), Mess Lethierry, patron d’une petite entreprise de cabotage, révolutionne l’île en la reliant à Saint-Malo, grâce au premier bateau à vapeur. Mais un jour, ce bateau (baptisé la Durande) s’échoue entre les écueils de Douvres. Déruchette, orpheline adoptée par son oncle Mess Lethierry, s’engage à épouser celui qui ramènera ce qui pourrait sauver son oncle de la ruine : la machine à vapeur emprisonnée dans le ventre de l’épave.
Gilliatt, travailleur de la mer et force de la nature, tenu à l’écart par les habitants car soupçonné d’avoir quelques accointances avec les esprits (il est surnommé Gilliatt le malin), amoureux de Déruchette depuis plusieurs années, se porte volontaire. Il va alors affronter les éléments déchaînés et ramener la machine à vapeur. Mais lorsqu’il découvre que Déruchette est amoureuse du jeune révérend Ebenezer, il se sacrifie : après avoir organisé secrètement leur mariage, il se laisse engloutir par la mer.…

Lire Plus =>


Soweto Gospel Choir : émotion et professionnalisme !

soweto_gospel_choir-900

Le 18 juilet à 19h 30 et le 19 juillet à 16h 30

— Par Roland Sabra —

Ils sont vingt sept sur scène. Dix femmes et dix-sept hommes. Une femme égale presque deux hommes. L’équité est préservée :-D . Le spectacle est composé de deux parties d’une durée d’une heure environ et séparées par un entracte d’un quart d’heure. Au début l’unité vestimentaire des hommes et des femmes est respectée, au détriment de celles-ci par des tenues un peu trop moulantes qui soulignent leurs formes plantureuses. Après la pause les femmes arrivent sur scène avec des tenues plus amples qui les avantagent, les hommes portent des tuniques trois-quart ornementées d’une sorte de large cravate sur toute la hauteur du vêtement. Vivacité et chatoiement de couleurs qui explosent au visage du spectateur⋅ Mais bon, si mod sé gou, fantézi sé lidé, il ne s’agit pas d’un défilé de mode mais d’un tour de chant⋅ Le répertoire est composé de gospels classiques (« Amazing Grace », etc.), de chants traditionnels issus des profondeurs de l’Afrique du Sud comme le maskandi ou le tonique mbaqanga et de standards internationaux (Asimbonanga, l’hymne de Johnny Clegg, ou encore le fédérateur Oh, Happy Day, composé par Phillip Doddridge, Edward F⋅ Rimbault et Edwin Hawkins, en 1967).…

Lire Plus =>


« L’île de Merlin ou le monde renversé » : un accueil triomphal !

ile_merlin— Par Roland Sabra —

Il est des talents cachés, des passions tues. Celle pour l’art lyrique en outremer en est une. Qui en doute encore n’était pas au théâtre A. Césaire le 16 juillet 2014 pour assister au triomphe de « L’île de Merlin ou le monde renversé ». Cela faisait des décennies que cette salle n’avait pas croulé si longtemps sous des applaudissements aussi nourris. Le bonheur se lisait sur les visages ravis des spectateurs. Et c’était largement mérité.
On connait l’argument
⋅ Deux naufragés, Pierrot et Scapin, arrivent sur une île qui est le reflet inversé du monde parisien dont ils sont issus⋅ Les hommes et les femmes sont d’une fidélité à toute épreuve, la misère est éradiquée, les avocats font preuve de probité, ils prennent à leur charge les frais liés aux procès , les médecins guérissent les malades, les marchands ignorent la cupidité.…

Lire Plus =>


Mé ki sa nou lé

sarah_co5

— Par Annick JUSTIN JOSEPH —

43° Festival de Fort de
France

Mezzo vocce… et en musique… A voix basse… à voix égale… La comédienne – chanteuse, Sara Corinne EMMANUEL, place d’entrée de jeu en chacune, chacun d’entre nous, la saveur aigre-douce-amère du conte de nos réalités.
Sur le plateau du Théâtre Aimé CESAIRE, un fauteuil tournant d’un blanc immaculé, les tonalités changeantes d’un rideau de fils faisant subtilement office de limite sensuelle ou de passage. La diseuse – corps – pays, parole – et – musique tout en nuance, campe dans ce décor d’une grande sobriété, conçu par
Marie – Paule PINEL – FERREOL, des trajectoires de femmes, des rencontres manquées qui disent notre histoire, sur des airs plus ou moins familiers de chansons qui ne sont pas toutes créoles :…

Lire Plus =>


La prostitution : un choix de vie et un mal nécessaire nous a t-on dit !

— Par Géraldine de Thoré, membre de Culture Égalité

culture_egalite

Mercredi soir 9 juillet, dans le cadre du festival culturel de Fort de France un débat était organisé par le Cénacle. Son thème : « La prostitution est-elle un mal nécessaire ? » Un intitulé déjà tendancieux car qui songerait à organiser un débat ayant pour sujet « la violence est-elle un mal nécessaire ? »
Deux sociologues sont venus nous expliquer que la prostitution est un « métier » nécessitant « des compétences » et que ce « métier » remplit une fonction économique pour celles et ceux qui l’exercent – c’est une source de revenu – et une fonction sociale car les hommes peuvent, grâce à cela, soulager leur frustration sexuelle. Après cette véritable « fiche de poste » qui tenait plus de la réunion d’orientation professionnelle que du débat sur la prostitution, les deux intervenants ont vilipendé les féministes, des pudibondes méprisantes qui dénient aux prostituées la possibilité d’exercer librement et par choix « le plus vieux métier du monde ».…

Lire Plus =>


« L’île de Merlin ou le monde renversé » de Christoph Willibald Gluckun, opéra comique sur des textes français

l_ile_d_merlin

Les 16 & 17 juillet 2014 à 19h 30 au T.A.C. (Théâtre A. Césaire)
L’Île de Merlin ou Le Monde renversé de Christoph Willibald Gluck. Opéra comique en un acte sur des textes français

L’Île de Merlin ou Le Monde renversé de Gluck a été initiée par la Délégation générale à l’Outremer de la Mairie de Paris. Scapin et Pierrot viennent d’échapper à une tempête et échouent sur la plage d’une contrée inconnue. Alors qu’ils se plaignent de leur infortune, ils voient tomber du ciel un saucisson, une bouteille, une table servie portant volaille … Quel beau pays ! Deux jolies jeunes filles, des habitants valeureux et honnêtes, des lois favorables aux jeunes gens sans le sou, c’est le «monde renversé», l’île enchantée … l’île de Merlin !
Seule ombre au tableau, les deux jolies filles ont déjà des prétendants …

La communauté d’outremer sait peu à quel point la musique classique, et plus particulièrement l’art lyrique, passionne certains d’entre eux, ni qu’au sein de la nouvelle génération de chanteurs français, des chanteurs d’outremer sont des artistes reconnus par le métier, ou débutent une carrière prometteuse.…

Lire Plus =>


Le Soweto Gospel Choir, de plein chant


soweto_gospel_900-b

15, 16 & 17 juillet 2014
à 19h 30 au Grand Carbet

Le Soweto Gospel Choir fête ses 10 ans sur scène! Toujours aussi puissant et coloré ce spectacle déborde d’énergie positive!


Voir la vidéo ci-après!

Associant rythmes traditionnels à une danse énergique et expressive, le Soweto Gospel Choir promène son art vocal et son sens du spectaculaire sur les scènes du monde entier, cumulant les distinctions et poursuivant son engagement en faveur de la lutte contre le Sida. Leurs répertoire mixent standards du gospel et chants typiquement sud-africains inspiré des styles mbube et kwela (chanté en plusieurs langues : zulu, xhosa, sotho, tswana, venda, tsonga, anglais… Dernièrement la formation enregistré un nouvel album, Divine Decade, avec des stars comme Bono de U2, Robert Plant, Johnny Clegg ou Ladysmith Black Mamabazo. La profondeur et la perfection des voix, l’énergie fascinante des danses, le chatoiement des
couleurs : tout concourt à vous séduire.…

Lire Plus =>


« Mé ki sa nou lé » avec Sarah-Corine Emmanuel

sarah_co4

— Par Roland Sabra —

On aura tout vu ! Un spectacle féministe mis en scène par Hervé Deluge ! :roll: Certes il était en service commandé, mais il a fait le boulot pour lequel il était requis. Et plutôt bien ! Il faut dire que le thème est porteur.
Entre chant et théâtre, entre humour et colère, entre plaisir et tristesse, entre désir et douleur, entre partage et solitude, entre mère et femme,  Sarah-Corine Emmanuel nous a pris par la main pendant un long moment dans un assemblage de textes, de musiques et de chansons autour de la condition féminine, ici et ailleurs, pour une promenade réfléchie et enjouée. Des récits émouvants et drôles, des tranches de vies jubilatoires et parfois pathétiques ont été présentés avec cette gouaille, cette assurance de celle, Sarah-Corine Emmanuel, qui sait de quoi elle cause⋅ Dans ce genre elle est sur scène chez elle, nul ne peut en douter⋅ La scène ?…

Lire Plus =>


La danse au coeur

danse_indienne_carbet

La danse classique indienne est indissociable de la culture du pays. C’est à la fois un divertissement et une leçon sur l’Inde du Sud qui a été proposée à la salle du Grand Carbet pleine comme un œuf le 09 juillet 2014 en ouverture officielle (??) du 43ème Festival de Fort-de-France.

Il y a deux principaux dieux hindous qui représentent la danse indienne : Brahma et Shiva . La danse pour un hindou, est le plus beau moyen de plaire à son dieu⋅⋅ En plus des fleurs et offrandes, il honore la divinité en figurant devant elle la part la plus noble et la plus créative de son être : « Adorer Dieu en dansant accomplit toute inspiration et la voie de la délivrance s’ouvre à celui qui danse », dit un texte ancien⋅ Comme la danse indienne est le seul moyen de plaire a Dieu et de l’honorer ; les danseurs et danseuses reproduisent ses mouvements⋅ Il existe six formes de danses : le bharata natyam, le kathak, le kathakali, le manipuri, le kuchipudi et l’odissi⋅ Elles sont issues des Vedas et du Natyashastra qui est le recueil sacré où est codifié l’art dramatique⋅ L’aspect religieux est donc très présent dans la danse indienne.…

Lire Plus =>


Une ouverture de Festival réussie !

body-painting-5a

Le 43ème Festival culturel de Fort-de-France est donc lancé. Samedi soir la belle performance de Geneviève de Kermabon dans «  Sous ma peau le manège du désir » ( Lire le compte-rendu de Selim Lander) a été suivie d’une sorte de happening avec une exposition de body-painting qui présentait les corps peints de huit jeunes filles montées sur des podiums lumineux et qui ont fortement impressionné les spectateurs déjà pas mal secoués par le spectacle précédent. Comme le fait remarquer Selim Lander, l’exposition de corps nus, présentés non seulement comme des supports d’œuvres d’art, mais comme étant eux-mêmes des œuvres d’art participe d’un saisissement auquel les artistes exposées n’étaient pas étrangères comme en témoignent les émotions tremblées des modèles que la douce température de la nuit foyalaise ne pouvaient suffire à expliquer. La grâce tenait aussi à l’opposition entre la longue durée du temps de conception, de préparation et de réalisation des œuvres, plus de six heures rien que pour le maquillage, et la brièveté de l’exposition, dix à quinze minutes tout au plus⋅ Gloire et célébration de l’éphémère qui par ailleurs renvoyait la mode du tatouage au dérisoire de sa vulgarité native.…

Lire Plus =>

Nanie Rosette sauvée de la gourmandise et de la tentation

— Par Peggy Fargues —

nanie_rosette43eme Festival culturel de Fort de France

La couleur est annoncée d’entrée avec les comédiens musiciens qui apparaissent en chantant le thème de la farce qui va se déployer devant les nombreux spectateurs venus retrouver la Cie Téatlari, sur le trottoir de la Bibliothèque Schoelcher puis dans l’allée des Commerces de la Savane, ce dimanche 6 juillet, en ouverture du 43eme Festival culturel de Fort de France.
« vorasité sé pa péché lè ou fen, mé bouden ka vini gwo lè ou ka viv pou manjé ; ou ka manjé tou sa ou touvé san pou otan ou fen …sé voras ou voras !!! (la voracité n’est pas un péché quand tu as faim, mais l’obésité s’installe quand tu vis pour manger ; tu avales tout ce que tu trouves sans avoir faim, parce que tu es vorace… »
C’est le bonimenteur qui lance au porte-voix (parce qu’on est dans la rue et que le porte-voix est nécessaire aux rabatteurs commerciaux ) l’histoire d’une fillette « qui mangeait pour manger sans besoin d’avoir faim, oui !!!… …

Lire Plus =>


« Sous ma peau ». De et avec Geneviève de Kermabon

Sous ma peau2

Éloge du petit format

— Par Selim Lander —

On a souvent regretté ici, tout en la comprenant, la multiplication des « seul en scène » au  théâtre. On comprend les contraintes économiques. Ce qui n’empêche pas de regretter, autant pour les comédiens qui perdent des occasions de s’employer, que pour le spectacle qui se trouve dépourvu de ce qui a fait de tout temps la caractéristique principale du théâtre : l’interaction entre plusieurs personnages. Il faut néanmoins reconnaitre que, présentée dans un espace réduit qui lui convient, cette forme peut créer une connivence particulière avec le comédien et favoriser la naissance d’une émotion plus facilement que les grandes machines. Encore faut-il a priori que deux conditions soient réunies : un texte de qualité et une interprétation à la hauteur.…

Lire Plus =>


Le 43ème Festival culturel de Fort-de-France par dates

calendrier_foyal-2



Télécharger le programme en pdf

Vendredi 25 juillet

18 h 00 – Quartier Tivoli -Parc Naturel de Tivoli « Folie »Lecture-spectacle avec Ina Boulanger. ( Report du 24/07/2014 suite au mauvais temps)

Lire la critique de Roland Sabra
A la suite : «Wopso!» Pièce de théâtre de Marius Gottin Mise en scène par J.Éxelis. Comédiens : E. Pelty et C. Lérandy.

Lire la critique de Roland Sabra
C’est l’histoire tragi-comique de deux personnages, qui à coup d’anecdotes diverses revisitent une partie de notre patrimoine
18h 30 Sur les pelouses du Parc Culturel Aimé Césaire.
Soirée Séréni’thé consacrée au bien-être, à la détente & à la flânerie.
Lire Plus =>