— Par Roland Sabra —
Edito du 20/10/2007
La rentrée des Mercredi-Cinéma de l’Atrium s’est faite sur les chapeaux de roues. Il y eu d’abord » L’avenir est ailleurs« , déjà vu et puis l’admirable « Persépolis » d’après la B.D. de Marjane Satrapi. . Plusieurs projections avec débats sont prévues pour « Gouverneurs de la rosée » déjà vu lui aussi. Côté théâtre nous avons déjà évoqué « Manteca« , et nous attendons vivement « L’échange » de Paul Claudel (08 & 09-XI-07) et « L’amour » adaptation de José Pliya du roman « Amour, Colère et Folie » de Marie Vieux-Chauvet ». Monter Claudel est une gageure difficile à soutenir. On lira avec intérêt les propos de Brigitte Salino, confirmés à postériori par le relatif échec de « L’échange » de Julie Brochen, cet été en Avignon , dont on a constaté, avec regret, que la profondeur, indiscutable, de sa lecture avait été trahie par une distribution un peu faible.
« Circus baobab » nous a offert un numéro de cirque, convenu, sans surprise, qui a ravi de joie une bonne partie du public, nombreux. Un spectacle populaire au sens noble du terme, mais très en dessous de ce que peut proposer une troupe comme « Le cirque du Soleil« , hors de prix, il est vrai. Manuel Césaire, dont la programmation, est, pour la première fois, entièrement sous sa responsabilité est attendu avec intérêt, pour l’ensemble de la saison. La tâche n’est pas facile tant les attentes des uns ne sont pas celles des autres.
Mais la vraie nouveauté de l’Atrium c’est… l’ouverture de la buvette, prévue initialement dans les plans et utilisée jusqu’à ces derniers temps comme entrepôt de chaises et autres surplus! Enfin! Oh! il s’agit d’une ouverture en catimini, certains soirs l’espace est encore fermé, deux blocs réfrigérants limitent l’offre de boisson à quelques échantillons pas toujours engageants, le lieu n’est pas encore très accueillant, le public est un peu déconcerté, nous sommes encore loin du bistrot-théâtre mais sait-on jamais avec un peu de persévérance cela finira peut-être par se faire. Allez Manuel Césaire encore un effort!
Je tiens à signaler deux textes reçus cette semaine : « L’écrier la nuit » à propos du superbe « Eloge de la servilité » de Monchoachi, une excellente idée de cadeau et l’écrit d’une compatriote exilée sur les terres froides de Suède « Maryse Condé en Suède ».
Roland Sabra