Nous, organisations représentatives des parents d’élèves de Guadeloupe et de Martinique, nous démarquant de tout discours ou posture identitaire, signifions notre exaspération face à la détérioration de la situation de ce qui reste de l’UAG et nous nous prononçons fermement en faveur d’une Université des Antilles.
En effet, cette option semble plus rassurante pour nos enfants qui étudient au sein d’un établissement déjà fragilisé par la crise guyanaise dont ont découlé des mouvements qui ont perturbé le bon déroulement de l’année universitaire et son calendrier d’examens. Cette option est aussi plus rassurante pour les lycéens qui doivent pouvoir faire leurs choix d’orientation dans la plus grande sérénité.
Par ailleurs et surtout, nous sommes convaincus que seule l’option d’une Université des Antilles comportant deux pôles forts, bien structurés et équilibrés respectant les forces et limitant les lacunes de chacun, pourrait garantir la sauvegarde, voire l’amélioration de la qualité et la pluralité de l’offre de formation et de recherche.
A défaut, il apparaît évident que nos enfants seront tentés ou même parfois contraints de partir étudier dans des universités bien plus attractives.
Cela ne sera pas sans conséquences!
– Des conséquences pécuniaires qui viendront grever encore davantage le budget de nos foyers, alors même que l’Université des Antilles et de la Guyane accueille majoritairement un public boursier. En effet, partir étudier dans l’Hexagone ou à l’étranger représente évidemment un coût bien plus élevé lié au transport, au logement.
– Des conséquences à moyen et court terme pour nos régions qui risquent de se vider encore un peu plus de sa jeunesse diplômée quand on sait que près de la moitié des bacheliers partis ne reviennent pas, alors même que notre démographie est en baisse.
L’ensemble de ces éléments emporte notre conviction en faveur de cette Université des Antilles qui, sans nier la réalité de nos îles, permettrait de maintenir un ensemble plus fort dans l’intérêt de nos enfants.
Gérard Laguerre, président de l’UPEM
Charles Baron, président de la FAPEG
Joseph Jean-Baptiste, président de la PEEP
Maryse Marcelline, présidente de la FCPE
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